La semaine sans télé est de retour. Une idée profondément enracinée dans nos têtes veut que la télévision soit l'antéchrist du livre, et qu'en luttant contre le tube cathodique on encouragerait la lecture.
Les sportifs, les amoureux de la nature et les philatélistes tiennent sans doute le même discours. Sur le site d'Adbusters, on affirme qu'il s'agit en réalité de protester contre la publicité. Chacun ses manies.
Ce qui me fait songer : connaît-on des cas de placement de produit dans les romans?
« Carole Matthews, auteure britannique, a changé la New Beetle de son roman The Sweetest Taboo pour une Ford Fiesta. » (Lu sur le site de « M’as-tu lu. »
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« En octobre prochain [2001], la maison d’édition anglaise HarperCollins publiera un roman intitulé The Bulgari Connection, signé par la romancière britannique Fay Weldon, commanditée par la célèbre bijouterie italienne… Bulgari. » Pascale Navarro – Voir [Dans un article justement consacré à ce sujet.]
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J’ai moi-même eu droit à une poignée de main de Dumas en échange de son nom quelque part dans mon roman.
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On pourrait citer le cas de Proust: « Ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madelaines »…!
Connaît-on des cas de placement de produit dans les romans?
Sans même réfléchir, je le confirme. N’est-ce pas le principal reproche que l’on a fait à Robert Charlebois, c’est-à-dire de ne pas cesser de nommer la maudite marque de sa bière, lors de la parution de son livre?
Du placement de produit dans les romans ? Mais on ne trouve que ça. Prenons, par exemple – tout à fait au hasard – Nikolski, le premier roman d’un jeune auteur dans le vent. Eh bien on y fait une publicité éhontée pour les structures de confinement de marque Frost…