Une petite idée, comme ça…
Si vous me lisez, vous savez que depuis quelques années déjà, je soutiens que nous devrions tenir des États Généraux de l’enseignement supérieur (collégial et universitaire).
Je me demande aujourd’hui si ne ce serait pas là une possible manière de dénouer l’impasse où nous nous trouvons collectivement.
Le Gouvernement pourrait par exemple décréter un moratoire d’un an sur la hausse des frais de scolarité qu’il voulait imposer. La session d’automne et la session d’été pourraient ainsi être sauvées.
On annoncerait aussitôt, pour cet automne, de vastes et sérieuses consultations sur ce que nous attendons collectivement désormais de l’enseignement supérieur — sans négliger la question de son financement.
Ce qui est en jeu en ce moment concerne les frais de scolarité, certes; mais cela va bien au-delà. Nous sommes en fait dans une situation où s’opposent des visions profondément antinomiques de ce que doit être l’enseignement supérieur. Des États Généraux permettraient d’exposer ces visions, de clarifier les enjeux et les options et en bout de piste de choisir entre elles.
Comme je l’ai dit, je pense depuis longtemps qu’une telle réflexion collective doit être tenue; et j’en suis à vrai dire plus convaincu que jamais.
Mais est-ce une bonne idée de l’envisager en ce moment et pour dénouer la situation actuelle?
Je ne le sais pas trop et serai heureux de vous entendre à ce sujet.
Que cette réflexion soit nécessaire, j’en suis d’accord. Urgente aussi. Cela dit, le conflit actuel a donné lieu à tant de désinformation et de populisme que la faire maintenant rendrait (ou rendra) difficile d’instaurer suffisamment de sérénité pour en débattre honnêtement. C’est un choix de société qui dépasse de beaucoup le seul problème du financement des universités et des frais imposés aux étudiants.
Je termine sur une idée simple : plus d’enseignement et de culture, moins de béton et de prestige.
ah non! pas moins de prestige! allons! et pourquoi moins de prestige je vous prie?!?
Les neuf années de pouvoir du gouvernement Libéral de John James Charest nous enseignent que ce dernier n’agit dans les intérêts du citoyen que sous la contraite légale ou les pressions médiatique soutenues. Nous sommes donc légitimés d’avancer que les états-généraux sur l’enseignement supérieur ne pourront avoir lieu que lors d’une crise au sein du milieu de l’éducation. Et bien nous la vivons maintenant cette crise.
Par ailleurs, je trouve intéressant que le mot crise se traduit en chinois par l’association des deux idéogrammes Wei (danger) et Ji (opportunité). Saisissons donc l’opportunité qui s’offre à nous pour aborder cet important dossier.
Monsieur Castonguay (le père de la castonguette) a proposé un moratoire d’un an pour trouver une solution pertinente à l’aide d’un médiateur respecté de tous. Monsieur Guy Rocher nous ramène avec l’idée de la gratuité scolaire issue de la commission Parent. Pour sa part, le poète Francoeur considère que ses élèves sont, pour un bon pourcentage d’entre eux, des analphabets du livre. Selon lui les nouveaux élèves consommateurs de technologies sont une nouvelle espèce. Il a sans doute raison. Un aphorisme célèbre dit que » l’homme change d’espèce chaque fois qu’il change d’outil « . Il y a suffisamment de matériel social pour faire des États généraux de l’éducation mais je doute que les libéraux partagent cette idée.
Plus de 10 500 personnes ont déjà demandé la tenue de tels États généraux via une pétition à signer jusqu’au 29 avril sur le site de l’assemblée nationale.
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-2801/index.html
Il y a d’ailleurs une pétition à l’Assemblée nationale qui vient de dépasser le cap des 10 500 signatures:
https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-2801/index.html
je crois que vous avez presque perdu votre droit d’auteur !!
Deux grands québecois pensent comme vous :
Guy Rocher, ancien membre de la Commission Parent et le magnifique et stoique Claude Castonguay viennent de faire des déclarations semblables à vos propos.
bravo MAIS L’Etat ne veut pas plier l’échine.
🙂
J’invoque l’antériorité: j’en parle depuis quelques années déjà!
🙂
Un plagiat par anticipation, alors.
