Après de nombreuses années d'attente, voici enfin la sortie officielle du premier compact des Breastfeeders. Lancé sur Blow the Fuse (Le Nombre), l'album Déjeuner sur l'herbe présente 13 brûlots rock garage francophone légèrement Frenchy, mais surtout rentre-dedans. L'événement sera souligné le 10 mai au Cabaret dès 19 h 30 et le tout se terminera au Diable Vert spécialement réservé pour l'occasion avec les D.J. glam rock Lee-Lee L'Amour et Pat Lipstick.
Finale improvisation musicale
Les Sombres Héros affronteront les Gelés Royales lors de la grande finale de la Ligue Nationale d'Improvisation Musicale de Montréal. Menés par le capitaine Frédéric Boudreault, les Sombres Héros devront redoubler d'effort puisque les Gelés Royales de Nicolas Letarte présentent une fiche immaculée pour la saison 03/04. L'ultime rendez-vous a lieu le lundi 10 mai au Café Campus.
Finale Drummer Kombat
Les trois finalistes du Drummer Kombat martèleront pour la dernière fois les batteries du concours, qui transportera pour l'occasion son ring au Club Soda, le mardi 11 mai. Des prix d'une valeur de 35 000 $ seront remis et l'on promet également un solo de batterie de l'apocalypse alors que les experts de la percussion Guy Nadon, Nazyr Abdul Al Khabyyr et Paul Brochu s'uniront pour une prestation de 45 minutes!!!
La mise en demeure de la semaine
On apprenait cette semaine que le rappeur Crackeur Jack (disque local du 22 avril) avait reçu une mise en demeure directement de la maison mère de Frito Lay, qui commercialise le fameux pop-corn/arachides au caramel. De son Texas natal, la compagnie ordonne au Québécois de changer de nom, sans quoi des poursuites seront entamées. Une preuve supplémentaire de l'intérêt démontré par les Américains envers notre chère scène locale.
En vrac
– Le disquaire indépendant Les Anges Vagabonds (1899, avenue du Mont-Royal Est) présente son Cabaret Céleste le 7 mai au Lion d'Or avec Frank Martel et l'Ouest Céleste, Plywood 3/4, Jérémi Mourand, La Cage de Bruits, Ze Bouche-Trouz, Pascal-Angelo Fioramore, Marie-France Marcotte, Jean-Robert Bisaillon et l'apparition virtuelle de Michel Faubert.
– Trois lancements au programme cette semaine: le rappeur Narkoi pour l'album Il était une fois, le 8 mai à La Place à côté; la formation pop The Cararomance pour son disque Empty Picture Frames, le 6 à la Sala Rossa; et le groupe électro-prog-pop Boomeko pour son EP Tomorrow to Handle, le 10 à la salle O Patro Vys.
– J-F Lemieux et Karkwa se produisent au Va-et-Vient le 12.
On oublie souvent que de nombreux comédiens et humoristes ont commencé leur carrière en faisant de l’improvisation. En effet, je pense, entre autres, à Jean-Michel Anctil qui fait toujours partie d’une telle ligue et qui dit avoir appris plusieurs rudiments du métier en passant ses soirées à improviser avec des amis au secondaire. L’improvisation teste les réflexes et comme on ne sait pas d’avance ce que l’autre dira, il faut être prompt et avoir beaucoup d’imagination. Je crois donc qu’il est important d’aller encourager les jeunes qui s’adonnent à ce passe-temps. Qui sait s’ils ne deviendront pas les futurs Jean-Michel Anctil de ce monde ?!?!
La LNIMM (Ligue Nationale d’improvisation Musicale de Montréal) est toute nouvelle de cette année. C’est grâce aux billets VOIR gratuits gagnés que j’ai pu assister à l’un des matchs au mois de janvier pour la toute première fois. Un coup de foudre musical!
Le concept est excellent, en fait les bases sont les mêmes que la LNI.
J’y suis retournée chaque semaine depuis et la foule s’accentue de plus en plus. Un cas classique de bouche à oreille.
Je vous conseille donc d’acheter le billet (à un prix tout à fait raisonnable) de la finale à l’avance si vous ne voulez pas vous faire refuser l’entrée. Une atmosphère déchaînée soutenue du début à la fin par les 8 excellents musiciens des deux équipes est certainement la principale raison du succès de chacune de ces soirées. Vraiment, si qui que ce soit a jamais douté du talent des musiciens de la scène « underground » de Montréal et bien après une soirée à la LNIMM, les doutes se dissiperont à tout jamais!
Allez-y, prenez un risque, une excellente soirée se cache derrière les portes du Café Campus ce lundi 10 mai.
Vivement une deuxième année de la LNIMM avec encore plus d’équipes!
Enfin pour une fois je connais un couple qui couvre la scène locale montréalaise, je suis à l’aise, salut le beau petit couple sympathique, disquaire indépendant aux anges vagabonds, quand vous avez vagabondé dans le passage Robin de Saint-Hyacinthe, vous êtes passés chez moi pour acheter plusieurs dizaines de mes disques au laser, question de commencer à faire du ménage dans ma petite vie et de faire des affaires amicales avec vous deux.
Vous connaissez la musique et vous montez sans ailes au ciel d’un cabaret céleste où vous présentez un arc-en-ciel d’artistes à connaître, j’y serai pour vous saluer.
J’ai été voir le prix du gaz…94 cennes! À ce prix-là, je crois bien que je vais rester chez-nous! Je crois que je vais passer l’été à encourager des bands d’ici! S’il faut que je mette 175$ de mazout dans mon vieux bazou pour faire le tour des festivals, je ne suis pas sorti du trou! Ah! Ah! Comme disait Dédé Fortin..on va faire rouler l’économie!!
Sapristi ! Je sais plus où me lancer avec tout ça!
Pis c’est le gouvernement Charest qui dit que notre culture n’est pas essentielle et la met sur sa longue liste de coupures. Faut être aveugle, dans ce cas, sourd aussi (musique oblige) pour ne pas voir tout ce qui grouille de culture rien que dans la Métropole.
Aie! On n’a pas besoin des « Académies » avec leurs critères commerciaux et de « téléphone moi souvent à .50$ l’appel » pour voir ce qui est bon ou pas. Je me demande si ce n’est pas la politique que devrait mettre sur télé-réalité ou même encore d’avoir un gouvernement d’improvisation mixte avec nombre illimité de joueurs!!
Encore une fois nous avons ici une belle démonstration du manque de jugement que certains grands penseurs de ces multi-nationales nous démontrent de temps à autre.
On renvoie la balle jusqu’au Texas mais bien avant celui ci il faudrait chercher la grande gueule zélée qui de son petit bureau montréalais aura trouvé une façon noble de démontrer sa totale dévotion aux dirigeants, la preuve est maintenant fait que des lèches culs ont en trouve partout.
Un petit artiste local connu de sa famille et d’une poignée de gens qui se fait emmerder ainsi c’est pas seulement un manque de jugement c’est un manque d’intelligence. On parle d’un surnom ici, je doute fortement que l’acte de naissance de ce jeune homme contienne comme prénom Crackeur, et vous ?
Je me questionne ici, est ce que Culinar paie des redevances à la succession de Mae West ?