Dans une banlieue bourgeoise à l'esthétique méga-kitsch, des sexagénaires vêtus de gilets léopard et de chemises hawaïennes découvrent les joies de l'amour à l'ère magique du Viagra… Autant le dire tout de suite: nous ne nous trouvions pas exactement dans la tranche d'âge ciblée par ce Boynton Beach Club. Ce n'est néanmoins pas la seule raison qui nous a empêché d'embarquer dans cette comédie signée Susan Seidelman, réalisatrice qui fut parmi les premiers à donner la chance à Madonna de se la jouer actrice dans le mémorable de ringardise Desperately Seeking Susan. En effet, si certaines séquences se révèlent comiques, l'ensemble reste néanmoins très superficiel et présente une ressemblance frappante avec une télé-série top eighties où les palmiers et les villas cossues jouent un rôle de premier plan.