TÊTE À TÊTE AVEC UNE… SALOPE
Groupe: Dorothée est une salope
Années d'expérience: 3
Style: Punk rock mélodique
Dorothée est une salope… honnêtement, vous pensez garder ce nom encore longtemps?
Mathieu Genest (chanteur): "On se dit parfois qu'il faudrait le changer, mais pas pour l'instant: on aime la blague. Chose certaine, ça capte l'attention des gens. Mais je travaille dans un magasin de disques et je vois souvent des mères acheter pour leurs enfants le disque des Trois Accords, je ne crois pas qu'elles feraient la même chose pour Dorothée est une salope."
Justement, à cause de vos textes loufoques et de vos mélodies accrocheuses, on vous compare fréquemment aux Trois Accords en version plus vulgaire…
MG: "Les gens devraient écouter notre album au complet avant de nous comparer à eux. Et même si ça se ressemble, la Californie nous a donné une cinquantaine de groupes punk identiques au milieu des années 90; il y avait de la place pour tout le monde. Puis non, nous ne sommes pas vulgaires, Mononc'Serge est vulgaire."
Tout comme ceux des Cowboys Fringants, vos textes dépeignent parfois des portraits stéréotypés du Québécois moyen. Vous venez également de Repentigny, êtes-vous descendants des Cowboys?
MG: "Les Cowboys nous ont prouvé qu'il était possible d'écrire de bons textes en français, mais je crois que nos pièces sont davantage influencées par l'humour de South Park. Je nous considères aussi comme descendant de NOFX, de Weezer, des Ramones et des Sex Pistols."
Alors que sa pièce Les Fraises fait bonne figure sur les palmarès des radios indépendantes, Dorothée est une salope se produit le 26 mai au Café Chaos et le 28 à l'Hémisphère Gauche avec Flying Vomit.
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LE HIP-HOP ET LES JEUNES
Ce week-end, les moins de 18 ans auront deux occasions de voir sur scène quelques-uns des meilleurs rappeurs locaux. Samedi au Patro Le Prévost (7355, Christophe-Colomb), Miccalauréat, Boogat, Ironik, Yncomprize, Dézed, Maspino, Narkoi et PhD (du FP Crew) se réuniront à 19 h pour la soirée Rentre dans le vibe, qui lutte contre la violence associée au mouvement hip-hop. Le lendemain à 13 h au Bain Mathieu, Sans Pression et Catburglaz livreront aussi un concert ouvert à tous dans le cadre de l'événement Accroche-toi où une trentaine de bourses d'études seront remises afin d'encourager les jeunes à rester sur les bancs d'école. Bref, un week-end hip-hop qui véhiculera de nobles valeurs à nos ados. Voilà de quoi redorer le blason du mouvement rap au Québec.
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MUSIQUE GRATIS
–Priestess (www.priestessband.com)
Avant de s'exiler quelques mois à New York en 2003, plusieurs membres des Stills oeuvraient à Montréal avec la formation rock The Dropouts. Alors décimée, la troupe menée par Mikey recruta de nouveaux musiciens et changea récemment de nom pour Priestess. Enregistré par Gus Van Go, le premier disque du quatuor devrait atterrir chez les disquaires au mois d'août. On parle de gros rock lourd entre Bionic et Queen of the Stone Age. En concert le 27 au Main Hall avec Shikasta et Nitrosonique à 21 h.
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CONSEILS CONCERTS
La Ligue d'improvisation amorce ses séries éliminatoires le 30 mai au Café Campus. |
-La formation rock défonce de Québec The Rocketeers sera au Quai des Brumes le 27 en compagnie des Fumants.
-Malgré que plusieurs de ses membres originaux se trouvent à Jacksonville en Floride ce soir-là pour jouer sous le nom de Simple Plan, Reset offre un concert nostalgique le 28 aux Foufounes Électriques.
-La formation gitane festive Oztara présentera les pièces de son album Ensorsoleil le 28 au Divan Orange.
–The Creatures et Moustache se produiront le 28 à l'Escogriffe.
-La Ligue d'Improvisation Musicale de Montréal amorce ses séries éliminatoires 2004-2005 au Café Campus. La première demi-finale aura lieu le 30 mai et opposera l'équipe de Thierry Gateau à celle de Philippe Brault. La deuxième mettra aux prises l'équipe d'Urbain Desbois et celle de Bernard Falaise et se tiendra le 6 juin.
-Parlant de Bernard Falaise, sa formation de musique actuelle Miriodor lance son sixième album, Parade, le 1er juin à la Sala Rossa dans le cadre du Suoni per il Popolo.
