Le texte qui suit paraîtra dans le prochain numéro de la revue À Bâbord, qui sortira en novembre. Cette revue, farouchement indépendante, est faite par un collectif de rédaction de militantes et de militants bénévoles et paraît cinq fois par année. Elle est dans sa dixième année, ce qui n’est pas rien.
Chaque numéro comprend un dossier et diverses rubriques et chroniques récurrentes. J’ai eu le privilège de diriger plusieurs dossiers et celui de signer une chronique sur l’éducation dans chaque numéro, depuis le tout premier. Le texte qui suit sera donc ma 47 ème chronique éducation pour la revue.
Une publication comme celle-là vit des abonnements et des soutiens de ses lectrices et lecteurs — je dis ça comme ça 🙂
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Il semble acquis que, conformément à sa promesse électorale, le Parti Québécois réunira sous peu un Sommet de l’enseignement supérieur.
Ce sera une occasion unique de tenir, sur les cégeps et les universités québécoises, cette réflexion en profondeur et sereine devenue nécessaire afin de prendre collectivement des décisions qui pourraient bien être de la plus haute importance pour l’avenir de ces institutions et pour celui du Québec tout entier.
Si vous suivez cette chronique, vous savez que, comme bien d’autres, je réclame depuis longtemps déjà un tel exercice. À l’heure qu’il est, les espoirs qu’il est permis de placer en lui sont grands, d’autant que M. Duchesne est un homme qu’on peut penser honnête, rigoureux et qualifié pour diriger l’exercice. Mais la méfiance est aussi de mise.
À mon avis, il y a au moins trois grandes manières de rater cette occasion. La première est de n’y pas convoquer les bonnes personnes ou les bonnes institutions; la deuxième est de n’y pas poser les bonnes questions; la troisième est d’en tabletter les conclusions et recommandations ou de ne pas les suivre. Tout cela s’est déjà vu, un nombre incalculable de fois.
Je ne m’attarderai ici qu’aux questions dont je pense qu’elles devront être débattues lors de ce sommet. Je les regrouperai en six catégories, par commodité et même si ces questions se recoupent et n’en font qu’une ultimement.
1. Un indispensable état des lieux
Les cégeps et les universités se sont profondément transformés depuis deux décennies environ et dresser le bilan de ces changements devrait être la première chose à faire. De quelle nature sont ces changements, tant, dans le cas des universités, par rapport au modèle traditionnel de l’université qu’à celui qu’en prônait le Rapport Parent que, dans le cas des Cégeps, relativement à ce que souhaitait ce même rapport? Dans quelle mesure ces changements ont-ils été consentis, maîtrisés et bénéfiques (pour qui, le cas échéant)? Quels facteurs les expliquent? Je pense qu’on doit s’attendre sur ces plans à bien des surprises.
Et je présume que, très vite, à travers la diversité des appréciations de tout cela, la question, conceptuelle et normative, de savoir ce que doivent être les institutions d’enseignement supérieur, ce qu’on est en droit d’en attendre, pour les individus, pour la collectivité, va se poser. Y répondre est la grande affaire de ce sommet. Pour y arriver, il sera souhaitable de revenir sur les mutations de chacune des grandes missions de l’université. Mais auparavant, on devrait s’intéresser aux thème préalables de la gérance/ gouvernance et du financement.
2. Gouvernance et financement
Qui paie? Que fait-on avec ces sous? Voilà les grandes questions.
Elles sont centrales et il y a des raisons de pousser de hauts cris d’indignation quand on apprend certaines des réponses données à la deuxième. Je le sais. J’en ai vu de toutes les couleurs, au point de refuser de toucher à de l’argent que je jugeais intouchable et de refuser de prendre part à des activités que je refusais de cautionner, tant intellectuellement qu’éthiquement. D’ailleurs, au moment où j’écris ces lignes, on annonce que le nouveau recteur de l’université Concordia touchera, en salaires et avantages, 430 000$ par an. C’est, à mon humble avis, insensé et un indice que l’on est passé d’un modèle où le recteur est ce primus inter pares, « le premier entre les égaux », qui se met au service de l’institution et accomplit des tâches qui l’éloignent de ses chères études, à un modèle de gestionnaire d’entreprise.
