Surcharge Orioxy Les Vipères
Musique

Surcharge Orioxy Les Vipères

Surcharge

Le jeune groupe Surcharge, qui nous offrait sa toute première prestation à la fin de mars à l’occasion du concours Envol et Macadam, semble vouloir démarrer sa carrière sur des chapeaux de roues. Né l’automne dernier, le quatuor, qui donne dans un rock francophone énergique pimenté d’influences aussi diverses que les Stones, les Clash et Caféine, s’avère particulièrement productif. "Il y a déjà une quinzaine de tounes que l’on a commencé à enregistrer, indique Lewis, le guitariste. Et notre chanteur arrive avec de nouveaux textes tous les jours, il en a des cahiers complets. Ce sont des textes basés sur des choses simples de la vie, mais c’est toujours amené de façon humoristique. On a des tounes qui peuvent rire des Ginos ou des filles qui se font poser des gros seins." Le groupe, qui compte, outre Lewis, Frank à la voix et à la guitare, Ti à la basse et Dan à la batterie, désire se faire le plus actif possible cet été et s’attend à faire paraître un album à l’automne. D’ici là, il s’arrête au Scanner le 14 avril.

Orioxy
Ça fait déjà un petit moment que la formation Orioxy, qui mélange musique orientale et musique occidentale, existe. Seulement, jusqu’en janvier dernier, elle s’était faite plutôt discrète. "C’est comme un char que tu as dans la cour, mais qui n’a pas roulé", rigole Serge Bédard, guitariste et fondateur du groupe. Inspiré par l’album Shakti de John McLaughlin, Serge a mis sur pied le quintette Orioxy afin d’explorer et de fusionner jazz et musique indienne, puis, avec le temps, il a inséré de nouvelles influences comme la musique gitane, ce qui fait de son répertoire une world à saveur unique. "On peut comparer la musique indienne au jazz parce qu’il y a une large place à l’improvisation. Ces musiques-là se rejoignent dans l’esprit que tu as lorsque tu les approches." Depuis la parution de son premier CD, disponible un peu partout, Orioxy multiplie les prestations, qui sont de plus en plus courues. On pourra voir pourquoi le 14 avril au Vieux Bureau de poste de Saint-Romuald, le 29 au Quartier de lune et le 10 mai à L’Autre Caserne, dans un spectacle multimédia.

Les Vipères
Toujours hyperactifs sur les scènes de Québec, Les Vipères mijotent une foule de projets. "On est en train d’organiser une tournée en France, raconte Vincent, le guitariste et chanteur. On voudrait avoir une vingtaine de shows et on a déjà la moitié de bookés." Désirant répéter leur expérience de l’année dernière, Les Vipères n’attendent plus que le feu vert des subventions pour jouer devant les cousins français à la fin de mai. Entre-temps, ils poursuivent leur travail d’écriture et ont enregistré six nouvelles pièces. "On attend d’être signé par un label pour faire paraître le prochain album. On a été approché par certaines compagnies, mais il n’y a pas d’engagement pour l’instant." La formation de rock garage aurait bien aimé faire paraître son album avant l’été et promet que, dans le pire des cas, la nouvelle galette sera disponible à l’automne. Les Vipères seront au Scanner le 14 avril, et à L’Arlequin le 18.