Je me répète en vous disant que la 16e programmation extérieure des FrancoFolies pouvait se comparer à un immense carnaval émergent. Reste que le pari relevait de l'audace.
Chez les plus de 35 ans rencontrés, la réaction en début de festival s'avérait quasi unanime: "J'irai aux Francos, mais je n'ai aucune idée de ce que je vais aller voir." Résultat: en seulement 10 jours, les artistes de la scène locale sont entrés en contact avec plus d'oreilles qu'au cours des deux dernières années. Touristes, curieux, pères, mères et fans de Mathieu Gaudet sont devenus pendant plus d'une semaine des adeptes de la scène locale, s'arrêtant devant le hip-hop de Ruffneck ou la chanson gitane de Cannabistro. Dans des conditions différentes, combien d'entre eux se seraient entassés à L'Escogriffe pour voir Pépé et sa guitare?
Un constat quotidien, mais encore plus frappant lors du concert des Trois Accords, qui ont littéralement fait exploser les clôtures de la Zone Bleue. Si plusieurs fragments de foule semblaient connaître la totalité des textes par cœur, d'autres sections cherchaient encore un sens à toute cette mascarade. Samedi dernier, Safwan demandait même aux habitués d'Akuma de montrer aux curieux ce qu'était un vrai mosh pit hardcore. Bravo d'ailleurs à ce même Safwan, qui a traduit les paroles d'Everything en français pour l'occasion.
Gageons aussi que l'industrie s'est posé des questions en constatant que Polémil Bazar, qui ne jouit absolument pas des avantages associés aux billets verts (pub dans le métro, large diffusion sur les ondes commerciales, postes d'écoute en magasins, affiches en vitrines), a su attirer autant de spectateurs, sinon plus, que Caroline Néron. L'industrie du disque québécois doit être revitalisée à grands coups de sang neuf créatif. Les Francos l'ont bien compris. Chapeau aux programmateurs et chapeau à vous, musiciens, qui avez complètement assuré.
Pour moi, cette abondance s'est transformée en véritable marathon. Ainsi, le mardi 2 août, après d'agréables moments avec Vincent Vallières, j'ai vu Le Nombre souffler ses nouvelles déflagrations rock avec force, y allant même de pointes à saveur écolo et humanitaire: "Tout le monde va bien? Tout le monde a fait son pipi matinal dans de l'eau potable?" s'est exclamé Ludwig Wax.
Clin d'œil particulier à Mara Tremblay, qu'on a pu voir à trois reprises au cours du festival, elle qui ne figurait pourtant nulle part dans la programmation. Ses duos avec Vincent Vallières, Thomas Fersen et Les Chiens (alors qu'elle a entrepris avec Éric Goulet une reprise francophone de Love Hurts de Nazareth) ont à tout coup fait planer un vent de fraîcheur sur les concerts.
Big up! également à Buzzy Bwoy, Ruffneck et Dirty Taz. Le clan BBT, en concert le 3 août, bénéficie visiblement d'une crédibilité capable d'attirer un auditoire aussi participatif que nombreux (1500 spectateurs). Son adaptation québécoise d'influences américaines n'y est certainement pas étrangère.
Les frissons ont aussi gagné l'énorme foule entassée pour observer Groovy Aardvark le samedi 7. Peut-être est-ce parce que le groupe a profité de l'occasion pour annoncer sa séparation officielle, prévue pour 2006? Il n'en demeure pas moins que l'ambiance flottant sur la Zone Bleue nous ramenait à la grande époque de Groovy. Avant d'entreprendre une dernière tournée provinciale qui les occupera en 2005, Vince Peake et sa bande ont joué avec Loco Locass le nouveau tube Libérez-nous des libéraux, en plus d'inviter Marc Vaillancourt pour Le Petit Bonheur. (Parlant de Vaillancourt, soulignons que Blasting All Rotten Fuckers se réunira le 3 septembre, l'instant d'un seul concert. L'événement aura lieu au Spectrum en compagnie des Ghoulunatic, Vulgar Deli et Atheretic.)
