BloguesNormand Baillargeon

Carnet du prisonnier, jour 1

8h 25.
Je suis, comme mes deux camarades, installé depuis quelques minutes dans mon cubicule. Finalement, il n’est pas transparent et ne comporte qu’une fenêtre par laquelle on peut nous voir. Chacun de nous a une table de travail, un lit, un portable sur lequel écrire et un branchement Internet. Ce que nous écrivons apparaît sur un écran.

Pour le moment , le monde extérieur ne se manifeste pas; et j’écris sans trop me soucier de ce qui se passe.

Le sujet imposé? Mon opinion ne vaut rien. Pour un philosophe, c’est bien. L’idée d’opinion fait cogiter. Et je suis parti sur l’idée de conversation démocratique.

À plus…