C’est la meilleure sortie de crisse envisagable. La grève aurait fonctionnée et le gouvernement pourrait sauver la face. Mais en plus du collégial et de l’universitaire, il faudrait inclure le secondaire professionnelle (DEP)… Ainsi les États généraux perdraient leur caractère élitiste Monsieur l’anarchiste! 😉
🙂
Jean Trudelle, président de la FNEEQ a aussi proposé quelque chose du genre. J’appuie!
C’est vrai : Jean Trudelle aussi.
J’avais un vieux prof de philo au collège Ste-Marie qui nous répétait :
. à force de coucher avec les grands esprits, tu finis par accoucher ! «
Je suis peut-être utopiste mais… non seulement il me semble que des États Généraux sont nécessaires, voire vitales pour notre peuple, mais je crois qu’il pourrait être un prétexte ou mieux, un tremplin à quelque chose d’encore plus ambitieux. Quelque chose comme un projet de société centré sur l’éducation, ou plutôt sur une révolution de celle-ci. J’étais à »Nous? » en fin de semaine, comme je vous disais je me sens un peu idéaliste. D’ailleurs, bravo M. Baillargeon. Votre texte était fabuleux.
Serait-ce possible d’un jour pouvoir le lire?
Merci du bon mot.
Je publierai sans doute ce texte ici.
Qu’est-ce que c’est « Nous? » ?
Pardonnez la faute. (ils pourraient)
Pour que ces états généraux soient le plus utiles possible, il faut aussi se permettre d’analyser la place de l’enseignement supérieur dans le cadre de l’éducation en général et donc de se permettre de parler également d’enseignement primaire et secondaire, car tout est lié! Il est important aussi que les états généraux ne soient pas créés en ayant tête une solution prédéterminée (que ce soit de faire une grande hausse des droits de scolarité ou encore la gratuité scolaire), mais plutôt, comme vous dites, de voir quelles sont les options et, au final, de choisir selon ce que l’on préfère collectivement.
La pertinence de ces états généraux n’est toutefois pas à défendre; la crise et l’impasse actuelle semblent montrer qu’une grande réflexion est essentielle pour résoudre le tout de façon adéquate et définitive.
> La pertinence de ces états généraux n’est toutefois pas à défendre;
D’accord
> la crise et l’impasse actuelle semblent montrer qu’une grande réflexion est essentielle pour résoudre le tout de façon adéquate et définitive.
D’accord encore.
Il reste à répondre à ces deux questions :
Quand ?
Comment.
Le plus tôt me semble le mieux, mais pour le comment exactement, j’avoue être assez ignorant sur la question.
Des états généraux pour redéfinir ce qu’est l’éducation, sa finalité dans une société démocratique, les moyens légitimes pour lui redonner sa véritables place et les écueils à éviter à tout prix. Voilà quelques unes des questions à aborder. En écoutant cette excellente entrevue accordée par Normand Baillargeon en octobre 2011, http://www.publications-universitaires.qc.ca/?p=710 Je réalise à quel point la tâche à réaliser est aussi colossale que nécessaire.
Toute réflexion analytique sur l’éducation supérieure me sied profondément.
Comme il y a, dans tout cela, un aspect financier indéniable et sans cesse évoquée par les «charest-gnards», il faudrait aussi faire une sérieuse «autopsie» de ce qu’on appelle la dette publique. La dite autopsie serait éventuellement réalisée par des esprits relativement indépendants, ce qui exclut, de toute évidence, l’Institut économique de Montréal et les « libertarians » aveuglément anti-étatiques.
Il faudrait poser quelques questions fondamentales.
Par exemple, est-il vrai que «NOUS» VIVONS AU-DESSUS DE NOS MOYENS?
Par exemple, LA DETTE EST-ELLE LA CONSÉQUENCE DES DÉPENSES PUBLIQUES?
Par exemple, toute politique dite «démocratique» se doit-elle de constamment RASSURER LES MARCHÉS FINANCIERS, lesquels ne cessent d’accuser l’État de nous «faire vivre au-dessus de nos moyens»?
Bien d’autres questions «financières» devraient être posées.