Avant même de se demander comment on finance l’enseignement supérieur, il faut donc examiner avec soin comment on y dépense les fonds publics. Et s’interroger sur de possibles dérives clientélistes, sur ces Campus qui poussent un peu partout, sur les cursus qu’on propose et les diplômes qu’on décerne.
Ces questions invitent à se questionner sur la prise de décision à l’interne, sur la démocratie et l’autogestion universitaires, sur les places et pouvoirs respectifs des gens qui font l’université — cadres, professeures et professeurs, chargés de cours, étudiants et étudiantes et, bien entendu, membres extérieurs, notamment ceux du secteur privé. Et tant qu’à y être, ce serait une bonne idée d’en profiter pour régler la question bien connue dans le milieu de l’injustice systémique commise envers l’UQAM par l’actuel mode de financement.
3. Accessibilité
Encore un énorme morceau, lui aussi lié à tous les autres.
Y est rattachée, bien entendu, la question des prêts et bourses, de l’accessibilité financière des études supérieures. Mais qu’on n’oublie pas d’autres formes d’accessibilité: il y a par exemple de bonnes raisons de redouter que la démographie, d’une part, et un certain et toujours autoproclamé réalisme économique, de l’autre, pourraient conjointement menacer cette accessibilité des études supérieures sur tout le territoire et pour tous les programmes qu’avait rêvée et permis d’implanter la Commission Parent. «Pas assez de monde pour justifier le maintien de ce cégep en région», dira-t-on; ou encore; «À quoi bon la philosophie? L’université devrait former les cerveaux dont le monde des affaires a besoin».
Et de grâce, ne négligeons pas, ici, la question de savoir à quoi on donne accès : que ce soit bien, à chaque fois, à des études supérieures dignes de ce nom. Ce qui m’amène aux missions de celles-ci.
4. Enseignement
La taille des groupes, qui croît sans cesse, le suremploi des personnes chargées de cours et la nécessité de repenser leur statut et leurs fonctions dans les institutions (en créant des postes de professeurs-enseignants dans les universités, peut-être …) sont des sujets auxquels tout le monde aura pensé. Mais il y en a d’autres, aussi importants. En voici trois.
Les NTIC (Internet, Ipad, etc.) semblent exiger de profondes transformations de la pédagogie collégiale et universitaire. Est-ce bien le cas? Qu’est-ce qui s’ensuit de la réponse à cette question?
Il y a cinquante ans, on a opté pour donner à toutes les personnes étudiant au collège une formation humaniste de culture générale. Cela me semble rester valable et important. Mais ne faut-il pas y ajouter un volet de culture générale scientifique?
Comment, enfin, si comme moi on pense cela important, assurer que les formations professionnelles données à l’université soient aussi des formations libérales et donc se distinguent d’un simple formatage de cerveau selon les exigences des ordres professionnels?
5. Recherche
Avec la question du financement, celle de la recherche sera, pardonnez l’expression, le bâton merdeux de l’exercice, celui dont personne ne veut s’emparer et que chacun, sitôt qu’il l’a entre les mains, s’empresse de refiler à autrui. Financement de cette recherche, détermination de ses objets, appropriation de ses résultats, brevets et autres joliesses : voilà le monde qui va s’ouvrir devant nous.
Mais je déplorerais qu’on oublie la frénésie productiviste qui s’est emparée des universitaires, les chaires et leur rôle, la question de la recherche fondamentale ainsi que la valeur pour le moins douteuse de certaines recherches qui s’ensuit, le fait que des questions qui méritent étude, temps et médiations risquent alors d’être négligées en même temps que la tradition dans laquelle elles s’inscrivent et que l’université doit transmettre finit par être oubliée.
Oh, et avant d’oublier : penser à tout cela en différenciant les secteurs de l’université où ces questions se posent de manières bien différentes sera des plus utile : je veux dire que ce qui vaut pour la chimie, ne vaut pas nécessairement pour la théologie ou pour les arts, et inversement.
6. Services à la collectivité
J’espère de tout cœur que l’on finira par souhaiter préserver un modèle d’enseignement supérieur public : j’en décris à grands traits les caractéristiques dans mon petit essai : Je ne suis pas une PME, qui est justement un plaidoyer pour une université publique. Si c’est le cas, la question des relations de ces institutions avec la société prendra une importance et une coloration particulières. J’en soulignerai pour finir un aspect.
