La question des régimes de retraite est devenue incontournable au Québec, et c’est même désormais jusqu’aux conditions de la survie de certains d’entre eux dont on est contraint de débattre.
Après la laïcité et les médias, cette pressante question fera l’objet du troisième colloque organisé par la revue À Bâbord.
L’avant-midi sera consacré à des exposés présentés de deux spécialistes, Michel Lizée et Ianik Marcil, qui nous aideront à faire le point et à voir plus clair dans ce dossier hautement complexe. Quels régimes de retraite existent chez nous? Dans quelle mesure, et à quel point le cas échant, est-il exact que certains d’entre eux traversent une crise qui en remet en question la pérennité? Des document préparés par les conférenciers seront envoyés par courriel aux participant.e.s ou leur seront remis en séance : ils aideront à mieux comprendre et apprécier ces exposés.
À ce premier volet pédagogique du colloque succède, en après-midi, un volet militant. On donnera alors la parole à des personnes et à des groupes qui présenteront des initiatives de résistance aux menaces qui pèsent contre les régimes de retraite existant, ou qui proposent des pratiques innovantes visant à créer des régimes de retraite pour les personne et les groupes qui n’en ont pas. Ruth Rose et Marie Leahey sont au nombre de conférencières que nous entendrons alors.
Le célèbre écrivain Jean-Jacques Pelletier, qui possède une vaste expertise sur ces questions, sera le grand témoin de ce colloque : il lui reviendra donc de l’ouvrir et, en fin de journée, de réagir aux propos qu’il aura entendus.
Ce colloque se tiendra à l’UQAM, le 4 avril prochain.
Merci beaucoup Normand pour l’information.
Les régimes de retraites font partis de nos conditions de travail et on ne les a pas volé ces prestations de retraites. Elles ont été négociées de bonne foi dans nos conventions collectives. Si les employeurs se sont payés des congés de cotisation en infraction avec la convention collective et le règlement du fond de pension, eh bien, qu’ils se débrouillent pour payer les conséquences de leur vol. Je n’ai pas de sympathie pour des employeurs qui ont confiés notre argent à des clowns de la haute finance qui ont risqué les avoirs des travailleurs dans des placements risqués comme en 2007. Un exemple parmi tant d’autres? Jean Drapeau a pigé pendant 10 ans dans le fond de pension des employés municipaux pour payer l’Expo67. René Lévesque a mis fin à la récréation en 1982 par un acte notarié qui a forcé la Ville de Montréal à rembourser le déficit actuariel sur 70 ans. Maintenant, le tamtam médiatique veut culpabiliser les retraités! Les travailleurs se sont battu pour avoir un régime de retraite et maintenant ont doit encore se battre pour retirer le chèque qui nous est dû!
Rien ne change dans ce système capitaliste.