Dans la lancée de ma très expéditive chronique sur la SF, je vous recommande de jeter un coup d’oeil sur un billet à propos de l’évolution des sujets science-fictionnels à la télévision, depuis 1970 jusqu’à aujourd’hui, le tout rapporté sur un graphique aussi exhaustif qu’hallucinant.
Il serait vachement intéressant pouvoir comparer avec les données sur la littérature science-fictionnelle.
Je suis un amateur de science fiction et j’ai beaucoup apprécié votre chronique.
Je me tape à chaque année les collections de nouvelles dans l’espoir de trouver des auteurs intéressants. Je suis de plus en plus déçu par mes lectures car je trouve que la qualité baisse dans la science fiction, celle qui n’est pas encore contaminée par la fantaisie.
Je pensais que j’étais peut – être trop exigeant jusqu’à ce que je lise votre chronique. J’aime la science fiction basée sur la science, mais c’est souvent trop aride et sec et il y manque une histoire. Après tout, que ce soit de la science fiction ou un autre genre, le lecteur veut avant tout se faire raconter une histoire.
Il est vrai que que la frontière est parfois mince entre la science fiction et les développements technologiques futurs, comme l’illustre tellement bien la trilogie de Mars par Robinson. Je dois admettre que c’est un aspect qui n’est pas pour me déplaire, car je lis beaucoup en sciences..
Mais ma conception de la science fiction est, qu’en plus d’être basée sur la science, elle doit aussi être une vision externe et parfois satirique de notre société actuelle.
Vous m’avez intrigué avec votre notion de « ton » en référence à une manière d’écrire plutôt qu’à un thème. Pourriez – vous expliquer un peu mieux ? ça me donnerait peut – être envie de me procurer les livres que vous citez.: « The road », « Little brother » « Cryptonomicon » « JPod ».
Quoiqu’il en soit, j’ai en tête un roman de science fiction, il ne resterait qu’à l’écrire; encore faudrait – il que je cesse de procrastiner . J’ai évidement la prétention que ça renouvellerait le genre; mais ça reste à démontrer.
Jérôme Guay