Différence principale entre un blogue et une chronique : la date de tombée.
Alors que je peux (techniquement) accumuler du retard sur le ouaibe, il me faut remettre le texte de ma chronique chaque lundi à midi pile. Résultat, alors que la chronique du 4 mai n'est pas encore publiée, je me creuse déjà la tête pour la chronique du 11 mai afin d'éviter la catastrophe du 8 mai en avant-midi.
Le blogue se vit au présent. La chronique vous projette dans le futur.
Oui, vous avez raison, le blogue, enfance de l’art. On dit un peu ce qu’on veut et surtout quand on veut. La chronique, c’est casse gueule, non seulement parce qu’on vous attend au virage mais surtout, comme vous le dites, quand votre papier du 10 est parti, faut s’y remettre le 11!Je suis chroniqueur à L’EXPRESS DE TORONTO. Pendant 5 ans, j’ai pondu, chaque semaine, un texte de 800 mots, pas 801 ou 799! J’exagère à peine. Ça s’appelait HUMOUR EN COIN. Fait d’actualité ou anecdote intéressante. il fallait terminer avec humour. Pas toujours facile! Consolation, HUMOUR EN COIN vient de paraître en bouquin.
Intéressant cette tentative de différencier le blogue de la chronique. Je suis responsable d’une chronique quotidienne publiée sur Internet et je tentais d’expliquer cette différence à un de mes chroniqueurs, mais j’y arrivais mal… Vous avez raison de dire que la date de tombée et ce qui différencie principalement les deux médias. Merci !
En passant Monsieur Dickner, je vous ai entendu pendant le Festival littéraire international Northrop Frye à Moncton. Bravo ! Je me suis acheté votre livre (comme ceux de 8 autres auteurs présents). J’y arrive bientôt 🙂 Félicitations pour tous les prix que vous avez reçus récemment !