Des questions pédagogiques devraient aussi être posées. Ayant enseigné pendant plusieurs décennies au niveau collégial, j’ai vu et supporté je ne sais trop combien de réformes ou «réformettes», lesquelles étaient, pour la plupart, inutiles ou régressives. Je n’ai jamais cessé de penser à une phrase du philosophe Alain Badiou: «L’école fonctionne à la réforme tout comme une automobile fonctionne à l’essence.»
L’idée de Normand Baillargeon ne pourrait que nous amener à voir ou entrevoir la direction que devrait prendre l’éducation supérieure.
JSB
Ma question, très cher professeur… QUI? Qui a aujourd’hui le respect et la véritable autorité dans le domaine de l’Éducation… qui a le respect des deux camps qui se polarise à une vitesse exponentielle ?
C’est une très bonne question, Elizabeth,bien entendu. Il y a des réponses, certaines crédibles, mais aucune n’est simple. C’est notamment que l’idée même d’éducation fait aujourd’hui problème.
En ce qui concerne les milieux financiers, je poserais la question que voici: vous «nous» accusez constamment de vivre au-dessus de nos moyens et vous insinuez que «vous», vous ne vivez pas au-dessus de vos moyens; alors, la question est: POURQUOI VIVEZ-VOUS AU-DESSUS DE «NOS» MOYENS? That is the question!
Alors, vive la gratuité scolaire! Et débarassons-nous des libéraux, tant québécois que fédéraux!
JSB
J’approuve entièrement votre proposition (cela fait déjà quelques temps que j’y pense d’ailleurs: les grands esprits se rencontrent ?).
Malheureusement, le gouvernement n’a absolument pas l’intention d’aller en ce sens. Un simple fait: A-t-il expliqué le but de la hausse ?
La seule tentative d’explication que j’ai entendu est qu’il « faut » hausser les droits de scolarité parce qu’ils ne l’ont pas été 33 des 42 dernières années (donc haussés « seulement » 9 fois en 42 ans) et qu’on paie moins cher que tout le reste de l’Amérique du nord (mais plus cher que l’ensemble de l’OCDE).
Autrement dit, il faut hausser les droits de scolarités parce qu’il faut payer plus.
Aucune explication d’où ira l’argent, de pourquoi la hausse plutôt qu’une autre solutions, etc. En fait, la hausse semble être, en soi, le but de la hausse.
« Le pouvoir, c’est toujours les autres »
Donc, les étudiants attendent que le gouvernement fasse les premiers pas et le gouvernement attend que les syndicats d’étudiants en grève fassent les premiers pas. Le pouvoir, c’est toujours les autres. Ça peut être long si chacun reste campé sur ses positions. Est-ce inconscient ou volontaire ? À vous de faire l’introspection. La session est dans une situation précaire et va se prolonger de façon condensée jusqu’à cet été. Est-ce vraiment ce que tout le monde veut ? Rien de bon pour la qualité de l’enseignement. Cela fera plus de travail pour les deux parties, et d’ores et déjà, plus de travail et de salaire à débourser pour l’administration et les professeurs.
D’emblée, la proposition de Monsieur Baillargeon d’États généraux sur l’éducation supérieure est tout à fait à propos et adéquate. Corollairement, l’idée d’un moratoire sur la hausse des frais de scolarité pour cette année est pressante.
Dès à présent, serait-il possible, admettons, que les deux parties proposiez et/ou acceptiez un moratoire de la hausse des frais de scolarité, admettons, cette année, et augmentiez les frais de scolarité, admettons, 20 $, 25$, 30$ (mettre ici un chiffre qui fera l’unanimité), l’année prochaine et pour les années subséquentes ? Qu’en pensez-vous ?
Ce qui m’étonne, c’est la cloison entre le gouvernement et les syndicats des étudiants qui perdure à ce moment de la session scolaire. On dirait que les deux groupes sont dans une course à la popularité médiatique et ont complètement oublié l’essentiel. Remarqué, ça fait l’affaire des médias (sic). La pensée du TOUT ou RIEN. Ce qui apparaissait au départ comme une manifestation démocratique des deux opinions opposées est devenue l’exigence d’un perfectionnisme d’avoir raison à tout prix; c’est le symptôme d’un manque de souplesse et de maturité.
