SPÉCIAL OFF-COUP DE COEUR À L'ESCO DÈS 22 H
Jimi Hunt / Sunny Duval le 2 novembre
Figurant parmi nos artistes à surveiller depuis maintenant deux ans, Jimi Hunt met du temps à trouver la formule qui lui permettra de prendre ses aises sur son prochain album. D'abord homme-orchestre country-rock, il a ensuite fondé un groupe (Les Trappeurs) pour finalement revenir en solo. Mais le musicien a du talent, on ne perd rien pour attendre. Voir Sunny Duval à L'Esco, c'est un peu comme le voir jouer dans son salon. Le petit y nagera comme un poisson dans la bière.
Les Psycho Riders / Bonne Journée! le 3
Parmi les descendants rock franco du Nombre et des Breastfeeders, Les Psycho Riders tiennent le haut du pavé; c'est musicalement supérieur à Nitrosonique. Bonne Journée! m'est inconnu. Les pièces entendues sur myspace.com/bonnejournee sonnent punk-rock old school à saveur juvénile (Les Marmottes Aplaties).
Pornorobo / Les Temps Liquides le 4
Soirée punk-électro expérimentale avec deux jeunes groupes bizarroïdes à classer près des Georges Leningrad; un style où la ligne est mince entre une composition réellement pertinente et le n'importe quoi. Pornorobo et Les Temps Liquides (voir entrevue) travaillent à faire leurs preuves.
Le Nom / Le Husky le 5
Même constat pour Le Nom qui cherche toujours à se faire un nom au sein de la scène rock indie francophone. Entendue sur le maxi Allez chérie, fais-moi mal!, la formation devra redoubler d'ardeur, nos oreilles sont exigeantes depuis Malajube. Avec son repêchage rapide par Grosse Boîte (Dare to Care), Le Husky a de la pression, mais pour l'avoir vu quelques fois en concert, sa formule rock-chanson-moderne assure. Le cabot peut respirer, aucun journaliste ne sera dans la salle, puisqu'ils seront occupés à fausser aux Ratés Sympathiques.
Carl-Éric Hudon / Benoît Paradis le 7
Compositeur folk tendrement accessible, Carl-Éric Hudon livre son univers avec simplicité. Est-ce que les vapeurs rock de L'Esco permettront l'écoute nécessaire à sa magie? Benoît Paradis (Plywood 3/4) risque de piquer votre curiosité avec sa personnalité légèrement détraquée rappelant Damien Robitaille. Son jeu de trombone aux accents jazz est magnifique.
Sweetheart Sebastian / Meta Gruau le 8
Batteur des Vautours, Sweetheart Sebastian est un adepte de rock lo-fi noyé de distorsion. Il mise d'ailleurs sur de jolies progressions d'accords, un raffinement encore à atteindre mélodiquement. Meta Gruau pourrait causer une jolie surprise. Son mélange sonique de guitares et claviers est au goût du jour.
Les Shirley / Astro-Hot le 9
Rockeurs au haut taux de testostérone, Les Shirley s'avèrent proches parents d'un WD-40. Plutôt décapant. Moins pesant et plus mélodique Beatles, Astro-Hot renforce son rock'n'roll de piano. Influences fifties criantes.
Récipiendaires au GAMIQ du Panache d'Or pour l'album rock'n'roll de l'année, Les Prostiputes se produisent le 10 novembre à L'Escogriffe. photo: Dr Marten |
Les Vautours / Les Prostiputes le 10
Gros rock sale, quand tu nous tiens. Les Prostiputes ont d'ailleurs mis la main sur le prix GAMIQ de l'album rock'n'roll de l'année. Il y a quelques mois, L'Esco sentait la cigarette. Le 10 novembre, le bar sentira le swing.
Otarie / Echo Kitty le 11
Otarie: jeune duo gars/fille plus minimaliste de Call Me Poupée (récemment devenu trio) et encore chambranlant en concert, mais capable de beaux moments. Echo Kitty: n'a rien à voir avec Otarie avec sa facture rock-électro-glam (drôle de soirée d'ailleurs).
Jacquemort / Mahjorbidet le 12
Dernier concert de la série et non le moindre, Jacquemort et Mahjorbidet sont deux formations rock alterno franco à surveiller. Jacquemort (ex-Nonnes Flinguées) obtient de l'attention à cause de son chanteur aussi membre de Malajube (Thomas Augustin), et Mahjorbidet à cause d'un trois titres fort prometteur. On va se coucher tard dimanche.
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ÉCHOS DES LOCAUX
– Triste nouvelle, le disquaire indépendant Les Anges Vagabonds fermera ses portes le 24 décembre prochain. Ça fait toujours mal de voir tomber au combat des passionnés de la scène qui ne comptent pas leurs heures. On s'en reparle.
