ADISQ, DEUXIÈME ACTE
Il y a deux semaines, je vous entretenais du prochain Gala de l'ADISQ qui démontre plusieurs signes encourageants, bien que l'Association semble toujours déconnectée de la scène émergente montréalaise qui, aux yeux des médias du monde entier, a récemment fait des pas de géant, s'élevant au rang d'incontournable.
Depuis, vos commentaires furent nombreux et de nouvelles données recueillies m'amènent aujourd'hui à questionner l'attitude du milieu émergent vis-à-vis de l'ADISQ.
D'abord, Arcade Fire ne pouvait pas être finaliste dans la catégorie Artiste québécois s'étant le plus illustré hors Québec puisque cette dernière est réservée aux artistes francophones; un règlement protectionniste et discutable alors que les Junos acceptent les disques francophones dans leur prestigieuse catégorie Album de l'année. Cependant, Arcade Fire aurait pu être en lice à l'ADISQ pour le Félix de l'album anglophone. Or, après avoir été contactée par l'équipe du gala, l'étiquette du groupe, Merge Records, a refusé d'inscrire Arcade Fire en compétition. Voilà ce qui arrive lorsqu'un groupe montréalais signe avec un label américain déconnecté de l'industrie québécoise.
Parallèlement, l'étiquette montréalaise Dare-to-Care (DTC) a refusé d'inscrire Malajube à l'ADISQ; une question de sous (la maison de disques aurait dû débourser plus de 900 $ en cotisations). Bien entendu, pour DTC, faire partie du gala n'entre pas dans les priorités budgétaires. En tenant compte de l'attitude des dernières années de l'ADISQ face au milieu émergent, on peut comprendre. Mais d'un autre côté, si l'on souhaite que le gala soutienne la relève, il faut au moins qu'elle s'y inscrive. On se retrouve donc devant un cercle vicieux: on ne s'implique pas à l'ADISQ car elle nous représente mal, mais comment voulez-vous qu'elle nous représente si l'on refuse d'y participer?
Plusieurs questions s'ensuivent: devrait-on réviser le prix des cotisations à l'Association qui, excluant la participation au gala, offre plusieurs services? Est-ce que l'académie est suffisamment ouverte à la relève musicale pour qu'une étiquette comme DTC ait avantage à payer ses cotisations? Est-ce que l'ADISQ se doit de récompenser les meilleurs des meilleurs ou les meilleurs des gros vendeurs de disques? Est-ce que le marché du disque québécois doit absolument se scinder en deux parties: celle dite mainstream, couverte par le Gala de l'ADISQ, et celle dite indépendante, couverte par les MIMIs?
Une entrevue avec un représentant de l'ADISQ s'impose… Pour notre troisième acte. D'ici là, bon gala.
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SORCIÈRES, FANTÔMES ET DÉFLAGRATIONS SONORES
Votre entourage ne cesse de complimenter l'originalité de vos costumes confectionnés avec temps et amour? Vous aimeriez enfiler votre déguisement plus d'un soir afin que la ville applaudisse votre créativité? Voici quelques idées de sorties halloweenesques où, même avec un accoutrement de cow-boy, l'on risque de vous apprécier:
– Concert rock lourd et métal progressif le 27 octobre au Kola Note avec The Underdoggs, Discörde, Absolu, Post Scriptum, Gaith Boucher et Métatronik.
– Super soirée d'air guitar (oh yeah!) le 28 à l'Escogriffe avec les Air Guitar Heroes de Québec.
– S.K.O.D. et Lone Black Sense seront au Main Hall le 28.
– Le groupe rock alternatif-progressif Myxomatosis lance son nouveau maxi le 28 au Théâtre Plaza.
– Les St-Sipoplette célébreront l'Halloween western au Va-et-Vient le 29.
– Finalement, l'incontournable party punk-a-billy de l'année: les énergiques Gutter Demons lancent leur deuxième album, Room 209, le 31 aux Foufounes Électriques avec Les Prostiputes et The Devil Hot Rods.
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CONSEILS CONCERTS
Eric Panic se produit le 28 à La Tulipe avec eXterio, TWA et L'Assemblée. |
– Floating Widget et Navajo Code Talkers se produisent en première partie d'Atomic Bitchwax (New Jersey) le 27 octobre au Petit Campus.
– Issus de la famille Ripcordz, Delta 666 et Vulgar Deli, René Garcia, John Isherwood et François Demers forment aujourd'hui The Brains et s'apprêtent à lancer leur premier disque psychobilly, No Pain No Brain, sous l'étiquette allemande Crazy Love. Le groupe se livre pour vous gratuitement le 29 à l'Hémisphère Gauche.
– Dans le cadre de la tournée québécoise Exter-Panic, eXterio, Eric Panic, TWA et L'Assemblée (Ironik & Narkoi) envahissent La Tulipe le 28.
– Malcolm Bauld et les Dirty Tricks jouent le 28 à la Casa del Popolo.
– Le violoniste anarchiste Norman Nawrocki se produit en trio le 30 à la Casa del Popolo.
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DISQUE LOCAL
THE EXPECTORATED SEQUENCE
HAIR BOMB
(NEW ROMANCE FOR KIDS)
À la manière de Locust et des Montréalais de And the Saga Continues, Expectorated Sequence propose sur son premier album complet une quinzaine de courts brûlots rock extrême. S'adressant aux oreilles averties, le quatuor fusionne le métal, le punk et le screamo avec force pour accoucher de pièces lourdes parfois plus progressives (I Am the Best Person Ever et Another Blown Light Bulb) et tantôt près de la destruction ultime (Whores and Assholes). Les rythmes rapides, les voix criardes et les guitares grinçantes évoquent Converge et Daughters. En concert le 30 au Zoobizarre avec The Hot Springs, Whiskey Trench et Greg Cocaine. 3.5/5
Quel bonheur d’avoir à Montréal un excellent groupe de psychobilly comme les Gutter Demons! Je les ai vu live à plusieurs reprises, et croyez-moi que ca pète le feu! Leur premier disque était très bon au niveau des compos, mais il ne reflétait vraiment pas l’ambiance du groupe en spectacle. J’ai bien hâte de voir s’ils auront réussi à transmettre cette énergie live sur le nouveau CD. Et j’ai énormément hâte d’enttendre les nouvelles chansons! Un groupe et un style musical qui auraient définitivement avantage à se faire connaître!
