<b>REMI-PIERRE PAQUIN, SOCALLED, CREATURE, BLOODSHOT BILL, LES MOQUETTES COQUETTES ET SUNNY DUVAL AU GAMIQ</b><p>Lors d'une conférence de presse tenue jeudi dernier, le GAMIQ annonçait l'embauche du comédien <b>Remi-Pierre Paquin</b> (Les Invincibles) à titre d'animateur de son gala présenté le 16 septembre prochain au Métropolis. De mémoire, c'est la première fois qu'une figure connue du petit écran animera une remise de prix scène locale. Voilà qui risque d'améliorer le spectacle, tout en permettant au gala de joindre un plus vaste public. Si le GAMIQ souhaite être télédiffusé un jour, on marche dans la bonne direction.<p>Remi-Pierre n'est pas non plus un acteur catapulté dans la scène émergente pour l'occasion. Les Invincibles, qui lançait leur trame sonore chez les disquaires cette semaine, a toujours accordé une place de choix aux artistes de la relève, et l'interprète de Rémi / Psyro signait, cette saison, quelques reportages scène locale pour l'émission Flash. Un coanimateur anglophone devrait être révélé dans les prochains jours.<p><b>Socalled</b>, <b>Creature</b>, <b>Bloodshot Bill</b> et <b>Les Moquettes Coquettes</b> ont par ailleurs confirmé leur performance lors du gala. Et puisque le concept a fort bien fonctionné en 2006, <b>Sunny Duval</b> revient pour une deuxième année consécutive à titre de chef d'orchestre d'un house band qui interprétera les chansons des lauréats lors de leur montée sur scène.<p>Comme l'an dernier, le public a aussi son mot à dire quant aux musiciens en lice pour les différents Panaches d'Or remis au GAMIQ. Jusqu'au 30 juin, votez au <i><a href="http://www.gamiq.ca" target="_blank">www.gamiq.ca</a></i> pour vos groupes préférés. Ce premier scrutin déterminera les cinq artistes sélectionnés pour chaque catégorie. Dès le 18 juillet, un deuxième tour de vote permettra de sélectionner les gagnants. Petite différence cette année, un jury formé de journalistes, de programmateurs, de gérants de magasins de disques et de membres d'organismes donnera son avis tout au long du processus.<p>Rappelons que le Gala de l'alternative musicale indépendante du Québec (GAMIQ) et le Montreal International Music Initiative (MIMI) ont fait un bon coup en fusionnant pour créer l'Association de la musique indépendante du Québec (AMIQ). Le GAMIQ devient ainsi le seul gala, dit traditionnel, de la scène locale, tandis que le MIMI s'affiche dorénavant comme une soirée, moins protocolaire, où des bourses seront remises aux artistes en mars. Le MIMI continue également d'organiser des concerts vitrine, comme celui présenté cette semaine au festival NXNE de Toronto, où joueront Royal Mountain Band, Chocolat, Bloodshot Bill, les Sunday Sinners et Pascale Picard.<p>ooo<p><b>NUIT BLANCHE SUR TABLEAU NOIR</b><p>Pour une douzième édition, le festival Nuit Blanche sur Tableau Noir envahit le Plateau-Mont-Royal jusqu'au 10 juin pour y présenter une foule d'activités. En plus des 46 peintres et auteurs de BD, qui prendront possession du bitume de l'avenue du Mont-Royal, entre Saint-Hubert et De Lanaudière, pour y dessiner une fresque de 20 pieds par 12, la plus longue BD jamais réalisée selon les organisateurs, une scène sera érigée au coin de Mont-Royal et Cartier, où se produiront gratuitement les <b>Benoît Paradis Trio</b>, <b>Never Surrender</b>, <b>Antoine Gratton</b>, <b>Mimosa</b>, <b>Chocolat</b>, <b>Jérémie Mourand</b>, <b>Gatineau</b>, <b>Camaromance</b>, <b>Camionette</b>, <b>Ma blonde est une chanteuse</b>, <b>Paul Cargnello</b>, <b>Surferigno</b> et <b>Les Frères Goyette</b>. Horaire au: <i><a href="http://www.tableaunoir.com" target="_blank">www.tableaunoir.com</a></i>.<p>ooo<p><b>RADAR WEB</b><p>Bonjour Brumaire (myspace.com/bonjourbrumaire)<p>Si à la première écoute des compositions de <b>Bonjour Brumaire</b> l'envie de comparer la formation montréalaise à des noms français (de Cali à Mickey 3D) nous prend, ce serait se laisser berner par l'accent de son chanteur d'origine française, <b>Youri Zaragoza</b>. Parce que le quintette est plus complexe qu'il en a l'air. Complété par deux Canadiens, un Québécois et un Américain, Bonjour Brumaire est véritable mélange culturel où la France rencontre une pop indie rock aux références internationales. En concert le 7 juin à l'Escogriffe et le 15 lors du Fringe Pop.<p>ooo<p><b>CONSEILS CONCERTS</b><p>-<b>Go Sumo</b> et <b>Final Flash</b> joueront le jeudi 7 juin au Zoobizarre. <p>-<b>Les Truites Bioniques</b> (ska / punk) lancent leur compact <i>Les Aventures des Truites Bioniques</i> lors d'un concert gratuit au Vestiaire, le 7, à 19 h 30.<p>-Le festival Fringe débute ses activités en fin de semaine. Sur une scène extérieure au coeur du parc des Amériques (coin Rachel et Saint-Laurent) se produiront <b>Jason Bajada</b> (18 h), <b>The Golden Dogs</b> (19 h) et <b>The Luyas</b> (20 h) le vendredi 8 juin, et <b>Future Clouds & Radar</b>(18 h), <b>Gis One & Donzelle</b> (19 h) et <b>Bivouaq</b> (20 h) le 9.<p>-<b>Arthur Cosette</b>, le guitariste des <b>Jaguars</b>, interprétera les classiques de la légendaire formation surf québécoise avec les <b>Tabarnacos Surfers</b> et <b>The Burnin'Sand</b> (Edmonton) le 9 juin au Café Campus <p>-<b>Jason Bajada</b>, <b>Jay Pea</b> et <b>Chambre</b> se réuniront le 14 juin, au Cabaret Juste pour rire, pour l'événement Folked up.<b></b><p>
Le nom de Jason Bajada m’était complètement inconnu avant cette chronique. Mais puisque son nom revenait à plusieurs reprises dernièrement, je me suis décidée à m’informer sur ce chanteur. Je déteste ca lorsque je ne suis pas au courant des dernières sensations, surtout à la venue des festivités estivales. Je me suis donc dirigé sur myspace, l’endroit idéal maintenant pour se tenir à l’affut des nouveaux en matière de musique. J’ai écouté Jason Bajada, j’ai adoré. Ca me fait penser à du vieux Lennon. J’aime sa voix, j’aime ses mélodies, ses paroles, ses rythmes et surtout sa guitare acoustique. En plus, c’est un p’tit gars de par che-nous comme on dit. J’irai le voir cet été certain.
