Avec Le Retour du bleu métallique (voir critique en page Disques), Gwenwed commence l'année 2004 sur les chapeaux de roues. Non seulement l'album renferme-t-il quelques perles comme 8 mm ou Le Show, mais il propose aussi une mixture sonore peu commune chez les groupes pop-rock québécois: claviers analogiques, violon, programmations, Wurlitzer et guitares grinçantes.
"C'est parce que je me suis acheté un nouveau clavier!" rigole AC/JC. "Nous avons ciblé ce que nous aimions de notre son, et quelles étaient nos forces, poursuit le chanteur-guitariste Phil B. Nous avons mélangé les guitares à un son de clavier qui suit souvent les accords des six cordes. Le son en sort plus puissant et plus compact."
"Cet album n'a pas vraiment de direction", renchérit AC/JC. Allant d'un rock très new-yorkais à des moments plus atmosphériques, Gwenwed sait très bien métisser ses influences. Une aptitude pas si surprenante compte tenu qu'il ne se passe pas une semaine sans que l'on croise un des membres de la formation dans une salle de spectacles montréalaise. "Voir énormément de concerts m'a donné envie de jouer d'une manière plus rock", lance le batteur Éric M. "Lorsqu'on revient d'un spectacle qui nous a marqués, on s'en parle et on se dit exactement ce qui nous a accrochés, révèle Phil. C'est le genre de détails dont on se souvient lorsque vient le temps de composer."
En attendant que l'album vous tombe dans l'oreille, il se peut bien que vous entendiez parler de sa pochette explicite mettant en vedette deux Indiens, nus, armés d'arcs et de flèches. La légende veut que ce soient les parents du guitariste Allume-chou. "Non, ils ne savent pas encore qu'ils sont nus sur une pochette de disque. Je suis né sur une ferme en Abitibi. Selon une vieille tradition indienne, nous chassions les faisans pour les égorger et les manger. J'ai même du sang métis si tu remontes de six ou sept générations!"
Un 5 à 8 lancement/prestation gratuit et ouvert au public a lieu le 1er mars au Cabaret.
Gala Mimi
Les nominations pour les différentes catégories du Gala Mimi sont maintenant connues. Vous êtes invités à visiter le www.mimigala.com afin de voter pour les artistes les plus méritants. Les groupes locaux ayant lancé un démo en 2003 sont aussi invités à visiter le site afin de s'inscrire au concours Killer Demo. Voici la liste des artistes invités qui performeront lors du Gala du 14 mars au Spectrum: Mike Evin, Martha Wainwright, The Sainte Catherines, Les Chiens, Atach Tatuq, Kid Koala, Jason Bajada, Egg, Dumas et Benoît Charest. Antoine Gratton ira aussi d'une prestation, en plus d'animer la soirée en compagnie de D'Shade (Shades of Culture) et Pascal Angelo Fioramore (Les Abdigradationnistes).
Nuit blanche
Le Festival Montréal en lumière célèbre la nuit supplémentaire que nous offre le calendrier avec une tonne d'activités. En fait, il sera impossible de se coucher entre le samedi 28 et le dimanche 29 puisqu'une trentaine d'événements se dérouleront toute la nuit. Côté musique locale, Akufen, Deadbeat et Steve Beaupré (Crackhaus), Mike Shannon, Guillaume Coutu-Dumont et Julien Roy (Egg), The Mole, Vincent Lemieux et Soundshaper seront à la S.A.T., alors que l'Alizé présentera une nuit guidée par l'improvisation musicale et l'électroacoustique avec Pierre Alexandre Tremblay, Sylvain Pohu, Nicolas Boucher (tous trois de [iks]), James Duhamel, Sébastien Croteau (Globes Glotters) et le beat box de Øvn1. Une navette gratuite circulera à travers les différentes activités de la Nuit blanche. Détails: www.montrealenlumiere.com.
Gagnants Corrida
C'est la semaine passée que l'on dévoilait les gagnants du concours Internet Corrida. D'octobre à février, 70 000 visiteurs se sont rendus au www.corrida.ca. Ils pouvaient y écouter différents groupes émergents et voter pour leur coup de cœur. Dans la catégorie "Maquette", les honneurs furent remportés par Les Alchimistes alors que le premier prix dans la catégorie "Album" fut remis à Daniel Simard. Les gagnants se sont partagé plus de 50 000 $ en prix.
En vrac
– Trois formations aux registres diamétralement opposés s'éclateront sur les planches montréalaises le 28 février afin de souligner la sortie de leur nouvel album: Gyroscope (rock jazz psychédélique ambiant) à la Casa del Popolo, The Discord of a Forgotten Sketch (punk hardcore) au Barfly avec The Fallout Project et The Expectorated Sequence, et finalement L'Orkestre des Pas Perdus (fanfare alternative) avec Les Pierreuses à la Sala Rossa.