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Hexes & Ohs, Goodbye Friend Welcome Lover, (Noise Factory)
Formé du couple Heidi Donnelly / Edmund Lam, anciennement de A Vertical Mosaic, Hexes & Ohs lance son premier album sur l'étiquette torontoise Noise Factory. S'inscrivant dans la mouvance électro pop ambiante menée par des groupes comme Prefuse 73, Four Tet et Notwist, le duo montréalais se différencie de ses contemporains avec des références pop 1980 dansantes. L'utilisation de claviers sur Alive Until Saturday rappelle d'ailleurs New Order. Tout comme à l'époque de A Vertical Mosaic, le couple présente un souci mélodique affiné qui rend sa musique accessible. Une pièce comme Whadaya know? a tout pour devenir le premier succès d'Hexes & Ohs. La formation lance son album le 28 au Main Hall avec Statue Park qui souligne aussi la parution de son nouveau compact le même soir. 4/5
Vague impression brulante de déjà vu ( non mais quand même ).
Le cliché couple-bonbon ayant déjà laissé sa marque inutile avec Camaromance l’an dernier, il va sans dire que ca manque de jus, d’énergie.
Beaucoup trop simpliste et accentué de faux-bonds , et n’étant personnellement aucunement fan de ce genre de pop-mou, je dois cependant leur accorder le rythme accrocheur dont ils font preuve en spectacle.
À écoute le groupe « Dorothée est une salope » chanter Les Fraises,on est loin de la poésie de Somewhere over the rainbow que chantait Judy Garland dans le Magiecien d’Or, enfin autres temps, autres moeurs, autres airs, autres mots, comme bien d’autres j’accroche sur « salope », je me dis y a-t-il une fille dans la formation qui a sorti avec tous les autres musiciens ou cette Dorothée-là se salie la devandure en mangeant, petite bouche, gros seins et mauvais sens de l’orientation, on se pose des questions, on voit des images toutes nues défiler dans notre imaginaire, je ne les connais pas assez pour dire si mon jeune neveu apprécirait leurs tounes tout en progressant dans son éducation sexuelle, leur genre d’humour serait déplacé au générique de la version française du film » La santa nina » (La sainte fille). Ils pourraient faire sensation en France, il y a des cons dans toutes les capitales et un jour un autre groupe s’appellera « La familia cochonne », pour le moment je suis impressionné par la Chango Family que j’écoute en appuyant sur « repeat » les jours de pluie, donc souvent de ce temps-ci.
C’est normal et sans doute une bonne stratégie d’usiliser des textes humoristiques avec 2 ou 3 bons accords…. pour se lancer ici. L’humour trônant au sommet des palmares dans notre société québécoise, il est certain que ça va éveiller l’intérêt. Il faut ensuite durer au delà de l’intérêt premier. Il est vrai que si l’aventure perdure pour Dorothée et qu’ils connaissent un certain succès commercial, il vont sans doute être au prise avec un problème de nom…..
Je ne crois que les amateurs de Hip-Hop d’ici soient tellement associés à la violence. Je crois que c’est plutôt un mouvement associé à la mode vestimentaire et à ce qui joue à la radio……mais, toute initiative pour contrer la violence doit être saluée, appuyée et financée, surtout si ça encourage de nos jeunes groupes.
« Dorothée est une quoi? », m’a demandé une amie quand je lui ai dit qui était l’interprète de la chanson qui jouait. « Mais oui, tu as très bien compris! »
J’avoue qu’avant d’entendre leur musique, je me demandais bien ce qu’un groupe avec un nom pareil pouvait bien produire. Au début, la chanson Les fraises me rappellait Les trois accords par le texte, mais la musique est quand même bien à eux. Il ne faut surtout pas se fier aux apparences du nom du groupe!
« Et puis, tu aimes ça? »
« Ouais, c’est pas mal bon DOrothée est une… euh… salope! »
Si je n’ai jamais apprécié le groupe Simple Plan et son pop rock bonbon sans saveur (que voulez-vous moi les groupes préfabriqués qui suivent une formule déjà surexploitée, je ne suis pas capable!), il faut dire que j’ai bien aimé le chanteur Pierre Bouvier dans les bonnes années de Reset. À l’époque du milieu des années 90 où le punk rock californien éclatait au grand jour dans l’industrie musicale, ce petit groupe montréalais m’impressionnait grandement par un professionnalisme remarquable et un punk rock qui n’avait rien à envier aux grosses pointures américaines. C’était même une fierté de voir ce petit groupe bien de chez nous faire la première partie de NOFX. Depuis beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et maitenant tout le monde connait l’histoire : Pierre Bouvier et Charles Comeau, batteur sur le 1er album de Reset, se sont à nouveau réunis et sont devenus la coqueluche des petites filles en manque d’idoles.
