Parlant de placement de produits, Stéphane Dompierre (oui, lui) me signale que Pascale Navarro a déjà écrit un article sur la question. J'ignorais l'existence de ce texte. Pour ma défense, j'étais hors du pays en septembre 2001.
Quoi? Comment dites-vous? Google? Qu'est-ce que c'est que ça – une marque de chouigne gomme?
Je suis écrivaine. Pour rien au monde, je ne voudrais insérer de la publicité dans mes textes afin d’en retirer des bénéfices financiers. La littérature vient du coeur, point à la ligne.
Je crois qu’il y a une meilleure façon de se faire connaître auprès du public. Elle existe déjà. C’est celle qui consiste à verser une fraction des profits de la vente d’un produit à une cause humanitaire. Si plus de créateurs le faisaient, les problèmes sociaux se règleraient mille fois plus rapidement.
Cependant, il faut que ces généreux donateurs veillent au grain s’ils décident de procéder ainsi. On l’a vu dans le cas du Refuge : le gouvernement a retiré les subventions et Dan Bigras est maintenant obligé d’organiser ce spectacle chaque année, sans savoir s’il va atteindre ses objectifs financiers. Ces sous devraient pourtant être un cadeau, un ajout et non le remplacement d’une somme allouée par nos élus. Sinon, l’organisme n’est pas plus aidé qu’auparavant.
Pourquoi ne pas laisser parler son coeur ?