Disque local
André Nault
Japanese Bamboo
(Indépendant)
Originaire de l'Outaouais, André Nault y va de son deuxième album, Japanese Bamboo, et s'enfonce dans un rock alternatif très actuel. Rappelant les ambiances des Stills et d'Interpol sur le titre La Goutte, le compositeur bilingue qui joue de tous les instruments propose aussi des moments plus pesants, comme sur Faire mieux, et plus planants style Radiohead sur J'abandonne. Sa voix sombre et lyrique ajoute à sa singularité. Les textes ne sont pas toujours à tout casser, mais l'éclectisme de l'œuvre surprend par son caractère francophone et très moderne. 3.5/5
Qu’est-ce que c’est que ce gala des mimis ? Je me suis rendu sur le site pour voter et finalement, je suis reparti avec un certain haut le coeur, sans voter… C’est comme si les bums de mon école (qu’on était) s’étaient mis ensemble pour se faire un gala, se donner des trophées.
On s’en foutait des trophées ! On voulait tripper !
Les artistes en marge, à ce que j’entends et constate, se foutent bien du protocole, des méritas et des prix… Pourquoi voudraient-ils recréer entre eux un processus de méritas avec des gagnants et des perdants, processus qui est le plus souvent contesté dans leur création?
D’ailleurs, parlant de ce processus, le « site » des mimi est d’une pauvreté déconcertante! Comment se fait la sélection ? Qui décide ? Pourquoi lui et pas lui ? À côté de ce Gala très obscur dans sa sélection, celui de l’ADISQ a l’air d’une mission chrétienne! Au moins, avec l’ADISQ on sait comment ça marche. Sans doute certains artistes n’aiment pas les méthodes de l’ADISQ, mais au moins ils les expliquent. Comparez leurs sites web.
D’ailleurs, le principe de s’inscrire avec un e-mail pour voter, c’est r-i-d-i-c-u-l-e. Autant mettre un jury fiable et dire clairement c’est qui! Qui va compilers ces votes ? Comment ça fonctionne ? Encore une fois, ZÉRO infos sur leur site… On peut bien donner le prix à qui ont veut… Qui le saura ?
Pour des gens qui se veulent branchés… C’est pas fort!
Le journaliste pourra dire (de bon droit) que je n’y connais rien. Mais malheureusement, c’est pas lui qui nous l’aura appris dans son article…
Tu es un peu plus underground, il l’est un peu moins… Son show mérite d’être cité, pas le tiens, ton album sonne du béton, pas le sien… Quel discours nul! Les artistes de la marge ont tout mon respect et mon support, mais ce genre d’initiative tombe vraiment à plat.
Les galas Mimi, ce n’est pas une mauvaise idée en soi. S’il s’agit là d’un gala où les gens ne se prennent pas trop au sérieux et passent une belle soirée entre eux, pourquoi pas ? Toutefois, je doute fort qu’un tel gala permette au public de connaître ces groupes underground, car en allant visiter le site de ce gala, j’ai été déçue de constater qu’il semble avoir été surtout réalisé pour les gens concernés, ceux qui sont en nomination ou gravitent déjà autour de cette scène musicale.
En effet, en arrivant sur la page principale du site, on est d’abord amusé par la mascotte du gala Mimi. Un rat qui joue de la guitare… Hé hé, c’est la preuve que ces gens ne se prennent pas au sérieux. J’imagine déjà la scène… « Et le rat d’or est attribué à… »
Mais c’est bien dommage que les concepteurs du site ne nous proposent pas de faire connaissance avec les artistes en nous offrant la possibilité d’écouter quelques extraits de leur musique en mp3 ou en realaudio. Comment voulez-vous alors qu’on vote objectivement pour des artistes qu’on n’a jamais entendus ?
L’utilité du Gala Mimi semble être mise en question par certains lecteurs. Pourtant, dans un milieu culturel où s’éloigner de la norme rime souvent avec anonymat (et quand Star Académie est la norme), il est important qu’une culture alternative puisse s’affirmer un tant soit peu. Le marché musical québécois est exclusif, les producteurs étant très conservateurs, parce que le marché est trop petit pour qu’ils osent prendre des risques.
Un gala de ce genre pourra certainement aider certains groupes à se faire connaître d’un public plus vaste. Je suis sûr que le Québec fourmille de musiciens talentueux, de la trempe de Nirvana, System of a Down, Eminem… Mais dans un milieu où c’est impossible d’éclore, plusieurs vont mourir dans l’oeuf. Et la musique pop poursuivra son hégémonie…
Je suis bien content que Gwenwed ai fait paraitre leur nouvel album, je n’ai pas encore eu la chance d’entendre l’extrait 8mm du nouvel album mais j’ai très hate de l’entendre, on m’a annoncé que le groupe avait rafraichit sa musique, j’espère sincèrement que ce seras dans un contexte positif c’est à dire qu’ils vont garder leur ligné dans le rock rythmique car l’album précédent fait parti de mes préférés. Et pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, ils vont faire une prestation le 1er Mars au cabaret Music Hall , le spectacle est à 18:30, et c’est gratuit, je peux vous assurer que vous allez aimer cela si vous aimez la musique rock, moi je ne les manquerait pas pour tout l’or du monde.
