Comme je l'expliquais hier, je suis en Estrie, où l'on m'a prêté un chalet afin que je puisse travailler un brin. Ces brusques accès de mécénat sont des choses qui arrivent, dit-on, lorsque vous êtes écrivain.
En fait, il s'agit plutôt d'un échange de bons procédés : on me permet de boucler chapitres et chroniques dans un endroit tranquille. En contrepartie, j'entretiens l'endroit pendant que les propriétaires arpentent l'Italie – ce qui demeure, disons-le, un excellent marché pour les deux parties.
On me demande quel est le travail de l'écrivain? Je réponds désormais : empêcher les urubus de ravir le minou.
Votre « loin » et profond Estrie l’est tant que j’ai eu beau scruter le plan de haut (et le plan d’eau qui sait), je n’ai aucunement reconnu, ni le pays, ni le paysage.
J’apprécie d’autant plus qu’aujourd’hui vous ayez atterri dans un chalet. Je vous vois déjà mieux.
Et que vous parliez de gardiennage de minou me rejoins
encore plus. Pendant que vous nichez dans MON Estrie, je pars vers VOTRE Gaspésie et deux amis sont conviés à venir tenir nos deux costauds mâles félins loin de tout urubus.
À noter que pour savoir ce qu’était un urubu, j’ai consulté mon dictionnaire réel et vivant : mon chum.