Musique

TacticaEmmanuelle PequinThe Gods’ Orchestral Disorder

Tactica

La formation hip-hop Tactica, qui avait participé à la compilation Berceau de l’Amérique, vient d’achever son premier album intitulé Mon mic, mon forty, mon blunt. Accompagné de D.J. Nerve et de plusieurs invités dont Canox et 2 Faces (qui a assuré la réalisation), le trio livre un album solide qui puise autant dans le hip-hop américain que dans le hip-hop français, tout en ayant une griffe typiquement québécoise. "Je ne me sens pas concerné par ce qui se passe dans les cités françaises ou dans les ghettos américains, mais j’aime comment les Américains passent leur message, indique T-Mo, l’un des trois MC’s avec B.I.C. et Ben. Si on a quelque chose à raconter, pourquoi ne pas le dire pour que tout le monde comprenne plutôt que de se cacher derrière des mots ou un flow trop compliqué?" Tactica, qui bénéficie d’une excellente distribution par le biais de Musicor, compte un premier extrait radio, J’lève mon verre, et un premier vidéo, Qu’est-ce que tu voulais. Le groupe sera des projets 83 et Berceau de l’Amérique vol. 2, qui devraient paraître à l’automne, et se prépare pour des spectacles dont on annoncera les dates bientôt.

Emmanuelle Pequin, le 2 juin
La chanteuse, compositrice et interprète Emmanuelle Pequin, qu’on a déjà pu voir au Café des arts, se prépare pour un tour de chant particulier où elle sera accompagnée de la chanteuse et guitariste Lise Hanick ainsi que d’un quatuor à cordes comptant quatre musiciens des Violons du Roy. "Je cherchais des musiciens et je me suis dit: "Pourquoi ne pas leur demander", et ils ont accepté, indique la chanteuse et pianiste, originaire de France. Ils le font par amitié pour moi et parce qu’ils aiment ce que je fais." Le répertoire d’Emmanuelle, constitué de chansons à texte où l’amour est omniprésent tout en laissant place à diverses thématiques comme la guerre ou la mendicité, trouvera sa nouvelle dimension musicale dans un cadre très intimiste puisque aucun instrument, à l’exception de la guitare, ne sera amplifié. Pour la chanteuse, ce n’est qu’un des divers visages que peut prendre sa musique: "Mes influences vont du classique au trip-hop. C’est une rencontre qui s’est faite pour ce concert-là, mais ça ne veut pas dire que la prochaine fois, ce ne sera pas entièrement différent!" Le 2 juin, au Café-spectacles du Palais Montcalm.

The Gods’ Orchestral Disorder
Après plus d’un an et demi de silence, la formation The Gods’ Orchestral Disorder revient sur scène avec une nouvelle approche musicale. "Avant, c’était plus agressif, plus sombre et progressif, indique le chanteur et claviériste Martin Godbout. C’est devenu un peu plus léger et plus funk, on pourrait comparer ça aux Colocs en raison des cuivres et de l’énergie." Ce changement stylistique s’explique par le désir qu’avait le groupe de se trouver un son bien à lui, mais aussi par les remaniements internes puisque la formation est passée de sept à six membres et a connu quatre départs et quatre nouvelles arrivées. "On avait beaucoup de musiciens qui manquaient de sérieux et on voulait avancer, explique Martin. Maintenant, on trouve plus de maturité dans les voix, dans les compos et dans les textes." G.O.D. sera au Liquor Store le 5 juin et participera aussi au festival Envol et Macadam, en août.