Les personnes qui enseignent au collégial et à l’université sont des être privilégiés de nos sociétés. Elles en ont beaucoup reçu et reçoivent encore beaucoup. Il faut poser la question de leurs devoirs envers la collectivité. Un code d’éthique pourrait les exprimer, en même temps que d’autres choses jugées importantes.
[Merci à mes abonnés Facebook et Tweeter pour leur contribution à cette réflexion.]
Hum, ce n’est pas une mince affaire que celle-ci, je dirais même plus, que la boite de pandore ouverte nous risquons de demander une autre commission d’enquête car les affairistes les plus pertinents s’y sont infiltrés et y bénéficient d’avantages honteux, et je ne parle pas des professeurs.
Lorsque l’on s’y penche à la loupe, bien des surprises attendent ceux qui approfondiront leurs recherches, exemple via ceci : les gouvernances officieuses
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/U_1/U1.html
En premier lieu, le nom UNIVERSITÉ porte à confusion la gouvernance avec le nom générique UNIVERSITÉ des établissements.
Secondo, les sous-gouvernances de chacun des établissements en passant par certains intervenants très intéressés :
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/E_14_1/E14_1.html
(spécialement de McGill qui fornique à tout vent ex. avec le Qatar qu’Il cautionne car la « game » de polariser Sionisme/Islamisme via la LAÏCISATION dans toutes les nations occidentales pour créer encore plus de division; l’arme à fait ses preuves partout où on l’a initié en Occident, tout particulièrement en France, la 2ième Israël).
http://www.cireport.ca/2012/03/mcgills-institute-of-islamic-studies-receives-1-25-million-gift-from-qatar.html
McGill est comme une guidoune de LUXE fort TROP payé sur tous les fronts, sans passé sous silence Concordia et Bishop’s qui, à tous trois, « sous-officine » de privilèges odieux en gouvernance parallèle au ministère de l’Éducation grandement avantagés par une autre gouvernance, celle des entreprises, par les organes fédéraux interposés qui somme tout dirigeNT, gèreNT, recommandeNT inlassablement en dictant aux frais des contribuables les aléa$ de toutes les programmes de recherches qui, au détriment du contenu des programmes visiblement entériner depuis qu’on ne s’y intéressait plus, donc il y a très très longtemps.
Ça va être difficile à déloger, c’est collé-collé en plus d’avoir corrompu l’essentiel, cet étendard qualifié à juste titre de « lézard caméléon » se gargarise de sulfureuses réussites.
En fait, le Québec ne bouge que dans le sens prescrit pour ne pas être accusé de provoquer des crises inutilement, car complice il l’est quelque soit le parti au pouvoir, qu’on se le dise.
La gouvernance, les sous-gouvernances appuyées par les entreprises via d’intéressantes ristournes envahissent la sphère des connaissances par la CONTRE PERFORMANCE de l’enseignement tout comme le secteur de la SANTÉ afin de nous mener droit vers la privatisation sous des prétextes insidieux et mensonger, par l’illusion du déficit zéro, qui comme nous le savons tous est impossible à atteindre.
Leurs déficients programmes, toutes leurs réformes et ceci est VALABLE ET TOUT AUSSI ODIEUX au primaire et secondaire via les commissions scolaires très infectées : la CONTRE PERFORMANCE faisant oeuvre à tous les niveaux est d’ores et déjà le critère/le virus qu’il faut absolument éradiqué de TOUTES nos institutions.
Retenez-le : Contre Performance.
Préparez-vous et munissez-vous des meilleures anti-virus, inventez-en un s’il le faut car les tenants du néolibéralisme ne se laisseront pas évincé d’un si important apport financier, et ce prétextant le fallacieux de L’ÉCONOMIE ils rueront dans les brancards.