Permettez-moi d’avancer une idée relativement simple : la médiation ou le compromis en vue d’une résolution de conflit. Ça fait un peu mal à l’orgueil pendant quelques minutes, mais ça ne dure pas longtemps et ce n’est quand même pas être à genou dans le coin (autant pour l’une que pour l’autre des parties). Encore une fois, au point où nous sommes rendus, il serait important de faire preuve de courage, se lever et aller parler à ses camarades d’en face (gouvernement ET étudiants). La condescendance et la résistance de l’un et l’autre est encore une prémisse qui dit : Le pouvoir, c’est toujours les autres.
Désolé de parler encore d’argent, mais on oublie deux choses : Primo, les citoyens paient des impôts pour que le gouvernement agisse et prenne des décisions dans une société qui cherche à être démocratique. Secundo, les citoyens paient des impôts pour l’éducation des générations futures. Dans ce contexte, le citoyen peux faire valoir le point de vue qu’il est précieux que les DEUX parties s’asseyent et mettent de l’eau dans leur verre de vin respectif. Pour ne pas dévier de la prémisse de départ, tout en gardant en mémoire la question d’argent, c’est ici que les États généraux, à condition qu’ils incluent la réévaluation des salaires et primes exagérément élevées des recteurs et haut-fonctionnaires, fasse parties d’un rééquilibrage et d’un partage concret avec chiffres à l’appui. On n’aurait peut-être même pas besoin d’augmenter les frais de scolarité.
Il n’est pas question d’un changement du statu quo social ici, car si on réorganise la répartition de la richesse, tout est possible. Le pouvoir n’est pas toujours les autres, à condition de s’activer. On verra qui fera preuve de courage en premier.
Merci de votre attention.
« 12 avril 2012 · 11h06 »
peut-on mettre tout le monde dos a dos …
pas evident pour moi … le gouvernement est responsable de sa propre turpitude comme dans bien d’autres dossiers …
—-
La naiveté …
« Mais est-ce une bonne idée de l’envisager en ce moment et pour dénouer la situation actuelle?
Je ne le sais pas trop et serai heureux de vous entendre à ce sujet. »
« Il y a d’ailleurs une pétition à l’Assemblée nationale qui vient de dépasser le cap des 10 500 signatures:
»
« Guy Rocher, ancien membre de la Commission Parent et le magnifique et stoique Claude Castonguay viennent de faire des déclarations semblables à vos propos.
»
Je veux pas couper les grandes reflexions serieuses et profondes … mais je pense qu’il y a sur ce blogue des gens suffisament scolarisé et informé ici pour vivre dans le réel et constater a quels types d’interlocuteurs nous avons affaire … (gouvernement et recteurs)
Dire …
« mais je doute que les libéraux partagent cette idée. »
me semble pas mal en dessous de la realite …
—-
Pourquoi pensez vous qu’il y a eu un sommet historique et grandiose d’une journee sur l’education … si l’idee était pas justement d’escamoter la discussion sur l’education et d’imposer une solution unique en se frottant la bedaine …
Quand on voit qu’on propose maintenant le remboursement proportionnel au revenu on se dit … le meme gouvernement qui avait voulu couper dans les pret et bourse et qui avait meme fait la promesse en 2005 d’un tel changement aux prets et bourses et que celui-ci n’est pas mis en place apres 7 ans … et que s’il est mis en place il sera financé a meme le plan de fonctionnement …
Le meme gouvernement dont le premier ministre nous nous dit maintenant que cette question de la hausse des frais de scolarite ne devrait pas etre discute dans une eventuelle campagne electorale alors meme qu’un article dans cyberpresse evoque que des liberaux pensent qu’un tel debat pourrait polariser l’electorat a leur avantage …
Le meme gouvernement qui nous sort des concepts foireux de « boycott » , « juste part » , … qui nous montre qu’on est plus dans la communication, les « buzz word », la guerre d’usure, que dans une demarche de discussion ( en mode solution …) …
Je pense que d’esperer un tel debat ( serieux et profond) avec cet interlocuteur releve de l’aveuglement volontaire et de la naivete ou sinon que de la mauvaise foi …
et dans le fond ma question est-ce que les internautes ont vu le gouvernement aller dans les 8 dernieres annees ?