C’est en première partie de Dumas, en mars dernier, que j’ai eu la chance de faire la connaissance avec Jason Bajada. Sa brève présence sur scène toute en simplicité et aisance a été un véritable coup de foudre. Maniant la guitare acoustique avec brio, Jason Bajada nous a offert des chansons aux mélodies d’une richesse exceptionnelle, de celles qui restent en tête dès la première écoute. En quelques chansons, cet artiste montréalais a su dérider et envoûter ce public qui n’était pas le sien. Et surprise, il nous apprend qu’une de ces chansons, Wall, avait été choisie et diffusée dans un des premiers épisodes de la succulentes série Les Invincibles. Ma curiosité a été à ce point titillée, comment se faisait-il que je n’en avais jamais entendu parler ?
De mon côté également, myspace et un article dans Voir ont été l’endroit par excellence pour en savoir davantage sur Bajada, ses influences musicales. Sur myspace je me suis régalée avec les pièces qu’on peut y écouter. Depuis, j’écoute Puer Dolor et Up go the arms, ces deux premiers albums, avec ravissement, opus qui dévoilent des chansons aux textes dénotant une grande sensibilité et un superbe humour, car rien de mieux que le cynisme pour faire passer sans lourdeur des chansons de coeurs brisés et d’amour perdu. N’allez pas croire qu’il écrit que des chansons tristes, mais disons qu’elles méritent le détour tellement elles sont fascinantes et magnifiquement intreprétées. J’ai bien hâte de le revoir le 14 juin au Cabaret, en souhaitant qu’il nous offrira une prestation plus longue qu’à la première de Dumas. À découvrir absolument.
Copieux pot-pourri d’informations que nous sert cette semaine le chroniqueur Olivier Robillard Laveaux… Le plus souvent constitué de quelques bribes à propos de ceci ou de cela, toutefois. À son exemple, je serai donc moi-même un peu touche-à-tout, cette fois.
Combinaison insolite: Le hasard crée parfois de curieuses situations, comme dans le cas de la prestation au Café Campus d’Arthur Cosette des Jaguars. Quoi donc? Les deux formations accompagnatrices sont les Tabarnacos Surfers et The Burnin’ Sand. Et alors? Eh bien, si le sable est brûlant, pas surprenant qu’on en déguerpisse vite pour aller surfer en lâchant possiblement quelques « tabarnacos » bien sentis…
Ronflante platitude: Peut-être n’ai-je pas écouté les bonnes pièces de Jason Bajada mais, celles que j’ai entendues ne m’ont aucunement impressionné. En fait, ce qui coule le plus la performance à mon avis, c’est la voix morne et dépourvue du moindre soupçon d’énergie.
Révolution française cosmopolite: Bonjour Brumaire, formation montréalaise, me semble un petit melting-pot intéressant et, petite info en passant, Brumaire est le deuxième mois du calendrier républicain correspondant à la période allant du 22 octobre au 21 novembre, pour le cas où vous l’auriez oublié… Mais la façon avec laquelle le chroniqueur qualifie les membres m’a pris un peu à rebrousse-poil… Ainsi, en plus du chanteur d’origine française (au nom à consonnance russe…), il y aurait « deux Canadiens, un Québécois et un Américain ». Et moi qui pensait pourtant que deux Canadiens + un Québécois donnaient trois Canadiens… Ai-je manqué un référendum lors de ma dernière sieste?
Nids-de-poule colorés: Enfin, le beau temps aidant, il semble que la Nuit Blanche sur Tableau Noir ait été un franc succès. À présent, avec l’asphalte peint sur une portion de l’avenue du Mont-Royal, on pourra pendant un moment bousiller sa voiture sur un nid-de-poule camouflé et rire en en sortant à la vue des bédés sous nos pieds!
Ça faisait déjà un certain temps que je voulais aller voir Final Flash et Go Sumo. Ça a adonné qu’ils partageaient la même scène au Zoobizarre. Du vrai bon rock. Deux bons groupes à découvrir. Le Zoobizarre est notamment un bel endroit où l’acoustique est bonne.