J'ai ironiquement terminé mon festival aux OffrancoFolies qui, lors de leurs trois soirées d'activité, ont réussi à convaincre une bonne centaine de jeunes de découvrir les talents encore plus obscurs de la scène montréalaise. Samedi, Stop y livrait une solide prestation punk, et déjà, on rêvait de voir le groupe sur une scène extérieure aux Francos 2005…
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Les vacances mais…
Scène locale fera relâche le 19 août, mais histoire de ne pas vous laisser passer le reste de vos soirées estivales devant le téléviseur, voici quelques suggestions de concerts à voir d'ici septembre:
–Volume 10 donne le coup d'envoi de sa tournée québécoise le 14 août au Sergent Recruteur.
–The Hooks (rock'n'roll grinçant) lance son album avec Bloodshot Bill le 19 au Petit Café Campus.
-Grosse soirée le 20 août, alors que Floating Widget présentera son stoner rock au Petit Campus avec Redsun, que les Abdigradationnistes seront au Café Chaos et qu'Afrodizz jouera au Swimming.
–The Couch Addiction, Young and Lost, Second Twelve et Breathless Scream réjouiront les adeptes de punk et de ska le 21 à l'X.
–Atach Tatuq, DTM, L'Assemblée et Papaz coloreront de hip-hop le Festiblues du Parc Ahuntsic le 22 dès 16 h.
– La formation country St-Sipoplette formée de Domlebo Ouellette, Sunny Ouellet et Chantal Ouellette investira l'Escogriffe les 18 et 25 août en compagnie de Stefie Ouellet, Dumas Ouellette, Luc Brien-Du-Pont-Ouelèt (France), la Cantine ainsi que le technicien de son Ti-Jo Ouellette, fraîchement sorti de prison. Prometteur!
-Finalement, le concours Indie Rock du Swimming tiendra sa grande finale le 24.
Il est vrai de dire que les francofolies sont un festival, en 10 jours j’ai eu la chance de voir les groupes Papillon(2X), Les respectables(2X), le Karlof Orchestra, Les 3 accords, prototype, le nombre, Vincent Vallières, polémil bazar, Hugo Lapointe, Capitaine révolte, Vulgaires machins et Groovy Aardvark. Je n’ai regretté le déplacement dans aucun de ces show mais je n’ai pas de quoi me vanter car il n’y a que deux groupes dans ce groupe que je ne connaissais pas c’est à dire Polémil Bazar et prototype. Les francofolies à chaque année est un succès assuré, je ne sais pas si c’est psychologique mais on dirait qu’il y a quelque chose dans l’air qui fait que les franco sont magique coté ambiance, peut-être mettent t’ils de la drogue dans l’air qu’on respire, un chose est sur c’est que je ne manque jamais les francofolies car on y retrouve du plaisir assuré.
Oui, je dois avouer que lorsque j’ai lu la programmation ds francofolies, j’ai été très déçu. Demeurant au centre-ville, je n’avais quamd même pas le choix et je me devais d,aller faire mon petit tour à ce festival. Ma plus belle découverte a été un petit groupe européen comparé à Rage against the machine. De la bonne musique en français sur la scène de la zone Labatt! Il y avait toute une atmosphère sur scène et il n’y avait pas trop de gens. Dommage qu’il n’y avait pas plus de gens qui connaissait ce petit groupe vraiment excellent.
Ma découverte des francofolies est sans contre dit Galant, tu perds ton temps. J’ai été très surpris, en fait j’ai adoré. Cinq filles Un tapeux de pied et percussioniste. Rien de plus. Du chant à la Charbonniers de l’enfer. Des textes très drôle, un set bien construit et bien rodé. Reste à ce que 2 des 5 filles se dégènent un peu et ça pourrait faire un tabac. Très peu de voix fémine font dans le trad, le répertoire a été peu visité je crois. Un avenir prometteur pour ce groupe.
