GwenwedMes sons mobilesQuébec-Libre II: recrutementCHOM L'Esprit 2001
Musique

GwenwedMes sons mobilesQuébec-Libre II: recrutementCHOM L’Esprit 2001

Gwenwed

Je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais de l’album L’amour la haine les animaux les automobiles de Gwenwed. Une variété d’influences liées ensemble par une signature sonore et vocale qui définit mieux que jamais l’identité musicale du groupe. Le tout agrémenté de la participation de trois invités de marque: Vincent Peake de Groovy Aardvark, Mike Webber des Snitches et le saxophoniste Charles Papasoff. Une sommité franco, une anglo et une jazz! Pas mal… "Vince pratique dans le même local que nous, m’expliquait le chanteur et guitariste Phil. Et juste ça, on en est fiers! Alors, on lui a tout simplement demandé si l’expérience pouvait l’intéresser et il a dit oui. Pour nous, c’est vraiment Monsieur intégrité… Charles Papasoff, on avait déjà joué avec lui et il a été un peu notre consultant pour la pré-production de l’album. Quant à Mike des Snitches, le lien s’est fait naturellement parce qu’en les voyant sur scène, on s’est rendu compte qu’on partageait pas mal de choses sur le plan de l’énergie et des influences musicales, même si c’est un band anglophone. C’était assez drôle de voir Mike exercer sa prononciation pour chanter en français. Il avait un peu de difficulté avec la phrase "exactement comme toi"… Après une couple d’heures, il l’a eue…"

Gwenwed est maintenant clairement à un niveau supérieur: COOL-FM commence à diffuser la pièce Gwen et les rats, et ils pourront compter sur un blitz de promotion radio (tracking radio pour les initiés) qui leur permettra sûrement de rallier davantage de stations à leur course. Une nouvelle étape dans la stratégie promotionnelle du groupe avec laquelle ils doivent maintenant composer s’ils veulent pousser leur potentiel plus loin: "Ce sont des concepts de promotion auxquels on n’avait jamais pensé auparavant. C’est un peu étrange… Ça me surprend toujours de voir comment ça marche dans le "vrai monde"…: tu paies un gars pour qu’il téléphone aux stations de radio et leur demande de passer ta toune… C’est un peu absurde, mais c’est comme ça. Mais je n’ai pas de problème moral avec ça; tant qu’on conserve une intégrité artistique, le reste, ça fait partie de la game…" En attendant qu’ils nous présentent un premier vidéoclip, d’ici l’automne, vous pourrez les voir sur scène ce jeudi, à l’Alizé, en compagnie de Dilemme, une autre formation francophone en pleine expansion.

Mes sons mobiles
Le Festival de Jazz bat maintenant son plein, donc, tous les événements off aussi. Juste en face du Spectrum, la S.A.T. (Société des arts technologiques) organise des soirées pendant toute la durée du Festival, offrant un heureux cocktail live de jazz électronifié et de sélections musicales variées (voir chronique BPM pour plus de détails). Mon attention s’est toutefois portée sur la soirée du 30 juin, intitulée Jamming For Sunflowers et mettant en vedette le projet à géométrie variable Mes sons mobiles, constitué du noyau central Christelle (mieux connue derrière les platines et qui est revenue de France il y a un mois) et Mike Aubé (Skyjuice et Future Shock), auquel se greffent, selon les besoins, une panoplie de musiciens. "On a choisi ce nom, m’expliquait Christelle, parce qu’il nous permettait à la fois une polyvalence musicale, d’associations et de lieux de représentation. Ça nous permet de nous adapter à plein de musiciens, de musiques et d’endroit différents. Et cette fois, comme on a une longue période à animer (de 18 h à minuit) et qu’on n’a eu qu’un court laps de temps se préparer, on va aligner la soirée sur un style plutôt dub, puisqu’il permet un potentiel de jam presque illimité. Mais il y aura nécessairement des touches jazz et funky…" Entre les performances live, Christelle et son compère DJ Kobal s’occuperont des platines, le tout dans un environnement visuel concocté par Jérôme Couture. Il risque de faire chaud là-bas…

Québec-Libre II: recrutement
La fièvre de la Saint-Jean n’a pas encore eu le temps de baisser que, déjà, on prépare la suite. En effet, les organisateurs de la compilation Québec-Libre (qui réunissait 17 artistes ou groupes indépendants et indépendantistes sur un même album) sont déjà prêts à en concocter une autre. C’est que le projet a suscité pas mal de réactions positives, en plus de stimuler l’engagement politique des acteurs de la scène locale. Si vous êtes intéressé à collaborer au volume 2, contactez Martin Timodi Lamontagne par téléphone au (450) 646-4318 ou encore par courriel à [email protected]. Et comme le dit le communiqué officiel: "Une invitation toute particulière est faite aux groupes qui ne sont pas nécessairement du Québec… car le mot LIBERTÉ appartient à tous les peuples de la terre." Si ça fait vibrer votre fibre patriotique, n’hésitez surtout pas…

CHOM L’Esprit 2001
Je sais que ce concours s’adresse plus particulièrement aux formations anglophones, mais à ma connaissance, il n’a jamais été question d’ignorer les candidatures francophones. Alors si ça vous tente, vous avez jusqu’au 7 juillet pour faire parvenir votre matériel à Too Tall, grand manitou du concours depuis ses débuts, au 1310, avenue Greene, à Westmount. Vous pouvez aussi le contacter au 937-2466 ou par courriel à [email protected]. La formation gagnante aura droit, entre autres, à une session d’enregistrement de quatre pièces réalisées par le guitariste de Moist, Mark Makoway, et le réputé Nick Blagona (The Tea Party, Limblifter). Pigeon Hole, les gagnants de l’an passé, seraient sur le point de signer un contrat avec Aquarius, filiale de DKD.

À souligner
– Deux soirées à l’X à retenir pour les amateurs d’énergie brute: le 29 juin, avec The Saint Catherines, Fifth Hour Hero, Deminer et Layton Avenue de New York; et le 3 juillet, avec Vaginal Croutons, Disgruntled et invités.

– Le Karlof Orchestra (ex-Karlof Quartet), qui vient de lancer un single assez épatant intitulé L’Accordéon, performera sur les planches de La Place à côté le 30 juin.

– Pour la fête du déménagement, le 1er juillet, vous pourrez reprendre des forces lors des concerts de Mold, les Breastfeeders et The Fleshtones, au Jailhouse; ou encore ceux de Deiter Inc et Counterclock, au Bleu est noir.