<b> <b>ASSOCIATION DU GAMIQ ET DU MIMI</b></b><p>Voilà maintenant plus de quatre mois que des pourparlers duraient entre <b>Patrice Caron</b> du Gala de l'alternative musicale indépendante du Québec et <b>Dan Webster</b> de l'Initiative musicale internationale de Montréal. Le but était clair: éliminer la compétition regrettable entre les deux remises de prix de la scène alternative montréalaise. "La chicane a pogné à un certain point, mais tout s'est arrangé, m'expliquait Patrice. Ensemble, nous serons plus forts et aiderons davantage au rayonnement des artistes d'ici."<p>Baptisé l'AMIQ (l'Association de la musique indépendante du Québec), ce regroupement produira toujours deux événements qui auront toutefois deux missions distinctes. Se déroulant cette année le 16 septembre au Métropolis, le GAMIQ devient ainsi le seul gala traditionnel scène locale. De son côté, le MIMI (présenté le 1er mars 2008) sera dorénavant une soirée de remise de bourses servant au développement des groupes québécois (production d'album, tournée internationale, etc.). "Les artistes ont toujours besoin d'argent, particulièrement en début d'année où plusieurs économisent pour se rendre au festival SXSW, par exemple." Le MIMI les aidera donc grandement et pourra conserver son côté convivial sans essuyer de critiques négatives, puisqu'il s'adressera aux gens de l'industrie. Le MIMI poursuivra aussi avec ses concerts-vitrines. Le prochain se tiendra au festival ontarien NXNE, et l'on sait qu'un autre aura lieu dans le cadre du Salon de la musique indépendante de Montréal, qui se déroule la même fin de semaine que le GAMIQ. Messieurs Webster et Caron, je vous décerne le trophée de la paix "Scène locale" 2007. J'organiserai mon propre gala indé pour vous le remettre. <p>ooo<p><b>UN 26 DANS LE BOCALE</b><p>Le rappeur et poète <b>Séba</b> du groupe <b>Gatineau</b> parlait récemment sur son blogue (<i>mcbrutalll.blogspot.com</i>) d'un phénomène de saturation au sein de la scène locale, qu'il qualifiait de "bocale". "Il commence à y avoir trop de bands, de musiciens, trop de shows partout en même temps dans trop de salles", avançait-il avant de préciser que "ce ne sont pas les bands et les bars qui causent problème, mais bel et bien le public restreint".<p>La soirée du jeudi 26 avril est un bel exemple de cette offre qui dépasse la demande, un problème qui ne serait pas étranger à la triste fermeture du Va-et-Vient. Ironiquement, Gatineau participe au bal. Le groupe soulignera son deuxième anniversaire par un concert au Divan Orange avec <b>Maxim Robin</b>. Au même moment, le concours Les Francouvertes tient sa finale 2007 au Club Soda; la Ligue d'improvisation musicale de Montréal tient aussi sa finale 2007, mais au Café Campus; <b>Go Sumo</b> sera au Main Hall; <b>Bloodshot Bill</b> brûlera l'Esco; <b>Kalmunity</b>, <b>Bombolessé</b>, <b>Ève Cournoyer</b>, <b>Paul Cargnello</b> et <b>Les Roturiers</b>, pour ne nommer que ceux-là, participeront au spectacle-bénéfice pour la tenue du premier Forum social québécois à La Tulipe; et finalement, <b>Jérémi Mourand</b>, <b>Peter Paul Groupe de Rock</b>, <b>Brigitte Bordel</b> et plusieurs autres seront sur les planches des Saints pour la soirée La Pieuvre de Montréal. De mon côté, le 26, je vais faillir à mon boulot de chroniqueur scène locale. Je serai dans le Sud des États-Unis pour couvrir le Festival international de la Louisiane. Vous pourrez d'ailleurs suivre mon périple dans les bayous sur mon blogue au <i><a href="http://www.voir.ca" target="_blank">www.voir.ca</a></i>.<p>ooo<p><b>GALA MU</b><p>Bien qu'elle ait été rebaptisée, passant de Gala Montréal underground à Gala de la musique urbaine, la soirée de remise de prix de la scène hip-hop conserve son mandat premier, soit récompenser les rappeurs, tout comme les producteurs, les graffiteurs, les maisons de disques et les breakers qui animent la scène urbaine montréalaise. Le gala, qui a notamment couronné les Atach Tatuq et Daniel Russo Garrido par le passé, se tiendra cette année le samedi 28 avril aux Saints. Si les gens du public n'y sont pas admis, vous pourrez tout de même suivre la cérémonie en direct sur le Web dès 20 h 30 via le <i>ondesurbaines.ca</i>.