Pour ce qui est du Nombre, le problème c’est qu’après 10 minutes de show on a tout vu. De pareil au même, aucune variation. Le chanteur est toujours aussi wanna be et on comprends jamais trop ses jokes et petites allusions (comme celle sur ceux qui ont voter pour le Bloc…)
J’ai beaucoup apprécié les francofolies cette année, j’ai eu la chance d’assister tant à des spectacles intérieurs que extérieur et je ne me suis aucunement lassé d’aucun des évènements offerts. Le summums cette année reste le spectacle des 3 accords qui ont offert un spectacle grandiose malgré le peu de contenu qu’ils ont, mais tout le monde connais déjà toutes leurs chansons par cour et c’est ce qui a fait que le spectacle était magique, Un peu comme le spectacle des Cowboys Fringants l’an dernier.
Une chose qui m’a déçu est la hausse de chanteur de la France que personne connais par exemple Thomas Fersen qui à été l’artiste qui a mérité le show surprise, un chanteur de France que personne connais, je crois sincèrement que 1000 artistes du Québec méritaient mieux que lui pour avoir ce privilège ou encore des groupes Hip Hop qui ne chantent qu’en anglais, ça me déçoit un peu du principe car je croyais que les franco étaient la fête des chanteurs québécois francophones.
Quel souffle d’entendre parler des Trois Accords (succès surprenant s’il en est un) ou Le Nombre. Ça nous change des chanteurs à vocalise produits à la chaîne dans des studios d’enregistrement. Plus que lors d’éditions précédentes, il semble que ces Francofolies aient laissé une place plus qu’enviable à tous ceux qui ne jouent pas à la radio, à tous ceux qui nous ont fait vibré et qui ont encore quelque chose à dire, à tous ceux qui ont gratté leur fond de tiroir pour finalement enregistrer leurs compositions.
Les gens ne savaient pas où donner de l’oreille, les concerts se bousculant. Une belle vitalité pour Montréal.
Cette année, comme à chaque année, j’avais bien hâte au dévoilement des Francos, car normalement, il y a toujours de bons bands et des bands qu’on a entendu vaguement parler d’eux et qu’on veut aller découvrir. Pour l’édition 2004, je suis allé voir les spectacles de Thomas Hellmann, Karlof Orchestra, Les Ogres de Barback, Oliv’ et ses noyaux, Polémil Bazar, Marco Calliari, Fermin Muguruza, Vander et le Royal Bass Ma Boom, Dobacaracol, Groovy Aardvark, Colectivo et Anonymus. Parmi tous ces shows, je les connaissais tous, donc c’est certain que je les ai adorés étant donné que j’avais déjà entendu leur matériel, d’autres moins et d’autres par coeur. Mentions honorables à Polémil Bazar (qui sur la grosse scène ont montrés de quoi ils étaient capables), Oliv’ et ses noyaux aussi ont été énergiques et très comiques, il y avait une belle complicité avec le public (et leur musique gitane-française-flamenco faisait danser), Dobacaracol (ex-choristes de Kaliroots) m’ont surpris (je n’avais qu’entendu leur ancien stock, mais ont joués du nouveau qui paraîtra sur leur prochain album, du bon reggae énergique) et Anonymus ont été une fois de plus précis et ravageur. Le show se faisait au Metropolis et le son était impeccable, il fêtait leur 15e année et faisait leur show de façon chronologique, commencer avec »Ni vu, ni connu » pour finir avec »Daemonium ». Ils passaient environ une demi-heure par disque et faisait les incontournables. Et avant chaque album, le groupe en parlait à travers des entrevues et des vieux films montrant leur début dans la scène métal au Québec.
Parmi mes déceptions, je n’ai pas accroché sur le Kitchose Band, ni sur Karkwa et Thomas Hellmann a fait un show très ordinaire. Mais bon, il y a eu de meilleurs moments que de plates, donc on peut dire mission accomplie pour les Francofolies de 2004 et espérons que 2005 en sera une toute aussi bonne !!
Bien que la programmation des Francofolies 2004 était truffée de groupes moins connus, je n’ai que des félicitations à faire aux directeurs de la programmation du festival. L’édition de cette année était une preuve qu’il est possible de bien réussir un festival de musique en y faisant jouer des groupes moins connus, plutôt émergeants.
