Musique

Nouvel album des Sardines LSD Michel Fradette  Dagmhar

Nouvel album des Sardines

Quatre ans après Mare Crisium, son premier disque, la formation de musique actuelle Interférence Sardines lance Zucchini, un album dense aux tempos impossibles, aux maintes couches de violon, aux lignes de basse bien grasses et aux guitares réfléchies. "C’est un album très structuré, mais on retrouve la chaleur de l’impro à travers les solos des musiciens, indique le guitariste Philippe Venne. Pour mieux rendre l’impro collective, on a intégré des moments d’un spectacle à Ex Machina. C’était de l’énergie live que l’on ne pourrait pas reprendre en studio." Paru sur étiquette Ambiance magnétique, l’album pourra sans doute trouver un écho au-delà des frontières québécoises. Des spectacles devraient être annoncés bientôt, notamment une tournée des cégeps.

LSD
Vous êtes peut-être de ceux qui ont aperçu des affiches ou reçu des courriels annonçant: "LSD rue Saint-Jean 5 $". Il n’était pas question de substances illicites comme l’ont cru certains auditeurs d’André Arthur, mais bien du groupe Les Sans Dessein. Absente de la scène depuis quatre ans, la bande s’est réunie pour carburer de nouveau à grands coups de riffs métal et de textes aussi rigolos que décapants. "On avait décidé de prendre un break et d’essayer autre chose, explique Simon, le guitariste. Avec mes deux frères, on avait formé un trio, Hoffman, mais je me suis rapidement rendu compte que j’étais un guitariste et non un chanteur." La formation promet un show qui combinera du matériel tiré de ses 12 années d’existence, ainsi que de nouvelles chansons. À L’Arlequin, le 10 novembre.

Michel Fradette
Pour la seconde fois en trois ans, le chanteur Michel Fradette participera au Coup de coeur francophone. Fort de son premier album Michel Fradette et les Mots-Dits, le folk-rockeur, digne héritier des Flynn et Séguin, compte bien virer le Petit Champlain sens dessus dessous: "On ne va pas là pour se casser la tête, on va là pour avoir du fun, explique-t-il. Il peut arriver n’importe quoi, on peut aussi bien arrêter de jouer, mettre de la musique et danser avec la foule!" Assoiffé de contact avec son public, Michel est reconnu pour dialoguer entre ses chansons et même pour inviter des gens à venir chanter sur scène avec lui. Cette fois, il poussera peut-être l’expérience un cran plus loin: "Je veux mettre deux micros dans la foule pour placoter avec le monde. Il y en a qui trouvent que je jase trop, mais s’ils ne veulent entendre que les tounes, ils peuvent toujours écouter mon disque!" Le 9 novembre, au Petit Champlain.

Dagmhar
La formation de rock progressif Dagmhar y va de son deuxième album. Prêt depuis 15 mois, mais tenu loin des bacs en raison d’ennuis techniques, As Far as We Get marque un tournant dans l’approche musicale du groupe: des pièces moins longues, un son plus mordant. "On appelle ça du prog, mais ce n’est plus vraiment du prog, indique Mathieu Lessard, le chanteur et guitariste. Notre son n’a rien de pompeux et on n’essaie pas de copier les vieux groupes. L’étiquette "progressif" a mal vieilli, je trouve que ce qu’on fait est plus alternatif que l’alternatif qu’on entend à la radio." Distribué mondialement, le groupe devrait prendre part à deux prestigieux festivals de musique progressive aux États-Unis. Le lancement du nouvel album se fera le 9 novembre à L’Autre Caserne.