Assis sur l'un des très inconfortables bancs de la station Atwater, je songeais à l'Oulipo lorsqu'un individu est venu s'asseoir à côté de moi. Il tenait sur ses genoux un emballage de 24 bouteilles d'eau de source. Durant six ou sept minutes, je l'ai entendu ricaner sur un ton inquiétant, cependant qu'il caressait sa provision d'eau potable avec ostentation.
il m’est arrivée exactement la même chose avant hier, mais à Québec à un arrêt d’autobus… je suis inquiète là!
En cliquant sur OULEPO, j’ai tout d’abord eu l’impression de visiter une planète. Une nouvelle planète s’entend. Je n’y comprenais rien. J’ai fini par comprendre : C’était moi, l’extra-terrestre. Je ne connaissais pas ces contraintes volontaires, genre de gymnastique pour faire sortir son potentiel linguistique.
Et après ça, on se demande comment cela se fait que les français ont de la verve et du voca-bulle-air !
J’ai pas encore tout pigé : Quelle était la contrainte de votre rigole-eau dans le mais-trop. Est-ce qu’il poétisait ? En tout cas, cela vous a inspiré de nous parler de « oulepo » et pour ça, vive ces 24 petites bouteilles d’eau tenu par un rigolo !