Je dois l’avouer, en regardant l’hrraire quelques jours avant de m’y pointer, je n’ai pu m’empêcher de me réjouir d’y voir autant de groupes que j’aime, sans même penser que la programmation était plutôt audacieuse et peut-être composée de moins de gros groupes locaux « alternatifs ». Bref, ce n’est qu’en discutant avec des amateurs de musique rock alternative que je m’en suis aperçu. On me fit remarquer que par les années passées, des groupes comme Grimskunk, Anonymus, Groovy Aardvark (qui a dailleurs donné, il paraitrait, une prestation des plus énergique, à laquelle je n’ai pu malheureusement assister) étaient plus présents que cette année. C’est simple, les artistes intéressants cette année étaient plutôt inconnus… du moins, pour le grand public.
Ainsi, il aura fallu avoir une certaine volonté de découvrir de nouveaux groupes, nouveaux du moins pour la plupart des gens, pour bien apprécier la programation des francos 2004.
Des prestations comme celle de l’ex-Chick’n Swell Daniel Grenier (accompagné de Mara Tremblay à la basse) avec son folk-rock aux accents légèrement country, celle de l’irrévérencieux Karlof Galovski et de son Orchestra, celle des énergiques Trois Accords, ainsi que la presation de Marco Calliari avec ses balades italiennes, entre autre, auront fait de cette édition 2004 des francos une fête de la chanson francophone plus que réussie.
Par contre, petit bémol par rapport à cette étrange décision d’avoir mis la scène Trad dans un « pit de garnotte », franchement inconfortable. Finalement, mon seul regret aura été d’avoir dû manquer plusieurs gros spectacles.
Des festivals comme celui des Francofolies de Montréal sont absolument nécessaires pour la musique d’expression française qui a besoin des effets de la synergie qui se développe à ces occasions pour pouvoir progresser, ou à tout le moins pour tenter de se maintenir dans un marché où l’anglais a de plus en plus l’oreille des auditeurs, et cela, partout dans le monde. Alors, peu importe les étiquettes que l’on peut accoler aux musiques de ceux qui s’y produisent, si dans leur genre ils sont de la catégorie de ceux qui y excellent, ou même s’ils utilisent parfois une autre langue que le français, pourvu que le ton final de la fête soit celui de la chanson d’expression française. Ces contacts et ces métissages ne peuvent que favoriser l’émulation entre artistes venus d’horizons et de cultures différentes, ou qui se produisent dans des créneaux de composition forts divers, de même qu’ils développent l’oreille des auditeurs qui apprivoisent leurs musiques à partir de cadres d’écoutes qui favorisent l’abolition des frontières entre les genres. Montréal offre évidemment un cadre très propice pour cet enracinement de la chanson francophone dans le monde. En somme, pour la production de cette année comme pour celles d’avant, on peut dire des Francofolies, mission accomplie.
Cette année, la programmation des Francofolies a été très audacieuse et a su, selon moi, plaire à une grande majorité des gens.
Tout d’abord, sur la scène principale, j’ai eu le privilège de voir le spectacle de Yann Perreau qui s’est avéré à être l’un des meilleurs spectacles extérieurs que j’ai eu la chance de voir depuis longtemps… et ce malgré la pluie qui n’a cessé de tomber.
Sur cette même scène, j’ai également vu le spectacle de Vincent Vallières qui a lui aussi offert une excelente prestation, notament la pièce en duo avec Mara Tremblay qui est venue faire son petit tour tout comme elle l’a fait lors du concert extérieur de Thomas Fersen, spectacle-surprise qui fut un beau cadeau de la part des Francofolies.
D’autre part, sur la scène Hip, j’ai assisté au concert du groupe montréalais ?Alice! qui nous ont offert un spectacle à la hauteur de leur dernier album. Cette fois, c’est Karlof Galovsky qui est venu faire son tour avec ?Alice! et, contrairement à son spectacle qui avait eu lieu quelques jours auparavant, il ont su faire du vrai bon rock.