Que c’est dommage cette critique complètement bâclée de l’album de l’Orkestre des Pas Perdus. D’habitude intelligents et fort justifiés, les commentaires d’Alain Brunet ont été coupés par une Marie-France Bazzo agacée, supposément, par les fausses notes de cette fanfanre « désobligeante » disait-elle. C’est la commentatrice qui ne savait trouver la note en ne laissant pas le critique compléter son commentaire de façon plus intelligente.
Cela ne tarit pas la hâte que j’ai de me rendre demain soir à la Sala Rossa pour entendre la fanfare populaire. Cette salle de concert n’en finit plus de présenter des spectacles d’une grande qualité, après Silver Mount Zion au début du mois et les Psycho Caravane le mois prochain, espérons que ce soucis de qualité se poursuive… On y trouve un bastion de créativité musicale indéniable.
C’est quand même incroyable la vitalité de la scène musicale montréalaise. On découvre régulièrement des groupes aux noms des plus exotiques, hétéroclites ou cosmopolites, et les prestations qu’on nous décrit nous titille et nous incite à aller voir et écouter pour découvrir.
Moi ce qui me plaît, c’est que l’idée de faire carrière est secondaire pour ces groupes de musiciens. On sent d’abord le plaisir et ça, ça fait du bien. L’industrie musicale est une business mais la musique est d’abord affaire de plaisir… partagé avec un public.
Je suis allé me promener sur le site de Montréal en lumière jeudi soir dernier et j’ai trouvé cela absolument merveilleux. J’ai vu des feux d’artifices pour la première fois de ma vie en hiver et pas mal beau de voir des feux juste au dessus du complexe Desjardins. J’étais pressée et je ne pouvais pas voir tout ce que le site offre mais je voulais absolument voir les feux d’artifices. J’y suis retourner en fin de soirée après mon beau spectacle de Jorane et il y avait des installations pour faire chauffée des guimauves, des saucisses hot-dog et autres, ou tout simplement pour se réchauffer mais comme il fait très beau cette semaine et aussi en fin de semaine c’est pas vraiment nécessaire de rester là mais pour se faire un petit gueuleton amusant c’est génial d’y avoir pensé.
Il y avait la glissade géante avec des trips que jeunes et moins jeunes avaient vraiment l’air de s’amuser, c’est vrai qu’elle n’est pas si grande que cela mais en plein centre-ville c’est vraiment un bon divertissement pour ceux qui n’ont pas l’occasion d’aller dans les endroits appropriés.
Ce soir c’est le grand soir, celui que tout le monde attend » la nuit blanche » il y a des spectacles de tout les styles mais ce qui m’intéresse le plus c’est la partie humour plusieurs humoristes connus et à connaitre et c’est gratuit, plusieurs spectacles un peu partout à toute heure et surtout la visite du musée d’art contemporain en soirée c’est vraiment une belle expérience.
Faudrait pas oublier le petit déjeuner convivial à 5h du matin au complexe Desjardins car si vous êtes comme moi après avoir vécu autant d’activité, ça donne la faim et un bon déjeuner avant le dodo toute la journée ça se prend bien.
Je trouve que l’emplacement du site est vraiment idéal pour ce genre d’activité et je vous conseille vraiment d’aller faire un petit tour avant que ça finisse car c’est un beau festival original.
Pourquoi tant de dégoût pour le gala des mimis? Avant de donner un jugement rabaissant pour quelquechose qu’on ne connaît pas, on est mieux de vérifier ou d’aller voir au moins une fois de quoi cela a vraiment de l’air. Les musiciens underground célèbrent leurs propres galas et le fait qu’ils n’auront probablement jamais de trophée au gala de l’adisq. Ils n’en voudraient tout simplement pas. Ce gala prend une forme d’évènement non-organisé plutôt comique. Pas de gros budget naturellement mais tout le monde y est heureux de célébrer cet évènement plutôt comique.
J’ai assisté à la Nuit Blanche à Montréal et j’ai été plutôt déçue. En effet, on nous offrait de prendre part à diverses activités auxquelles je rêvais d’assister, en plus de fournir un service de navette entre chaque point d’intérêt. Or, à quoi celà servait-il s’il nous était impossible de se déplacer. En effet, même en arrivant près d’une heure à l’avance, nous avons été accueillis partout pas des : désolé ! Y’a plus de place!
Et que dire du petit déjeuner convivial !!! La file d’attente dépassait de plus de 5 fois leur capacité !
Les organisateurs auraient dû prévoir un tel engouement et distribuer des billets à l’avance par exemple.
Ainsi, nous avons passé toute la nuit à marcher d’un événement à l’autre (ce qui était beaucoup plus rapide que d’attendre la navette et de faire tout le parcours) pour n’assister à presque rien.
Je fut bien déçue de tout ça, mais reste que l’événement fut un succès, que l’idée était fort intéressante (j’ai cru que nous aurions plus de chance vers 3 h00 du matin quand tout le monde serait parti, mais personne n’est parti !!! ) et que l’ambiance était partout à la fête.
Si l’on ne voulait assister qu’à un seul événement et y passer la nuit, le Festival était une réussite !!