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MUSIQUE GRATIS
Boo Hoo (myspace.com/boohooboohoo)
Il n'y a pas que Coup de coeur francophone cette semaine, Boo Hoo lance son premier disque le 4 novembre au Main Hall avec Kill the Lights. Du rock à la Broken Social Scene bien ficelé.
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CONSEILS CONCERTS
– Sas-31 vient de lancer son album Invertébrés et se produira le 2 novembre au Main Hall avec Bleu et Peppertree.
– Présidente de la coopérative de travail Les Katacombes, Janick Langlais (qui était derrière L'X) a enfin réussi à ouvrir une nouvelle salle punk montréalaise en plein Quartier des spectacles: Les Katacombes (1222, boulevard Saint-Laurent). Premier concert: le 3 avec Shock Treatment, un hommage aux Ramones.
– La Ligue d'improvisation musicale montréalaise lance sa troisième saison dans le cadre de Coup de coeur francophone. Deux matchs auront lieu au Petit Campus les 8 et 9. Nouveauté: les équipes portent maintenant le nom de bars montréalais (le Quai des Brumes, le Petit Campus, Chez Baptiste et le Divan Orange).
– Encensé cette semaine dans le magazine américain Spin, Malajube se produit les 8 et 9 au National. Dirty Tricks assurera la première partie le 8, et Mille Monarques (du rock baroque… je vous jure!) ouvrira le bal le 9.
On entend parler d’eux partout partout partout ces Malajube là. Ils ont réussi à se faire remarquer tellement que les plus vieux ont été abasourdis d’écouter l’ADISQ et de ne pas connaître ce groupe..quasiment gênant..car parout on ne parle que d’eux. À la radio leur chanson joue à outrance.. dans les chroniques culturelles leur nom revienne. Le pire? Je ne les aime pas moi Malajube. Je trouve leur musique simpliste, avec un son commercial et des textes sans profondeur. J’ai hâte qu’on passe à un autre appel comme on dit. Mais je suis tout de même contente pour eux qu’ils vivent ce succès.
Je ne me cacherai pas, j’achète souvent mes albums chez Archambault! Mais il m’est tout de même difficile de voir la fermeture des Anges vagabonds. C’était rendu un pasage obligé lorsque je venais à Montréal. Parfois je n’achetais rien mais je venais tout de même voir Michelle Méthot question de prendre des nouvelles de qui allait sortir un album bientôt et s’ils y avaient des bons albums qui étaient sorti dernièrement etc. Malgré les gens qui comme moi tentait de faire leur part de temps en temps en achetant chez un disquaire indépendant, les grandes surfaces ont eu raisons de ces derniers! Je ne me mettrai pas à pleurer car on le savait toutes que ça allait finir par arriver mais c’est quand même dommage! Hé bien, la vie continue, bonne chance à Michelle et l’équipe des Anges Vagabonds dans vos prochains projets et merci pour tous les bons conseils disques!
Voilà, l’amorce d’une fin de semaine, fort bien remplie pour ne par dire, débordante d’enthousiasme! Tout d’abord, merci à Monsieur : «Olivier Robillard Laveaux», de nous avoir aussi bien détaillé, toute la semaine à venir! Dommage, qu’il faut faire un choix! Mais, j’opte encore, une autre fois pour : «LES SHIRLEY/ASTRO-HOT LE 9»! Croyez-moi, ce sera la deuxième fois, que je les verrais, ils sont excellents! «Rockeurs au haut taux de testostérone, les Shirley s’avèrent proches parent d’un WD-40 plutôt décapant. Moins pesant et plus mélodique Beatles, Astro-Hot renforce son rock’n roll de piano. Influences fifties criantes.» En passant, ce groupe, fait du : «rock’n roll», toutes tendances confondues! Je les aie vu, l’an passé et ma foi, ils valent le déplacement, ou le détour! Dire, que certains puristes, croyaient qu’ils n’existaient mêmes pas! Ah! Ha! Ce qui prouve, que l’erreur est possible, pour tout monde, n’est ce pas???
Disons que moi , la plupart du temps j’achète mes disques chez hmv (centre-ville ) car il y a un merveilleux choix de disque importé . Je trouve ça quand même dommage que nos disquaires indépendants doivent mettre la clé à la porte . Pourtant nous avons tellement une des plus belles scènes locales en Amérique du Nord mais on est meme pas capable d’avoir une vitrine local pour nos artiste . Je n’ai rien contre les magasins de disque usagé non plus mais les artistes ne font pas un sous quand tu prends un cd usagé . Il faut écouté son portefeuille aussi si tu prends un cd cher future shop a 11.99$ tu n’iras pas voir au magasin de cd indépendant a 18.99$ . C’est juste une question de gros bon sens .