Par ailleurs, comme plusieurs milliers de personnes, j’ai assisté au spectacle des Trois accords qui ont également offert un spectacle unique. D’ailleurs, ils ont présenté plusieurs (courts) titres inédits dont je ne me rappelle plus les noms à l’exception du remix de Summer on 69 de Bryan Adams qui, selon moi, a été le clou du spectacle !
Pour ce qui est des spectacles intérieurs, j’ai eu l’immense chance de voir le fameux concert de M dont on disait tant de bien (avec raison) et, grâce au programme de billets gratuits, j’ai assisté à l’excelente prestation des Chiens.
Plusieurs autres groupes et artistes succitaient mon intérêt mais le manque de temps ou les conflits d’horaire entre les spectacles ont fait en sorte que je ne puisse pas tout voir. Parmis ces derniers, l’on retrouve notament Marco Calliari, Fermin Muguruza, Albin de La Simone, Syncop, Pépé et sa guitare, Daniel Grenier et autres.
Pour moi, c’est bien simple, les Francos de cette année ont été magistrales ! Comme il est vrai que je m’intéresse grandement à la relève française et que je n’attends pas que les disques des nouveaux artistes aient traversé la mer pour les découvrir, je connaissais déjà presque tous ces fabuleux artistes de l’Hexagone que les organisateurs des Francos ont invités cette année. Mais si j’avais eu grand plaisir à écouter le premier album de Tété (le deuxième me plait moins), Cali, Jeanne Cherhal, la Grande Sophie, la Rue Ketanou et quelques autres sur disque, c’était pour moi une occasion inespérée de venir les voir jouer en public.
Je ne sais pas si vous en avez conscience, mais nous avons une chance inouïe de pouvoir applaudir GRATUITEMENT des artistes certes peu connus ici, mais déjà bien établis en France. Du côté québécois, c’est Karlof Galovski et son orchestre démoniaque qui aura été mon plus gros coup de coeur. Certes, ce n’était pas la première fois que je les voyais en concert. je dois même avouer que je les ai trouvés meilleurs lors de leur concert de cette année au Cabaret. Mais ils étaient tout de même électriques et diaboliques à souhait, et dans la foule nombreuse de ce spectacle aux Francos se trouvent certainement plusieurs personnes qui ont découvert Karlof ce soir-là et sont depuis des fans éternels… C’est aussi à ça que ça sert, les Francofolies ! Permettre à la relève de se faire un nom en lui offrant la possibilité de se produire devant une foule qui ne se déplacerait jamais en si grand nombre s’il lui fallait payer.
J’ai d’autant plus apprécié la programmation des Francos qu’on y a laissé toute la place aux artistes de talent et qu’on a soigneusement évité d’être trop racoleur en « star-académisant » l’événement. Bravo aux Francos, et vivement l’année prochaine !
Quelle belle programmation pour les Francos 2004 ! Pas de trop d’artiste Kétaine qui nous bombarde de surdose de suplémantaire à longueur d’année. De la vrai musique Francophone, et non comme certain l’appelle la « relève », non la vrai culture Quebecoise. Mon coup de coeur au spectacle exterieur va aux trois accords et mon coup de coeur au spectacle interieur va à l’incroyable super star du rock: Ludger. Quel show !
Dernièrement recrutée par un magazine qui faisait des sondages pour savoir l’impact des Francofolies sur la population, j’ai répondu avec enthousiasme et bonne humeur à une centaine de questions, soulignant fièrement que la cuvée 2004 avait une teneur riche et énergisante.Fan inconditionnelle de ces scènes extérieures gratuites j’ai du parfois me partager entre plusieurs endroits pour pouvoir absorber une infime quantité de tout tant ma soif de découverte était grande!Bien sûr il y a TÉTÉ, un spectacle chaud et chaleureux que j’ai vu au Spectrum. Il y a eut Thomas Fersen qui a fait une prestation plus excitante et enivrante en extérieure pendant son show gratuit qu’au Spectrum la veille.Nous avons pu même converser longuement avec les musiciens et mon fils était aux anges.Ouah Fersen! Tout le monde sur le site sait que je l’adore! Et puis la rencontre avec Cali, l’inoubliable et chaleureux Cali, qui s’est jeté dans la foule courant à droite et à gauche pour donner la chance à tout le monde de le toucher.Vraiment c’était LÀ, le bonheur.Mais il y a eut aussi« le Nombre, la part des quêteux, le polémil bazar, le groupe Alice etc.Et bien sûr le show d’Andrée Watters qui a mis mon ado fille dans un état de transe, de frénésie. Elle a même eut la chance de discuter avec l’artiste et de se faire dédicacer son CD! Le rêve quoi pour une ado! La scène de Hip Hop a séduit mon ado gars ainsi que les compétitions de BMX et de skate.