L’an passé à ma grande surprise, j’ai remarqué en magasin la sortie d’un nouvel album de Reset avec comme seul membre restant le guitariste Phil Jolicoeur qui a remplacé Pierre comme chanteur. Une écoute en magasin m’a convaincu que Reset n’était plus ce qu’il était, si ce n’est que certains riffs de guitare qui ne semble pas avoir évolués depuis la gloire du skate punk de l’époque. Était-ce simplement pour tenter de profiter du succès planétaire de Simple Plan que Phil a repris le nom de Reset pour enregistrer cet album fait maison? Très décevant et disons qu’avec Phil au chant, on est très loin de la qualité que nous offrait Pierre.
Finalement, peut-être que leur performance sur scène en vaut la peine et qu’ils joueront d’anciens succès pour les nostalgiques, ça reste à voir. Cela étant dis, je vous suggère quand même de jeter un coup d’oeil sur leur site internet qui est vraiment très bien fait : http://www.indyrekordz.com/reset/news.htm
La première chose dont nous prenons connaissance lorsqu’un groupe se présente à nos portes est le nom et la forme (concept) qu’ils ont adopté pour se vendre. Personnellement, et ce dans la plupart des cas, plus le nom du groupe est bizarre, hors du commun, scabreux, provocateur et qu’il semble présenté un concept intéressant et surtout original, je vais m’y intéresser et pousser mes recherches afin de connaître le contenu (produit). Évidement, avec un nom comme «Dorothée est une salope!» j’avais hâte de voir et d’entendre le contenu.
Avant d’amorcer l’aspect critique du spectacle du 28 mai 2005 à l’Hémisphère Gauche, je tiens à partager ma position sur un possible changement de nom du groupe. Pourquoi changer de nom pour plaire au public star académidien et/ou pour prendre une part du marché des Trois Accords? Je crois que le groupe est trop de l’avant sur la scène locale pour effectué un changement de nom. Changer de nom (qui selon moi est l’âme et l’essence même d’un groupe) revient à dire que l’on cherche à se donner un style et/ou une personnalité différente que l’on a pas. Imaginez-vous les mêmes «tounes», les mêmes membres du groupe avec un nom comme par exemple «Les Carottes sont Cuites» (dsl, si y’a déjà un groupe avec ce nom…rien à voir avec vous!!). Dans mon livre à moi ça ne marche pas. Tu changes de nom, tu changes le concept et toute la «patante»!!!
Retour sur l’hémisphère gauche! Prestation endiablé des Flying Vomit (projet punk de Pépé et les frères Malboeuf) qui se retrouvait avec plaisir sur la scène montréalaise qu’ils n’avaient pas visité depuis un certain temps. La formation de Québec était tout feu tout flamme malgré une chaleur accablante dans le bar (bien que nous étions loin d’être tassé)! Suivi des Dorothée où l’on s’attendait à une participation féminine (absente pour l’occasion) et qui offre moins d’intérêt que leur nom! Ils donnent dans le punk aux paroles pipi-caca qui se veut absurde sur une mélodie qui sonne quand même bien.
J’ai eu la malchance d’avoir à endurer la musique de « Dorothée est une Salope » suffisamment longtemps pour avoir l’envie d’écrire cette critique en espérant que celle-ci puisse épargner la torture auditive à toute personne curieuse ou intriguée par ce nom de groupe aussi méprisable que le groupe lui-même.
J’espère sincèrement que ce groupe existe suite à un gage, entre amis trop saoul, de réussir à vendre des albums insignifiants à l’aide de dissonances banales et de textes méprisables. Non seulement la « musique » est-elle totalement enfantine et extrêmement faible, les textes qui ne sont ni absurdes, ni humoristiques, sont une insulte à ceux suffisamment superficiels pour ne pas leurs y accorder d’importance.
Ils auraient sans doute mieux fait d’intituler leur groupe « Les 2 accords » ou les « moufettes aplaties » et j’espère qu’ils vont se noyer dans cette vague cacophonique de groupes musicaux sans inspiration et sans talent, qui hante les ondes, pénètre les esprits faibles et font souffrir tout être vivant possédant le moindre sens musical.
Cette critique, quelque peu cruelle, n’à pas pour but de faire ombrage aux amateurs de ce groupe. Il s’agit bien ici d’une revanche basée sur mes opinions personnelles suite à l’écoute de leur album intitulée « Éponyme ».