LE RETOUR DE L'IMPRO MUSICALE AU CAFÉ CAMPUS
Pour une troisième année, la Ligue d'improvisation musicale de Montréal (LIMM) prendra d'assaut le Café Campus: la saison 2005-2006 donne le coup d'envoie à ses activités le 1er décembre. Adaptant le concept d'improvisation théâtrale afin que des musiciens puissent composer rapidement des pièces sur des thèmes imposés, la ligue nous revient avec quelques changements afin de contrer la baisse d'assistance enregistrée l'an dernier: les joutes se tiendront les jeudis soirs plutôt que les lundis et le nombre de joueurs passe de quatre à cinq, dans le but d'offrir plus de possibilités aux équipes. Si les Bernard Falaise, François Chauvette, Maxime Lepage et Martin Lizotte sont en sabbatique, la LIMM compte sur de nouveaux musiciens prometteurs comme Benoit Rocheleau (Plywood 3/4), Nemo (Tomás Jensen), Jean-Denis Levasseur, Guido Del Fabro et François Lafontaine (Karkwa).
Ayant assisté à tous les matchs présentés l'an dernier (j'occupe un poste d'analyste à la LIMM), je souhaite que les joueurs accordent cette année plus d'importance aux thèmes des improvisations s'ils souhaitent relever leur niveau de jeu. Avec le temps, les contraintes imposant certains styles (jazz, métal, rock, prog) ont pris le dessus, reléguant souvent les thèmes aux oubliettes. Les musiciens devront aussi bâtir leurs créations avec plus d'aplomb de sorte que le public puisse bien y sentir un début et une fin.
La partie du 1er décembre opposera les Bleus (mené par le capitaine Urbain Desbois) aux Jaunes de Sylvain Pohu (IKS). Bonne saison.
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DJ ORCHESTRA
Comme si le concept développé par DJ Champion et ses G-Strings faisait des petits, la SAT présentera la première de DJ Orchestra. Sous la direction d'un chef d'orchestre (The Mole), Éloi Brunelle, Mossa, Mateo Murphy, Jordan Dare, Luc Raymond, Slap, Mir et Jesse Morris se retrouveront donc seuls devant une platine, un mixer et quelques disques sélectionnés. Ils devront jouer selon les ordres de Mole, qui contrôlera les différentes sources sonores grâce à son méga-mixer. Le samedi 26 novembre à la SAT.
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ÉCHOS DES LOCAUX
– Après plusieurs mois d'attente, l'étiquette de Chicago Chocolate Industries lance finalement le nouveau disque de Ghislain Poirier, Breakupdown, comprenant les participations de Beans, de Lotek HiFi, de DJ Collage, d'Omnikrom et de Séba (voir critique en page disque). L'événement sera souligné le samedi 26 novembre au Zoobizarre à 22h30. À défaut de jouer en public, Poirier y fera tourner quelques extraits du compact.
– Si vous avez vu la bande annonce de l'émission socialement engagée Fric-Show, qui sera diffusée cet hiver à Radio-Canada, vous aurez probablement remarqué que la direction artistique est similaire à celle qu'on retrouve sur le premier album de Polémil Bazar, Chants de mines. Normal, les producteurs de Fric-Show ont fait appel au même créateur, Renaud Hébert, après avoir découvert son travail avec Polémil.
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MUSIQUE GRATIS: CODE PIE
Les amoureux de rock pop anglophone planant et un brin orchestral devraient tendre l'oreille à Code Pie (codepie.com). La formation se produit le 26 novembre au Toc Toc (6091, du Parc) avec Heroes & Villains, The Museum Pieces Duo (Halifax) et The Visit (Toronto).
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CONSEILS CONCERTS
– Dans le cadre du 10e anniversaire des Francouvertes, Les Chimères et Les Breastfeeders participeront à l'événement "Révèle la relève" présenté gratuitement le 25 novembre à la Maison de la culture Maisonneuve (4200, Ontario Est).
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| Le tandem vocal-électro Motuf 3F livrera ses délires musicaux le 25 novembre au Divan Orange. |
– Trafiquant leur voix grâce à plusieurs machines électroniques, les deux musiciens-chanteurs de Motus 3F se devront d'inclure plus de mélodies à leurs pièces pour décoller véritablement. Cependant, leurs expérimentations gagnent déjà le respect de plusieurs artistes puisque Motus 3F a récemment participé au dernier disque d'Ariane Moffatt. Le duo se produira le 25 au Divan Orange.
– Dirty Tricks jouera le 25 au Zoobizarre (6388, St-Hubert) avec The Luxury Pushers (Ohio) et Greg Cocaine.
– Mia Verko sera de la série Live dans le Garage aux Foufounes Électriques le 25.
– Soirée rap le 26 au Café Chaos avec Accrophone, Koriass & Confus, Maybe Watson et Les Copains.