<p>ooo<p><b>PRÉCISION</b><p>Dans la critique locale publiée la semaine dernière, j'écrivais que le maxi de <b>Bivouaq</b> avait été enregistré par <b>Dany Placard</b>. Or, ce dernier a plutôt réalisé l'album avec <b>Goeffrey "el cowboy" Côté</b>, qui s'est chargé de la prise de son. Goeffrey a notamment travaillé avec Éric Goulet, Carl Bastien, Psychocaravane, Le Nom et Dan Thouin.<p>ooo<p><b>CONSEILS CONCERTS</b><p>- La formation punk <b>Map</b> sera en concert le samedi 28 avril à la maison de la culture Frontenac (2550, rue Ontario).<p>ooo<p><b>DISQUE LOCAL</b><p>Camionnette<br />Jouer dans les airs<br />(Iconoclaste Musique / DEP)<p><img src="http://media.voir.ca/_images/montreal/2117/texte/mu_loc_camionnette_2117.jpg" align="left" alt="" />Que cherche un critique en écoutant un disque? L'originalité? La richesse des arrangements? La complexité des structures? De prime abord, les quatre filles de <b>Camionnette</b> échouent à tous ces critères d'excellence avec leurs pièces rock garage simplistes aux textes typiques d'un groupe de filles (on y cause de sacoches, de cheveux et de beaux pétards). Il faut donc se rabattre sur un autre critère: l'efficacité d'un projet artistique susceptible de plaire. Et dans ce cas-ci, les chansons de Camionnette, composées par les musiciennes et une pléiade de collaborateurs (dont <b>Éric Goulet</b>, <b>Sandy Taddeo</b> et <b>Guillaume Chartrain</b>), tiennent la route. Pour ceux qui aiment un rock divertissant, pas trop mordant et vachement pop. Le 2 mai avec <b>WD-40</b> et <b>Yesterday's Ring</b> au Café Campus. 3/5 <b></b><p>
Il ne suffit que de se promener un peu partout dans la ville pour se rendre compte que des shows y’en a pour les fous et les fins comme on dit. Le problème du public restreint s’impose: on ne peut pas être à 2 places en même temps. L’autre problème qui se crée c’est que la surconsommation engendre des dépenses que notre portefeuille ne peut pas nécessairement prendre. Il faut faire des choix et couper dans nos sorties. La pub du journal de Montréal faite par Patrick Huard qui chiale qu’il y a trop de choses dans le cahier week-end est très représentative du commentaire émis par Seba du groupe Gatineau.
Il semble, que ce soit un échec total, sur tous les côtés? Quel dommage. Surtout pour un premier album? Peut-être, pourrions-nous donner une toute petite chance, à des débutantes, si c’est vraiment le cas? Les filles parlent, de : «sacoches, de cheveux, et de beaux pétards»! D’accord, ce ne sont sûrement pas, les meilleurs sujets, cela fait clicher, j’en conviens. Cependant, elles ne parlent pas d’antéchrist? N’incitent pas au suicide? Ne parlent-elles pas de belles fesses, et encore moins de politique? Et, le font sous la bannière du rock, il y a tout de même quelques bons points. Serait-ce possible, que soient très intentionnelles, de leur part? C’est-à-dire, de faire, un son de garage? Pas facile, de se démarquer de masse, en ce moment. Sinon, en choquant, en scandalisant, ou pire, en incitant à la révolte. Ce qui, n’est pas le cas. Alors, attendons quelque temps. La Camionnette, est fraîchement sortie de sa fabrication, que l’on ne va tout de même pas, aller la démolir immédiatement. Une petite chance?
Map est un très bon groupe punk québécois qui n’a vraiment pas peur de dire ce qu’il pense. Les textes de Map sont aussi bon que le beat des chansons, ce qui fait de cette formation l’une des meilleures de l’underground. Je pense que ce groupe aura un bel avenir (il a déjà un beau passé). La seule chose que je trouve dommage, c’est que ce groupe ne passe que sur quelque rares radios aux Québec. Je comprend que les textes sont parfois provocants mais la musique est très bonne et c’est cela qui compte et qui devrait faire en sorte que Map joue plus à la télévision (sur les ondes de MusiquePlus) et dans les radios commerciales.