Raymond Devos casse sa pipe, juste un petit six mois après Marc Favreau.
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Un ami m’a envoyé ces quelques citations par courriel aujourd’hui. Elles valent qu’on se les refile:
– « Quand on s’est connus, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu’on n’osait pas se regarder. Maintenant, on ne peut plus se voir. »
– « Si ma femme doit être veuve un jour, j’aimerais mieux que ce soit de mon vivant. »
– « J’adore être pris en flagrant délire. »
– « Qui prête à rire n’est jamais sûr d’être remboursé. »
– « Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter. »
– « Du moment qu’on rit des choses, elles ne sont plus dangereuses. »
– « La raison du plus fou est toujours la meilleure. »
– « Quand j’ai tort, j’ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts. »
– « On a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort. »
– « Etre raisonnable en toutes circonstances. Il faudrait être fou… »
– « Une fois rien, c’est rien ; deux fois rien, c’est pas beaucoup, mais pour trois fois rien, on peut déjà acheter quelque chose, et pour pas cher. »
– « Je n’aime pas être chez moi. A tel point que lorsque je vais chez quelqu’un et qu’il me dit : ‘Vous êtes ici chez vous, je rentre chez moi !' »
– « Mais pourquoi courent-ils si vite ? Pour gagner du temps ! Comme le temps, c’est de l’argent… plus ils courent vite, plus ils en gagnent. »
– « Dès que le silence se fait, les gens le meublent. »
– « Il paraît que quand on prête l’oreille, on entend mieux. C’est faux ! Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd. Il n’entendait pas mieux. »
– « La plupart des gens préfèrent glisser leur peau sous les draps plutôt que de la risquer sous les drapeaux. »
– « C’est pour satisfaire les sens qu’on fait l’amour ; et c’est pour l’essence qu’on fait la guerre. »
– « Même avec Dieu, il ne faut pas tenter le Diable. »
– « Un croyant, c’est un antiseptique. »
– « La grippe, ça dure huit jours si on la soigne et une semaine si on ne fait rien. »
Le ciel s’est encore déchiré le 15 juin.
J’étais amoureuse du délire de DEVOS, maudit beau fou des mots et du language. Il étudiait encore langue latine à 79 ans. La dernière fois que je l’ai vu sur scène, c’était au St-Denis avec ma fille FANNY; nos sorties étaient rares mais ce soir-là, nous nous sentions un peu privilégiées. A la toute fin, debout, je pleurais pour tant de BEAUTE et aussi la PEUR… parce qu’il parlait de sa mort,la chute,l’usure,le naufrage… Il avait son âge et moi le mien. C’est ma fille, 27 ans, qui est décédée la première quelques mois plus tard et c’est seulement là que j’ai pu identifier l’autre dimension de cette peur. Coeur de maman peut-être…
C’est la première fois que je partage ce souvenir quelque peu insolite mais surtout heureux pour le reste de mes jours.
Un ami m’a envoyé ces quelques citations par courriel aujourd’hui. Elles valent qu’on se les refile:
– « Quand on s’est connus, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu’on n’osait pas se regarder. Maintenant, on ne peut plus se voir. »
– « Si ma femme doit être veuve un jour, j’aimerais mieux que ce soit de mon vivant. »
– « J’adore être pris en flagrant délire. »
– « Qui prête à rire n’est jamais sûr d’être remboursé. »
– « Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter. »
– « Du moment qu’on rit des choses, elles ne sont plus dangereuses. »
– « La raison du plus fou est toujours la meilleure. »
– « Quand j’ai tort, j’ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts. »
– « On a toujours tort d’essayer d’avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort. »
– « Etre raisonnable en toutes circonstances. Il faudrait être fou… »
– « Une fois rien, c’est rien ; deux fois rien, c’est pas beaucoup, mais pour trois fois rien, on peut déjà acheter quelque chose, et pour pas cher. »
– « Je n’aime pas être chez moi. A tel point que lorsque je vais chez quelqu’un et qu’il me dit : ‘Vous êtes ici chez vous, je rentre chez moi !' »
– « Mais pourquoi courent-ils si vite ? Pour gagner du temps ! Comme le temps, c’est de l’argent… plus ils courent vite, plus ils en gagnent. »
– « Dès que le silence se fait, les gens le meublent. »
– « Il paraît que quand on prête l’oreille, on entend mieux. C’est faux ! Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd. Il n’entendait pas mieux. »
– « La plupart des gens préfèrent glisser leur peau sous les draps plutôt que de la risquer sous les drapeaux. »
– « C’est pour satisfaire les sens qu’on fait l’amour ; et c’est pour l’essence qu’on fait la guerre. »
– « Même avec Dieu, il ne faut pas tenter le Diable. »
– « Un croyant, c’est un antiseptique. »
– « La grippe, ça dure huit jours si on la soigne et une semaine si on ne fait rien. »
Le ciel s’est encore déchiré le 15 juin.
J’étais amoureuse du délire de DEVOS, maudit beau fou des mots et du language. Il étudiait encore langue latine à 79 ans. La dernière fois que je l’ai vu sur scène, c’était au St-Denis avec ma fille FANNY; nos sorties étaient rares mais ce soir-là, nous nous sentions un peu privilégiées. A la toute fin, debout, je pleurais pour tant de BEAUTE et aussi la PEUR… parce qu’il parlait de sa mort,la chute,l’usure,le naufrage… Il avait son âge et moi le mien. C’est ma fille, 27 ans, qui est décédée la première quelques mois plus tard et c’est seulement là que j’ai pu identifier l’autre dimension de cette peur. Coeur de maman peut-être…
C’est la première fois que je partage ce souvenir quelque peu insolite mais surtout heureux pour le reste de mes jours.