Chaque automne apporte avec lui l'assemblée générale de la SOPREF, qui informe les nombreux membres de l'organisme et leur permet de prendre part aux décisions qui marqueront la prochaine année de la Société pour la protection de la relève et de l'espace francophone. Toutefois, l'édition 2004, qui se déroulera le 24 octobre au Café Chaos, confrontera les membres à une décision sur laquelle ils n'ont aucune prise: la démission du fondateur et premier directeur général de la SOPREF, Jean-Robert Bisaillon, qui conservera par contre un titre de bénévole au conseil d'administration. Forcément, une restructuration s'impose et la lourde tâche de succéder à M. Bisaillon sera confiée à David Laferrière, à qui l'on doit en grande partie la branche Local Distribution de la SOPREF. Dans la même foulée, Annie Massicotte (bien connue dans le milieu pour ses talents de gérante, de relationniste et d'organisatrice) deviendra la nouvelle permanente à la coordination de la distribution. Débutant à 13 h et ouverte à tous, l'assemblée générale de la SOPREF est l'occasion pour ses membres de présenter de nouveaux projets qui dynamiseront la scène locale.
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LE RETOUR DE LA LIMM
La Ligue d'improvisation musicale de Montréal lance sa saison 2004-2005 ce lundi 25 octobre au Café Campus. Agrémentée de quelques nouvelles recrues (Mara Tremblay, Martin Lizotte, Luc Bonin, Tommy Babin et Michel F. Côté), la LIMM compte dorénavant une cinquième équipe, qui s'ajoute aux quatre autres noyaux de joueurs, remaniés cette année pour plus de défis. L'affrontement de lundi mettra aux prises la force éclectique des Bruns (Sébastien Croteau, Rémi Leclerc, Fred Boudreault et Alexis Messier) et celle plus mélodique des Jaunes (Luc Bonin, François Chauvette, Marie-Soleil Bélanger et Tommy Babin).
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LA PHONOTHÈQUE ET LES RADIOS INDÉPENDANTES
La Phonothèque québécoise, qui célèbre ses 15 ans cette semaine à la Cinémathèque (programmation complète au www.cinematheque.qc.ca), offre sur son site une histoire de la radio communautaire et universitaire à Montréal. Le musée du son y propose même une multitude d'extraits sonores venant des archives de quelques radios indépendantes (CIBL, CKUT, CINQ). Vous y trouverez de nombreuses entrevues, et même des segments de vieilles émissions de RBO diffusées à CIBL. De beaux moments d'histoire (www.phonotheque.org).
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LES ÉCHOS DES LOCAUX
-Le DVD Montréal en feu, avec lequel New Romance for Kids nous aguiche depuis un certain temps, sera finalement disponible le 16 novembre. Au menu, spectacles et entrevues du Nombre, des Planet Smashers, d'Anonymus, des Sainte-Catherines, des Frenetics, de Grim Skunk, de Malajube, d'Issue Sixteen, et plus.
-L'Esco a finalement reçu son permis de concerts et recommencera à présenter de nombreux artistes d'ici peu. Le 26 octobre, le bar de la rue Saint-Denis lance d'ailleurs ses soirées rock gratuites, Les Mardis Terreur et Minijupes. Luc Brien (Breastfeeders), Karine (Comme un homme libre), Izzy Way (Navajo Code Talkers), DJ Royal Bungalow (Mod's) et Meaghan se chargeront des platines dès 22 h. Aussi les mardis, en collaboration avec l'Institut d'harmonica de Montréal, l'Esco offre gratuitement dès 18 h des concerts blues, où différents harmonistes se joindront au house band, Riverside.
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CONSEILS CONCERTS
-Grosse semaine pour le Va-et-vient. Le petit bistro du quartier Saint-Henri présente Dibondoko (afro-soul) le 21; Manouche (chanson gitane tzigane) le 22; Les Chiens (rock) le 23 et Gwenwed (rock) le 28.
–Pépé (folk) investira le Cabaret Music Hall accompagné de sa traditionnelle guitare le 21.
-Le guide Abdigradationnistes canadien partage ses groupes alimentaires. Le 22 à la Casa Del Popolo, les produits céréaliers, avec Geneviève et Matthieu (musique déjantée).
-Le Festival Nu Jazz présente Artist of the Year (électo-funk) le 23 au El Salon.
-Après un timide retour l'an passé, WD-40 ressurgit à nouveau pour célébrer cette fois le retour de Jean-Lou. Les excellents Gutter Demons et Crybaby Killers partageront l'affiche le 25 aux Foufounes Électriques (rock-punk).
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DISQUE LOCAL
CATBURGLAZ
L'ALBUM FRANÇAIS
(SEVEN SEAS ENTERTAINEMENT / SELECT)
Comme l'indique le titre de ce deuxième compact de CatBurglaz, le trio a délaissé l'anglais du salué disque Code 022 pour accoucher d'un album majoritairement francophone qui n'épargne personne. Le groupe profite en fait de l'occasion pour lancer des messages incendiaires qui, grâce à la langue de Molière, auront une plus grande portée sur la scène musicale. "Tu blastes notre album chez toi tout le monde trouve ça fat / La minute que ça joue à CKOI tout le monde trouve ça wack / Pourtant c'est la même track qui vient du même album / Pis tu vas nous traiter de sell out quand on va être platinum / C'est pour ça que le rap de Montréal reste local", peut-on entendre sur Marche, marche. CatBurglaz brasse la baraque, parfois avec humour, et offre avec le disque un DVD comprenant vidéoclips et entrevues. 3.5/5
J’ai assisté à plusieurs rencontres l’an dernier ainsi qu’au festival de jazz cette été, et je trouve le concept vraiment vraiment intéressant. Tu ne sais jamais a quoi t’attendre de la part de musiciens. L’arbitre donne ses ordres et à 30 seconde d’avis, les musiciens invente une chanson sur le champ !!! C’est vraiment là que tu peux voir la qualité des musiciens, ont dirait que le résultat a été pratiqué pendant des mois alors qu’ils inventent au fur et a mesure sur la scène pour vous.
Venez entendre de petits chef d’oeuvres qui seront joués pour vous une seule et unique fois !!
Allez-y !!!!
Je commençais à me demander s’il n’étais pas mort!!! Le show de lundi est à ne pas manquer!!! J’espère que c’est un retour définitif!
Gutter Demons vont sans doute nous offrir une prestation exceptionelle comme toujours. Ils sont selon moi un des groupe les plus prometteurs de la scène underground!!!
J’assiste depuis toujours à chaque année à quelques compétitions de la Ligne Nationale d’Improvisation, mais des connaissances, presque des amis en devenir, me parlent de la Ligue d’Improvisation Musicale où des instruments chantent, se parlent, se répondent au Petit Campus et çà m’intrigue, çà me tente, même si je vais être porté à comparer avec le jeu inventé par Robert Gravel, mais il faut savoir évoluer, agrandir ses horizons et comme la musique adoucit les moeurs, je vais assouplir mes critères et si je n’aime pas leurs improvisations, il doit y avoir des claques en caoutchou dans la salle pour manifester et chahuter un peu. Partez la musique, j’ai payé mon billet pour avoir du plaisir.