Maintenant passons aux contingents soustraits aux regards, tout comme le POUVOIR réel, les intervenants (trop nombreux à mon avis) qui forment LA PIEUVRE :
par LA TUTELLE DE L’OLIGARCHIE MONDIALE VIA LE GOUVERNEMENT CANADIEN Fédéral
activée depuis nos propres compatriotes
corrompus par les intérêts qu’ils se promulguent à même le trésor public :
http://www.enap.ca/enap/3183/Presentation.enap
http://www.etudesup.uottawa.ca/default.aspx?tabid=1283
http://www.uquebec.ca/sgdaj/ass-gouv.htm
http://www.uquebec.ca/sgdaj/nouvelles-ag.htm
http://www.aucc.ca/fr/a-propos/
http://www.aucc.ca/fr/a-propos/structure-de-gouvernance/conseil-dadministration/
http://www.aucc.ca/fr/media-room/publications/memoire-prebugetaire-de-2013-de-laucc
http://www.crepuq.qc.ca/spip.php?rubrique253&lang=fr
La crepuq est un « organe » privé déguisé en société à but non lucratif depuis 1968,
qui s’interpose au nom de ses membres, des assemblés, des conseils, des comités,fondations,
les universités et les entreprises privés, à travers des relations étroites avec les différents organismes subventionnels et les ordres professionnels qui dictent, sous leur pseudo sacro-saint mandat, et influencent sous forme de recommandations,
appuyée par des études abracadabrantes l’issu budgétaire que doit adopté les différents
paliers gouvernementaux et c’est selon; les fortes exhortations en matière d »éducation
internationale sont commander depuis 2009 par le groupe Bilderberg via la Principale et
vice-chancelière de Université McGill Heather Munroe-Blum, (She is so sexy and she’s also a member of the Board of Directors of The Royal Bank of Canada, and the Canada Pension Plan Investment Board)
dont les rapports, les mémoires, conférences font foi de l’urgence ponctuelle d’augmenter sans cesse
les budgets des universités, de McGill entre autres et plus particulièrement, via la crepuq.
http://www.telecom-bretagne.eu/international/partenariats_academiques/reseaux/crepuq/
http://www.crepuq.qc.ca/IMG/pdf/Document_CREPUQ_Chefs_de_parti_2012-08-02.pdf
http://www.crepuq.qc.ca/documents/bibl/sherlock/sherlock.htm
CE n’est plus UNE COÏNCIDENCE QUE HEATHER MUNROE-BLUM ait participé en 2009 à la réunion du Groupe Bilderberg accompagnée de son homologue
albertaine présidente de l’université de l’Alberta INDIRA SAMARASEKERA, de J. Robert S. Prichard, PDG de Torstar Corporation et président émérite de l’université de Toronto (qui y participe depuis plusieurs années) et de Heather Reisman Pdg,d’Indigo Books
& Music Inc. membre du comité de direction du groupe Bilderberg depuis 2000 ET qui
PARTICIPE À LA COMMISSION TRILATÉRAL, L’ORGANE DU même groupe Bilderberg qui est
le comité de consultation et le comité direction :
http://www.syti.net/Organisations.html
http://www.voltairenet.org/Liste-des-participants-a-la,160173
http://www.bilderbergmeetings.org/governance.html
Voici le Mémoire présenté par la Conférence des recteurs et des principaux des universités
du Québec (CREPUQ) à la Commission de l’éducation
dans le cadre de la consultation générale
sur le projet de loi n° 38, « Loi modifiant
la Loi sur les établissements d’enseignement
de niveau universitaire et la Loi sur l’Université
du Québec en matière de gouvernance »
Septembre 2009 : (suite à mai 2009-Bilderberg Réunion)
http://www.crepuq.qc.ca/IMG/pdf/CREPUQ_MEMOIRE_PROJET_DE_LOI_NO_38.pdf
Pour ce qui est de Heather Reisman (Indigo Books, Comité de direction de la commission Trilatéral)
La toile d’araignée tissée par Heather Reisman autour du système d’éducation via la PIEUVRE,
EMPRISONNE + DE 200,000 ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTES CANADIENS LIÉS
par des FONDATIONS DE CHARITÉ ET DES FÉDÉRATIONS (2) « À LA GLOIRE DE NOBLES ASPIRATIONS » QUI rapportent des $m. dans les comptes de ses entreprises et qui soutiennent
les hausses de frais mondiaux dans les systèmes d’éducation à commencer par le QUÉBEC.
http://www.newswire.ca/en/story/1006931/la-profession-enseignante-canadienne-honore-heather-reisman-championne-de-l-alphabetisation-au-canada
http://www.cireport.ca/2012/03/mcgills-institute-of-islamic-studies-receives-1-25-million-
gift-from-qatar.html
GERRY Schwartz est marié à Heather Reisman, PDG de Chapters-Indigo. Ils forment ensemble un
couple d’ardents sionistes qui se sont réjouis du bombardement du Liban par Israël,
en 2006, et qui se sont mis à appuyer Stephen Harper (voir participation au Bilderberg 2003),
au détriment du Parti libéral du Canada, à partir de ce moment-là.