Ce qui était génial aux francofolies c’est qu’il y en avait pour tous les goûts, pour les grands pour les petits, pour les familles et les personnes âgées.
200 spectacles dont 50 gratuits cela semble complètement ahurissant! Plus de gratuits que de payants! Montréal tu me sidères et tu m’enivres, j’ai fait toutes les scènes et tous les soirs!
PS: le gardiennage a particulièrement été fructueux pendant les franco et mon fils a fait durant cette période de nombreux contrats!
Comme quoi les Francofolies ça rend tout le monde FOU.
Je crois effectivement que les francofolies nous ont offert une excellente programmation cette année avec beaucoup de variété et plusieurs nouveaux visages. J’ai par contre été déçu par le spectacle de clôture (Yann Perreau, Marc Déry et Ariane Moffatt). Pour avoir déjà vu chacun de leurs spectacles, j’ai vraiment eu l’impression qu’ils n’ont fait que nous livrer, un après l’autre, des extraits du même spectacle qu’ils offrent depuis déjà un certain temps à travers le Québec (du moins pour Déry et Moffatt). Les invitations mutuelles à venir partager la scène le temps d’une chanson n’auront pas surpris ceux qui étaient présents à Lachine le soir de la Fête nationale… Honnêtement, je pensais assister à un spectacle unique et différent, avec des surprises et des invités spéciaux mais il ne s’agissait malheureusement que de trois spectacles écourtés, enfilés un après l’autre et séparés d’un intermède publicitaire pour ploguer le dernier album de Stefie Shock. Bref, j’ai vraiment l’impression que le spectacle n’a pas levé. Voici quelques signes qui ne trompent pas: j’ai jasé presque tout le long du spectacle, mes voisins aussi, il n’y a eu que très peu d’applaudissements après chacune des prestations et il n’y a pas eu de rappel (à moins que je ne m’en sois pas rendu compte!). J’aime beaucoup ces trois artistes québécois mais je ne crois pas qu’ils ont fait un spectacle de clôture à la hauteur des francofolies de 2004.
J’ai bien aimé les francofolies de cette année. Je crois bien que chacun y a trouvé quelque chose à aller voir et entendre. Beaucoup d’artistes m’étaient encore inconnus jusqu’à temps que je les vois aux Francofolies. Et bien j’ai pu faire de très belles découvertes, que je n’aurais pu faire autrement.
Chapeau aux francofolies et merci pour les belles découvertes.
C’est en lisant ce résumé des spectacles que je me rends compte que les Francofolies de Montréal ont vraiment dépassé en qualité le Festival d’été pour ce qui est des spectacles faits par des Québécois. En effet, les Francofolies ont opté pour faire des spectacles de la relève, avec des artistes de qualité. J’aurais particulièrement aimé voir les soirées où Mara Tremblay était en duo avec d’autres artistes. Nul doute que cela doit faire un spectacle qui sort de l’ordinaire. J’aurais bien aimé revoir Akuma aussi, un groupe né des cendres de Banlieue Rouge. Je suis aussi content du fait qu’on permet aux gens de découvrir des nouveaux artistes. Cela leur montre qu’il y a bien du talent aussi et qu’il faudrait peut-être mieux l’appuyer.