En tout respect …
Avez vous vecu dans une grotte ? fait un detour par Mars ou la Lune ?
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Pour les recteurs…
Un peu la meme chose … je pense pas a la lecture de leurs lettres que ca les interesse tous que d’avoir une reflexion profonde et serieuse sur l’education.
Ex: la rectrice de Mcgill qui evoque l’accessibilite mais en lien avec le taux de diplomation dans le devoir.
Ex: Celui de l’Universite de Montreal qui semble redecouvrir avec une lettre dans le devoir d’autres solutions comme le programme de remboursement proportionnel au revenu.
Faut pas etre naif il y a des gens qui pensent que la rectrice de Mcgill comprend pas les subtilites d’utiliser le taux de diplomation alors que dans certaines provinces il y a 4 ans pour le baccalaureat et que le recteur de montreal avait jamais entendu parle du programme de remboursement proportionel au revenu et qu’il vient de se reveiller d’un sommeil profond avec une revelation miraculeuse …
Et donc dans le fond ca nous amene peut etre a l’importance des courses au rectorat …
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Moi j’invite les gens a travailler dans le reel … sur les interlocuteurs eux-memes …
Dans le reel, un campagne est envisageable au cours de la prochaine annee et il y a d’autres monde sur la glace.
Si des gens s’nteresse a l’education qu’ils les forcent a se commettre.
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Ex:
« Le Gouvernement pourrait par exemple décréter un moratoire d’un an sur la hausse des frais de scolarité qu’il voulait imposer. La session d’automne et la session d’été pourraient ainsi être sauvées. On annoncerait aussitôt, pour cet automne, de vastes et sérieuses consultations sur ce que nous attendons collectivement désormais de l’enseignement supérieur — sans négliger la question de son financement. »
Ca me semble rejoindre « en gros » la proposition du parti quebecois que de faire une eventuelle consultation i.e. des etats generaux.
Il y a bien sur d’autres offres politiques et l’education peut etre un sujet d’une eventuelle campagne. Bien sur dans une eventuelle campagne d’autres sujets comme la corruption seront aussi discute.
—-
Quant aux etudiants a ce point ci il me semble que la poursuite de la greve est la seule solution, avec les recentes declarations de la ministre et du premier ministre et la pression de certaines directions pour donner les cours on comprend que les etudiants sont arrive peut etre arrive dans la zone « payante » de la greve comme on dit.
La présence de la grande yeule de Marc Laviolette sur le campus du cegep de Valleyfield est une » Nuisance » pour le mouvement étudiant.
On le voit sur une photo s’engueulant avec un étudiant vert.
Laviolette, le brasseux de m.. devrait reste rchez-lui et faire des mots croisés.
YVES GRATTON, comme j’ai été syndiqué CSN pendant 37 ans (cela me ravissait et me convenait pendant les 20 ou 25 premières années), votre commentaire m’a plu et ravi. La CSN a produit trop de grandes gueules comme Larose et Laviolette (c’est une centrale syndicale très «fleurie).
Merci de votre commentaire!
JSB
Normand Baillargeon, pouvez-vous nous indiquer les gestes qu’il faudrait poser pour provoquer des ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR?
J’espère qu’il ne faudrait demander à de grandes gueules «vides» et stérotypées comme Gérald Larose ou Marc Laviolette d’exiger ces états généraux.
JSB
Je ne sais pas trop, hélas …
Le gouvernement Charest répugne justement à sortir de la crise parce que cette crise a été espérée, c’est ce qui s’appelle de la « wedge politics ». ou séparer pour régner : http://www.ledevoir.com/politique/canada/289527/comment-la-droite-s-organise
@Jacques Laurin : Je partage totalement votre lecture de la situation. Diviser pourr mieux régner. Mais il y a plus; John James fait d’une pierre deux coups : Pendant que l’on concentre notre attention sur la crise étudiante, personne ne braque plus les projecteurs sur le pillage historique de nos richesses naturelles (Plan Nord).
Comme le répétait souvent à l’époque mon prof d’Histoire du Conservatoire Lassalle : « Le Prince de Nicolas Machiavel est toujours d’actualité. »