Schwartz et Reisman ont même une fondation,
la Heseg Foundation for Lone Soldiers,
qui finance le mercenariat au Moyen-Orient.
Si vous trouvez que les droits de scolarité risquent d’être désormais trop élevés au Québec,
ne vous en faites pas. La fondation de mercenariat de Gerry Schwartz et Heather Reisman vous
paiera vos études en Israël, à condition que vous acceptiez de vous enrôler dans l’armée de
ce pays. En semaine, vous suivrez vos cours et, la fin de semaine, vous irez bombarder l’Iran,
la nouvelle cible, ou tabasser des Palestiniens et colons arabes dans Jérusalem afin
de pourvoir à l’espace nécessaire pour installer le NEW WORLD GOVERNANCE building
démesuré dans JÉRUSALEM.
http://www.lequebecois.org/chroniques-de-bernard-desgagne/bay-street-et-ses-neobouddhistes-
dottawa-2e-partie
http://www.nafta-alena.gc.ca/fr/view.aspx?x=302&mtpiID=ALL
http://www.youtube.com/watch?v=dw6pu4aXt8s&feature=player_embedded
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Israel-veut-attaquer-l-Iran-a-l-automne-13250.html
http://www.dailymotion.com/video/xsq03l_israel-va-bientot-remplacer-l-amerique_webcam?start=48
http://www.ocol-clo.gc.ca/html/stu_etu_imm_022002_f.php
http://www.tandemexpansion.com/fr_brentbelzberg
ENSUITE VIENNENT INTERFÉRER (et j’en passe) LES RCE = RÉSEAUX des CENTRE D’EXCELLENCE du Canada
appuyés par 3 Comités dont
—————————1- Comité de direction des RCE
http://ar-ra.nce-rce.gc.ca/Committees-Comites/Steering-Direction_fra.asp
—————————2- Comité Consultatif du Secteur Privé
http://ar-ra.nce-rce.gc.ca/Committees-Comites/PSAB-SecteurPrive_fra.asp
—————————3- Comité de gestion des Réseaux de centres d’excellence
http://ar-ra.nce-rce.gc.ca/Committees-Comites/Management-Gestion_fra.asp
LES RÉSEAUX des CENTRE d’EXCELLENCE du Canada est une excellente ORGANISATION qui,
à travers les nombreuses universités anglophones surtout, mais pas exclusivement,
nécessitent des investissements assez importants dans la recherche et de ce fait
quémande presque gratuitement et à la solde des contribuables, sous le prétexte de donner
aux intéressés l’opportunité de se prévaloir d’une pseudo reconnaissance par l’obtention
de titres scientifique à la remise de leur certificat honorifique en abusant du système
et des ressources intellectuelles disponibles parmi les meilleurs candidats pour la noble cause de l’avancement des corporations et industries
riches à craquer.
Ceci n’est même pas la pointe du rocher de glace pointu , car lorsque les recherches sur l’U. de Mtl, UQAM et Laval viendront se greffer à celle-ci, non terminer, frisé comme Marley vous serez s’il advient que vos cheveux soient de nature asiatique.
Je souhaite à tous les intervenants de ces États Généraux d’être prêt, et la coalition est primordiale pour unir vos voix afin de former un seul bloc unifié.
Peut-être aurez-vous à faire face à des accusations de racismes et /ou antisémites car les informateurs (rattachés à la Gouvernance Mondiale) font rage sous l’association B’naiB’rith dans plusieurs établissements universitaires du Québec. Ce n’est pas moi qui l’invente :
http://www.bnaibrith.ca/
http://fr.wikipedia.org/wiki/B'nai_B'rith
Bonne chance à tous, je serai, en silence, au premières loges.