Comme a chaque année , les francofolies de Mtl savent nous prendre de la bonne manière.Des bands connus et commerciales ainsi que des trésors cachées qui sont enfin reconnus par le public.Jai remarqué que plein de bands viennent de l underground quebecois (karlof,alice!,prototypes et autres ). Surprenant et intriguant.Le comité de sélection est sans doute ouvert a tous les styles car a la longue c est tannant de toujours voir les memes oldies (Pierre Flynn , Rivard , Valiquette et toutes la ribanbelle).Pour ce qui est des shows que jai vus et appréciés,les 3 accords m ont épaté par leurs aisance sur scene .Pour les connaitre depuis 1 an jen revenait pas qu eles gens connaissaient leur chanson déja!!!Les Respectables ont fait sauté la baraque avec leurs multiples hits . Mon coup de coeur est sans aucun doute les Vulgaires Machins et Capitaine Révolte.Incroyable de voir les Vulgaires sonner autant , ces gars la sont du pour une carrière mondial car ils s harminisent entre eux sans difficulté.Le Karlof orchestra mont surpris aussi avec un son moins lourd et plus distinctif quauparavant. Jai déja hate au franco 2005 qui vont nous surprendre avec des bands qui rockent avec précision et distinction!!!
La programmation était très diversifiée et très enrichissante et les artistes en sont sûrement sortis plus grands car maintenant certains noms sont sortis de l’ombre et de l’anonymat total. C’est dommage que ce festival viennent après deux très gros festivals car les touristes en visite doivent un jour repartir car les vacances à Montréal c’est pas donné non plus. La température était égale à elle-même cette année ni trop chaud, ni trop froid, ni trop ensolleillée, ni trop pluvieuse comme le reste de l’été quoi |
Mon opinion pour le déficit c’est que le festival devrait charger un petit montant de $2. par personne par jour pour permettre de ne pas être en déficit et en donner encore plus aux spectateurs. Les fêtes de la Nouvelle-France à Québec chargeait $7 avec un effigie et le taux de participation est très bonne, le festiblues aussi chargeait $2. et la parc était pas mal plein le premier soir un soir de semaine (jeudi).
Mais c’est vraiment formidable d’avoir la chance d’habiter la banlieue de Montréal car nous n’avons pas les désagréments des embouteillages et des foules mais la possibilité d’aller partout en métro et d’être au creux de l’action.
Avant le Festival, j’ai lu le programme détaillé des spectacles extérieur, je ne pouvais pas d’avance m’emballer pour des artistes nouveaux à connaître, mais j’ai constaté l’absence de Jamil et de Ginette, deux artistes fabuleux, çà m’a déçu tant pour eux que pour le public qui les auraient sûrement appréciés autant que moi quand je les ai vus en salle ce printemps.
Pourtant tous les deux ont sorti un nouveau CD il y a quelques mois, leurs prestations auraient passablement amélioré le chiffre de leurs ventes, est-ce un manque de disponibilité,un oubli ou une discrimination volontaire, allez savoir, on connaît la chanson. Alors j’y suis allé deux soirs, j’ai découvert Fred, sympatique jeune homme français aux textes variés sur des rithmes urbains similaires, ce ne sera pas le fils spirituel de Claude Nougaro, peut-être avec le temps. Et comme Voir avait mis en page couverture le chanteur Cali, je suis allé tester son calibre, beaucoup de musique instrumentale pour quelques paroles répétées at nauseam, il a beau avoir le look d’un Gérard Lenorman jeune, il a le répertoire et la coupe de cheveux en cascades, il y a de la place pour l’amélioration s’il en a la volonté, j’espère pour lui, sinon comme bien d’autres avant lui, sa carrière va se terminer sur un pit de sable, la guitare dans les nuages. Enfin la température inclémente n’a pas attiré autant de festivaliers qu’on le souhait, cependant l’amélioration et la diversité des concessionnaires pour un meilleur choix de la nourriture sur le site, attirerait le monde beau temps, mauvais temps, car la grosse saucisse tiède dans un pain mou chauffé à la vapeur, mangée debout tenant le parapluie de l’autre main, je perd le file de la chanson et il m’est impossible d’applaudir. Et tant qu’à y être, dommage qu’on n’est pas eu la chance de vivre le happening du groupe La rue Kétanou, dans l’une des rues fermées pour les circonstances, je ne me serais pas plaint si la bière d’un danseur fêtard m’avait mouillé la chemise.