Musique

Oromocto Diamond, Hombre et Devil Eyes

LA POURSUITE DES DIAMANTS D'OROMOCTO

Au-delà du concept – une histoire de fin du monde et de chasse aux diamants après la chute d'un météorite sur la ville d'Oromocto, Nouveau-Brunswick -, Oromocto Diamond, le projet conjoint de Sam Murdock (Lesbo Vrouven) et Pascal Asselin (Millimetrik), est bien d'autres choses encore. "C'est la recherche de la beauté dans ce qui pourrait être la laideur, m'explique Asselin. C'est aussi un projet d'urgence et de passion. […] Sam n'avait jamais tenu la basse dans un groupe. On voulait faire du rock pour faire danser, mélanger ses influences punk et mes influences post-rock." Les choses ont néanmoins bougé depuis la parution de l'album Le Choc du futur, l'été dernier: d'un quatuor comprenant deux claviers, le groupe est devenu duo, au sein duquel Murdock tient simultanément basse et claviers. Après avoir lancé le 45 tours Collision Course au début octobre, le tandem conclut sa tournée pancanadienne le 30 octobre au Divan Orange avec les Cougarettes.

UN PETIT PAS POUR HOMBRE

Il y avait un moment que Tomás Jensen accumulait des "tounes latines". Il a d'abord tenté, pour les prendre en charge, de monter un groupe parallèle avec ses Faux-Monnayeurs, puis a même réalisé des maquettes avec Yvo Abadi (Tarmac, Amadou & Mariam), mais aucun des deux projets n'a connu de suite. Voici donc Hombre. "On joue du rock latin "engagé" avec des influences de toutes sortes, des musiques électroniques en particulier (dub et drum'n'bass principalement)", m'écrit Tomás. Complétée par François Richard (basse, claviers), Martin Lizotte (claviers), Benjamin Vigneault (batterie, échantillonnages), Maxime Audet-Halde (guitare) et Margot Czapracki (chant), la troupe bénéficie, selon le chanteur, "de l'expérience acquise tout au long de ces trois années de maturation du projet". Concert d'Halloween sous le thème "guérilleros" le 31 octobre à eXcentris.

À SOULIGNER /

Duchess Says + bar ouvert = une Halloween dont on se souviendra (ou pas). Ça se passe le 31 octobre aux Forges urbaines (226A, rue Young). - photo: Dominique ClémentDuchess Says + bar ouvert = une Halloween dont on se souviendra (ou pas). Ça se passe le 31 octobre aux Forges urbaines (226A, rue Young).

Mia Verko ressurgit avec un nouveau bassiste (l'ex-Greg Cocaine Max Furax), Videoville lance son premier EP et Spengler se réunit en version originale le 1er novembre à la Casa del Popolo.

– La dernière soirée Mini-M de 2009 rassemble Ariel, Call Me Poupée et Creature le 30 octobre aux Foufs.

Carl-Éric Hudon effectue sa rentrée le 30 octobre à la Sala Rossa.

photo: Dominique Clément

DISQUE LOCAL /

disk_devileyes.jpgDevil Eyes

Devil Eyes

(Signed by Force)

Dans leur quête du Saint-Graal rock, les groupes garage et punk'n'roll oublient souvent des petits détails comme la mélodie et le sens du plaisir… Deux choses que ce trio montréalais place en priorité sur son premier effort. D'énergie, de force et de soul, Devil Eyes ne manque pas – la réalisation sommaire, plus-que-lo-fi, fait d'ailleurs ressortir ces aspects -, mais à travers la frénésie et les jets de fuzz, des mélodies bien taillées s'imposent. Entre un morceau en japonais et des titres comme Spookfish ou Motorsnake, on n'a foutrement aucune idée de ce que le groupe raconte, mais peu importe. Les Anglos ont une expression tout indiquée pour ça: "plus amusant qu'un baril de singes". Ouaip! Le 5 novembre au Bar Saint-Laurent II. 3.5/5