Très bon survol de la question que ce billet, Monsieur Baillargeon.
D’autant plus que, depuis déjà trop longtemps, l’accent a été outrageusement mis sur l’accès au détriment de ce à quoi on pourra avoir accès… Ce que vous avez vous-même noté avec ces quelques mots fort révélateurs: «… des études supérieures dignes de ce nom…».
C’est ainsi qu’il semble que plusieurs soient davantage intéressés à aller au cinéma ou au restaurant, si possible à coût minime ou grâce à un laissez-passer, sans se soucier particulièrement du film qui serait à l’affiche ou des plats qui seraient au menu.
Et puis, pour ce qui est vraiment de l’accessibilité, soyons tout de même un peu réalistes. Certes, ce n’est pas gratuit. Et, oui, cela demande certains sacrifices de la part des étudiants. Ce qui fait toutefois – à mon appréciation – partie de la «formation».
Car à trop faciliter les choses, on sape du coup l’élément crucial qu’est la détermination. Sans compter les inévitables conséquences, soit des programmes et des équipements moins à la fine pointe. En ce moment, il m’appert en fait que dans bien des cas, l’enseignement supérieur dispensé fait du sur-place, avec une désolante tendance au nivellement par le bas. Pour compenser le manque de ressources, on se prive alors de cursus mieux étoffés ou des meilleurs professeurs.
Notre avenir collectif passe désormais par le Savoir. Un Savoir de qualité.
On pourra, lors du Sommet, débattre de mille et une choses. Mais si on néglige l’aspect incontournable, essentiel, vital (et rajoutez-en autant que vous voudrez de ces qualificatifs) qui consiste à redoubler d’efforts pour garantir «…des études supérieures dignes de ce nom…», eh bien on sera alors bêtement passés à côté de la plaque.
vous êtes les spécialistes en la matière. J’invite les intellectuels à s’investir dans le processus avec autant d’énergie et de suivi qu’au printemps érable.
Vous pouvez compter sur moi, comme sur bien d’autres collègues.
Je réagis un peu en retard, mais cette retenue m’a permis de prendre connaissance des propos de vos commentateurs. Depuis, plus ou moins, les années ’80, l’université québécoise s’est mise à l’heure du « marché », de « l’excellence » et de la « compétitivité ». J’ai vécu ce changement de l’intérieur, tant au plan de l’enseignement qu’à celui de la « gestion ». Il a engendré – et continue de le faire – des changements dévastateurs. Il a relégué au DERNIER rang la mission de formation au 1er cycle. Au dernier rang, les étudiants du premier cycle; à l’avant-dernier rang, ceux et celles qui leur enseignent… Alors que c’est précisément le lieu où la mission universitaire devrait s’exprimer de la manière la plus ambitieuse! Comme société, nous avons besoin d’une université « qui fabrique des clés pour la liberté »! C’est au premier cycle que ça doit se passer; c’est au premier cycle que ÇA NE SE PASSE PLUS! Aucun prof adjoint, « in her-his right mind », ne souhaite être cette personne caractérisée comme « limitée » au « donnage de cours au bac »… Les plis se prennent alors: pas d’agrégation sans le mépris qui convient à l’égard de la formation de premier cycle! Je partage vos réserves à l’égard des dérives que la recherche connaît, depuis quelques décennies. Je demeure interdite quand je réalise que personne ne dénonce, sur la place publique, les transferts de fonds que ces dérives entraînent, depuis les fonds généraux, qui devraient être consacrés à l’enseignement, vers les budgets de recherche, en raison du sous-financement des frais indirects qui y sont associés! Lire que l’université québécoise ne serait pas « assez » élitiste et qu’un virage dans ce sens serait la solution à tous ses mots me désole. Cette vaine poursuite de standards destinés à générer la rareté, qui serait ainsi un étalon « d’excellence », ne me semble pas la voie à suivre. L’université québécoise se renie, depuis 30 ans; elle tente, à l’image de la grenouille de la fable, de se gonfler pour devenir… Harvard. Elle n’y parvient pas; elle n’est PAS devenue un boeuf et ne parvient même plus à faire sa « job » de grenouille….
Merci de votre commentaire. Nos préoccupations et constats se rejoignent beaucoup.