Après quelque 37 mois de chroniques en ligne (étalées sur 8 ans, 6 pays et 5 sites Web), j'ai décidé de débloguer pour de bon.
Mon horaire est le premier facteur en cause. Les projets se multiplient, j'ai de la difficulté à dire non, mes textes prennent du retard. J'ai tendance à m'éparpiller, en somme, et quand on s'éparpille, on se perd.
En outre, j'ai découvert qu'écrire un blogue thématique pour un périodique se rapproche davantage du journalisme que je ne l'aurais cru. Or, je ne suis pas journaliste, et j'admire trop ces athlètes de l'information pour prétendre me mêler de leur boulot.
À ce propos, profitez-en pour visiter un voisin dont j'estime le travail. (Ah non, il est en vacance lui aussi. Peu importe, vous le retrouverez dans deux semaines.)
Cela dit, je continuerai de signer ma chaotique chronique, qui me fournit ma ration hebdomadaire de stress et de contrainte. Le dosage idéal.
Merci de m'avoir accompagné, ici ou ailleurs, et bonne canicule!
… pour moi. Pas pour vous, pour moi. Le blogue, selon moi, ne se doit pas d’être obligatoirement thématique, même dans le cadre d’un journal. C’est la trame en dessous, c’est la coulisse, c’est le laisser-aller du trop-plein, c’est le plus que personnel. C’est aussi le lien intime entre soi et le lecteur, cette passerelle qui s’allonge joliment, en arc, pour rejoindre l’autre.
Voilà pourquoi je trouve ce « voilà » si tristounet. J’allais vous cueillir, là, entre la broussaille de votre « chaotique chronique » et vos divagations plus personnelles. C’était un complément d’objet direct (D’ailleurs, cette semaine, j’ai mêlé votre tortue à votre torture téléviseur). J’espère que ce n’est pas pour quelques heures de « télévisionnage » que vous avez « flusché » ce blogue !
Allez, je vous taquine. Cela ne vous ressemblerait pas, d’autant plus que n’avez pas vraiment de téléviseur chez vous ! Ça aide …
Le plus dommage est que je ne vous ais pas connu, moi, pendant ces 37 mois de chroniques en ligne. Je n’ai attrapé que le « un mois et quelque poussière jours ».
Le dessus du top.
Je me résigne donc à vous souhaiter, bien sincèrement, bonne route. À paver, au fur et à mesure du chemin faisant. De la résistance à tout crin à chaque carrefour des tentations, monstrueusement télévisuelle et, pire, les autres.
Cette route droite et lisse est à l’intérieur de vous.
Salut bien !