– Le controversé groupe rap Black Taboo lance un DVD de ses courts métrages (souvent vulgaires) le 26 aux Foufounes Électriques.
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DISQUE LOCAL
Rockeurs de valves
Sous Pression
(Productions des Valves / LOCAL)
Issus des cendres de Waggle et des Parias, les Rockeurs de valves présentent leur premier album autoproduit donnant dans un ska-reggae somme toute générique. Loin de l'agressivité de Couch Addiction et des textures plus recherchées des Planet Smashers (outre la plus orientale Gènes de Gitan), la formation tombe dans les différents clichés ska sans vraiment se développer de personnalité propre. Si l'énergie ne fait pas défaut au quintette, un apport mélodique plus soutenu du chanteur Djay relèverait déjà la sauce. Reste que l'intensité est sans doute l'ingrédient de base pour un bon concert ska, et les Rockeurs de valves ont tout ce qu'il faut d'expérience pour soulever une foule encline à "skanker". Pas mauvais, mais trop commun pour se démarquer. En concert le 26 novembre à l'Escogriffe. 2.5/5
Est-ce que les pièces de Motus3F manquent vraiment de mélodies? Je ne crois pas, je trouve plutôt que c’est le ryhtme de leur musique qui est intéressant parce qu’il est plus souvent qu’autrement donné par leurs voix et non par un drum ou un beat pré-enregistré. Bref, un délire à ne pas manquer au Divan Orange.
On peut aimer ou non le duo de leur balcon Accrophone, mais j’invite tous les heads à aller entendre Koriass et Confus, deux rappers pas connus mais qui savent être intenses sans crier pour qu’on ne comprenne rien des paroles et qui ont un bon sens de la mélodie.
Quant aux Couch Addiction, ça fait un bail qu’on les a pas entendus, il paraît qu’ils vont changer de nom… et de style?
La Ligue d’improvisation musicale de Montréal est un événement remarquable qu’on devrait souligner avec plus d’aplomb. Elle mérite une publicité à plus grande échelle pour pouvoir prendre plus de gallon d’années en années.
Ce spectacle ne s’adresse pas seulement aux musiciens qui cherchent une façon différente de s’épanouir entre eux mais bien à tout les amoureux de la musique qui veulent faire plaisir à leurs oreilles d’une façon différente et divertissante.
De plus, la façon que les musiciens transmettent leur art, peut satisfaire tout autant la vue des spectateurs, qui sont toujours aussi impressionnés par le brio des acteurs de ces symphonies.
La (LIMM) est beaucoup plus qu’un spectacle de musique et je suis certain qu’elle impressionnera tout autant nos sens cette année que dans les éditions précédentes.
Assez intéressant, ce duo. J’ai connu un gars qui faisait à peu près la même chose il y a 20 ans, un dénommé EJ Brûlé. Il faisait des chansons à textes humoristiques en faisant des lignes de basse et avait un beat box « interne » comme les gars ci-haut mentionnés. Il utilisait 2 micros: un aux lèvres et un autre au cou pour les basses. J’ai vu que les Motus 3F font sensiblement la même chose mais avec toute une panoplie d’effets électroniques en plus. Je les ai vus au bar Mile End cet été en première partie du groupe Plaster. J’ai bien aimé.
Un des Dominique était au show de Jeunes Musiciens du Monde vendredi passé, il faisait le beat box pour Yann Perrault. Dommage que les gens ne s’apercevaient pas que le drum, c’était lui.
On peut les entendre à l’oeuvre dans une merveilleuse pièce sur le nouveau disque d’Ariane Moffatt intitulée « Farine Five Roses ». Ça sort vraiment de l’ordinaire.
J’espère que le succès ne leur montera pas trop à la tête, ils sont déjà assez imbus d’eux-mêmes comme ça.
Montréalaise exilée en Estrie pour les études, je n’ai jamais eu la chance de suivre les parties de la saison régulière de la LIMM, puisque ceux-ci se déroulaient en plein milieu de ma semaine de cours. J’ai cependant eu la chance d’assister à la finale opposant les gagnants des ligues de Montréal et de Québec, cet été, au Festival d’Été, et la soirée s’est avérée complètement tripative.
Une bande de talentueux musiciens qui unissent leur force pour nous pondre, au gré du thème et de l’inspiration du moment, de fort jolis morceaux. Ils prennent un vif plaisir à se retrouver sur scène pour improviser, ça se sent, et ce plaisir est communicatif. Tant sur la scène que dans la salle, ça tripe fort.
Voilà pourquoi j’ai sauté de joie quand j’ai su que les parties de la LIMM auraient maintenant lieu les jeudis et non les lundis : je pourrai (enfin…!) y assister sur une base régulière. J’espère que la passion, l’énergie et le plaisir auxquels j’ai pu goûter au Festival d’Été seront eux aussi au rendez-vous!