Je suis surprise de savoir qu’il y a une aussi grosse cotisation pour s’inscrire à l’ADISQ. C’est complètement abhérant si on sais que des artistes n’ont pas toujours les moyens de s’offir une telle chose. Je pense que ça devrait être ouvert à tous, peut importe l’étiquette sous laquelle ils travaillent. Il y a des chanteurs et des groupes très performants qui n’ont pas la possibilité d’avoir cette visibilité. Je pense, moi aussi, que la machine de cet événements récompensatoire, ne vise que ceux qui sont de gros vendeurs. Avec de grosses ventes, ^ca veut dire qu’on est aimer et qu’on a de l’argent pour payer la cotisation. Dans le fond, être le meilleur vendeur veut-il dire qu’on est le meilleur artiste? A vous de voir!
Rien que pour écouter Michel Rivard toute une soirée, je vais regarder le gala !
J’ai découvert ce chanteur l’an passé lors d’une émission de télé et je l’ai adoré…
Il est plein d’humour, épicurien, sensuel, charmant, généreux, et surtout d’une grande simplicité.
Sa musique est bonne, ses paroles touchantes, son sourire ferait fondre n’importe quelle banquise !
Alors qu’importe les petites batailles intestines autour de ce gala, Michel à lui tout seul saura, je suis sur attirer les spectateurs.
Hé oui, c’est la dure réalité…
À mon avis, c’est bien normal que la priorité d’investissement des petites compagnies de disques ne soit pas le 900$ d’inscription à l’Adisq…Maintenant, faut-il les blamer? Faut-il blamer l’adisq? Je crois qu’il faut relativiser : l’Adisq pour les pleins d’cash et les MIMI pour les pleins de talent! Non, je ne crois pas qu’il n’y aie pas de talent à l’adisq, par contre, avec l’engoument pour la scène émergente, on pourrait s’attendre à ce que le prochain gala des Mimis soit plus couvert par les médias et soit plus représentif de ce qui se passe au Québec…Je le répète, laissons-leur leur trophée, ça leur fait tellement plaisir!!!
Cela n’a rien d’exceptionnel qu’il faille être membre d’une association pour pouvoir prendre part à ses activités. L’ADISQ ne déroge donc à aucune convention normale et établie, peu importe le secteur représenté. Évidemment, cela suppose du coup que certains seront ipso facto exclus de ce que ladite association organise. Et comme l’ADISQ est une entité autrement plus visible que la plupart des autres, de par le type de membres qu’elle a, et surtout par la tenue de son Gala annuel télévisé et fortement médiatisé, le problème de l’exclusion de non-membres à l’égard de prix se pose quelque peu différemment qu’avec une association autre.
Que faudrait-il alors faire? Avec toute la créativité qui se retrouve sûrement dans ce groupe, quelqu’un devrait bien arriver avec une solution! Besoin d’un petit coup de pouce pour commencer? Bon, je me risque… Si on mettait un peu l’accent sur les communications et le marketing des bonnes raisons d’être membre auprès de ceux qui ne le sont pas? Ou si l’association et/ou des membres commanditaient une première fois un non-membre vraiment méritoire, de façon à lui permettre une nomination? Pareille ouverture et démonstration de bonne volonté pourraient sérieusement inciter à se joindre au groupe, non?
Mais je vous laisse réfléchir à la question à votre tour. Avec un petit effort, je suis sûr que vous trouverez ce qu’il convient de faire. Et l’année prochaine, tout le monde sera content.
Ce mouvement né aux États-Unis dans les années 70 m’a toujours horripilé. Je trouve que ceux qui en font ont l’air d’une gang de « tatas ». Je ne comprends pas pourquoi on organise des soirées pour voir des gars saoûls faire des idiots d’eux-mêmes. J’ai toujouse pensé que s’ils voulaient faire des « sparages » sur une scène, ils n’avaient qu’à apprendre la guitare et en jouer pour vrai.
je n’ai pas regardé le Gala de l’ADISQ pour la première fois depuis longtemps…D’abord,depuis le phénomène des télé-réalités et des politiques radios FM,entre-autres,tranquillement,j’ai décroché…je sentais que la soirée allait être longue et plate à la télé…J’ai préféré écouter un classique du genre,film de guerre, en DVD,à la place : »DAS BOOT », !..et devinez quoi ? quand j’ai terminé le film, le gala s’achevait presque en même temps !..(209 min!) sauf que pour le film ,même ,si je l’ai vu plusieurs fois,au moins, j’ai toujours été captivé devant le suspense !..pis pour le gala…à vrai dire ,quand j’en ai constaté la longueur,point de vue « spectacle »(je changeais de poste ,de temps à autres…curiosité de quart de seconde !..) j’ai cru ,sincèrement ,avoir deviné juste !..pis si y a eu des scandales?..j’m’en fiche ! même ça, pour moi,c’est rendu plate !..ça fait juste alimenter les presses à potins ,tenues de près ou de loin par certains commanditaires du gala !..ET DIRE QU’ON COUPE DES ARBRES POUR ÇA !!!(Penserait sûrement R.Desjardins !..)