Félicitations à Malajube pour le Félix de Révélation de l’année ! Voilà une récompense bien méritée pour ce groupe alternatif pas ordinaire qui prouve une fois de plus qu’ils ont raison de chanter fièrement en français ! Je n’ai évidemment rien contre Simple Plan, seulement contre cette idée qu’il faille chanter en anglais à tout prix. Les deux groupes ne jouissent pas du même genre de popularité, ça va de soi. Mais lorsque l’on porte sa culture et sa langue comme un flambeau, comme des Malajube ou des Pierre Lapointe, ça a d’autant plus de valeur. Question d’intégrité, sans doute.
J’aimerais également parler de cette sortie de l’animateur télé et radio Sébastien Benoît, qui fulminait au lendemain du gala de l’Adisq contre les artistes qui ne préparent pas de beaux discours en vue d’une potentielle remise de prix. Il pestait contre ces groupes, surtout, qui osent se présenter sur scène, « tuque enfoncée sur la tête et cigarette au bec », impertinents selon lui puisque non préparés et quelque peu nonchalents. Il visait donc, presque subtilement, les membres du groupe Malajube. Hey! bien, mon cher Sébastien Benoît, j’aimerais répondre ceci à votre attaque : que faites-vous du droit à la spontanéité (que je préfère de loin aux discours préparés, souvent trop longs et ennuyants) ? Que faites-vous de la diversité ? Si tous nos artistes étaient des métrosexuels dans votre genre, même pas gênés de s’afficher comme tels, je crois que notre scène culturelle courrait à sa perte. En réalité, ce sont ces galas qui sont ridicules (tout comme votre émission du samedi soir), copiant sans aucune originalité la formule américaine. Et que des artistes ne se conforment pas à toutes ces mondanités est, finalement, tout à leur honneur.
Nous aimons aussi beaucoup les Psycho Riders, mais ceci dit, était-il pertinent d’établir un comparatif direct avec nous? Nous sommes certes pour la liberté d’expression, mais aussi pour l’objectivité « simulée »
des journalistes. La scène locale est un village où tous s’encouragent et se critiquent entre eux pour mieux évoluer. La chronique d’O.R-L. ne devrait pas pointer des groupes du doigt, mais plutôt donner vitrine à ceux-ci. Cette comparaison nous a paru donc injustifiée, voire même très gratuite.
Nous avons bien apprécié la critique d’Olivier Robillard-Laveaux, suite à notre concert en Juin dernier aux Francofolies, qui restait constructive et justifiée. Par contre, d’établir des comparatifs directs avec UN seul groupe tombe totalement dans le subjectif. On aurait pu être plus vague, ou encore énumérer quelques artistes plus importants. Ce n’est pas comme si nous jouissions d’un succès et d’une visibilité enviable en tant que groupe pour que cette comparaison incite les lecteurs à découvrir quelque chose d’autre. Dire que les Psycho Riders sont musicalement plus évolués que Nickelback pourrait amener certaines personnes à écouter leur album… Par contre, dire qu’ils sont musicalement plus évolués que Nitrosonique? Who cares?! Nitrosonique n’a jamais aspiré ni même demandé de devenir une référence pour le rock d’ici. Nous ne sommes qu’un groupe de jeunes qui se fend le cul en 8 pour essayer de s’améliorer, se développer et prendre ainsi une petite place dans le paysage musical québecois.
Nous tenions à exprimer publiquement notre désaccord et déception face à ce commentaire gratuit. Olivier Robillard-Laveaux ne devrait pas oublier l’importance de sa chronique, du nombre de lecteurs qui s’y réfèrent chaque semaine et de l’incidence qu’un commentaire aussi gratuit peut avoir sur la visibilité d’un groupe local avec peu de moyens. La promotion de la Scène Locale passe par le respect et la compréhension des groupes d’ici.
Il semble qu’à force d’être Vagabonds, ce magasin de disques, originaire de ma ville, ira rejoindre les Anges. Pourquoi ces amateurs de musique québécoise, pour ne pas dire maniaques, n’ont-ils pas réussi à inculquer le goût aux gens d’aller acheter les disques de nos artistes chez eux? Le manque de bouche à oreille? Le manque de publicité? Il est vrai que le coût de la publicité dans un journal à grand tirage coûte très cher, même trop pour un magasin indépendant. C’est évidemment plus facile quand le magasin et le journal appartiennent au même conglomérat.
En espérant que ces Anges Gardiens de notre musique puissent continuer leur bon travail plus tard et ailleurs, en trouvant un nom qui n’aura aucun effet sur leur travail. Et la date de fermeture? C’est dur à prendre un tel cadeau de Noël!