La séquence d'ouverture est jouissive. Sur un rythme à la Pet Shop Boys, un Hugh Grant entièrement vêtu de blanc se donne à fond. Les fanas des eighties en seront floués, se disant qu'il est enfin revenu le temps où leggings et leg-warmers faisaient si bon ménage à l'écran. Mais la fascination est de courte durée, car si l'ambiance rétro continue un certain temps, malheureusement, modernité oblige, celle-ci est rapidement coupée dans son élan. Les coupes banane font place aux cheveux bien placés et Drew Barrymore arrive, afin de nous faire le numéro de la jeune fille niaise qui se révèle adorable. Dès lors, le Music and Lyrics de Marc Lawrence s'enlise dans les lieux communs de la comédie romantique classique. Et ça brise le coeur.