Ce matin, deux nouvelles attirent mon attention sur le fil RSS de Radio Canada.
Primo, les éditions du Boréal s'engagent à ne plus utiliser de papiers contenant moins de 50% de fibre recyclé, blanchis au chlore ou provenant de forêts anciennes. Ils participent ainsi à un projet mis en place par l'organisme Écoinitiatives, qui depuis 2001 incite les maison d'éditions à prendre le virage vert.
Le texte de la SRC souligne que « Boréal est la première grande maison d'édition à prendre un virage vert, dans le sillage de quatre maisons plus petites ». Quelles sont ces quatre maisons? Mystère. Sur le site d'Écoinitiatives, on ne trouve que Septentrion et XYZ éditeur/XYZ Publishing. Chose certaine, le Canada anglais est très largement en avance sur nous.
Deuzio, le périmètre anti-guillotine autour de la GB est loin d'être inutile.
La Façade pleure ( sur l’air de : Le téléphone pleure de Claude Fançois )
Si jeune, mais déjà elle succombe,
Ridulles tristounettes,
Aux injures du temps.
Des pans de verre en tombent ,
Vraie pluie de lancettes,
Arrosant les passants.
Qu’elle en est la cause ?
Inflation, crispations,
Tensions, vibrations ?
Les rames de métro secouent le temple de la culture.
Est-ce la revanche du matériel roulant,
Du roulis-roulant ?
Si jeune et déjà besoin d ‘un ravalement !
Vite de la pommade à l’eau !
Pas sur la façade à Pomerleau !
Mais la façade pleure !
Vite du Botox à la grandeur !
C’est une très belle nouvelle. Il n’y a cependant que 5% des maisons d’éditions québécoises qui font des efforts en ce sens.
J’ai envoyé un courriel à Lurelu, une revue qui fait la critique des albums pour enfants. Je leur ai demandé de faire un reportage sur ce virage vert en n’oubliant pas les illustrateurs. Eux aussi devraient être sensibilisés afin d’utiliser des couleurs écologiques quand ils dessinent les albums pour les enfants. On sait que les petits déchirent les livres facilement. Si on ne veut pas que ça prenne des milliers d’années à se décomposer dans les dépotoirs, il faudra y penser. Peur-être devrait-il y avoir une politique nationale pour que les gens les portent aux relieurs afin que ces derniers redonnent aux livres une deuxième vie. Cela pourrait servir aux enfants défavorisés. Daniel Sernine a bien pris en note mon idée. J’étais très contente.
Je suis certaine que vous et vos lecteurs avez des idées là-dessus aussi. Soumettez-les. On ne sait jamais où ça peut mener…