C’est la rentrée. Si cela vous intéresse, voici ce qui m’attend.
Pour commencer, reprise de la chronique philosophie, à Radio-Canada, durant l’émission de Franco Nuovo réalisée par Jean Gagnon, Dessine-moi un dimanche. Cette année je serai en solo. En alternance, je ferai un sujet d’actualité traité par le biais de la philosophie, une chronique sceptique et une chronique éthique pratique.
Je continuerai à signer la rubrique Essai de la revue Le Libraire.
Je sortirai deux livres à titre d’auteur : Chronique des années molles, chez Léméac; et : Une histoire philosophique de la pédagogie, chez Poètes de Brousse.
Paraît aussi, Théorie et pratique du bolchévisme, de Bertrand Russell (Éd. Du Croquant, en France) présenté et annoté par Jean Bricmont et moi, sur une traduction substantiellement revue et corrigée.
J’ai collaboré à trois ouvrages qui sortent cet automne : un collectif sur la laïcité (PUO), un ouvrage sur l’économie (éditeur oublié…) et un collectif dirigé par Gabriel Nadeau-Dubois sur la gratuité de l’université.
La version anglaise du collectif sur le hockey que j’avais dirigé aux PUL avec mon ami Christian Boissinot sort aux PUO sous le titre, je pense : Coach’s corner.
La version portugaise de Liliane est au lycée devrait sortir sous peu au Brésil, tout comme mon édition de Propaganda, d’E. Bernays.
J’ai signé les préfaces de quelques livres qui sortent ou sont déjà sortis :
Sous la direction de Francine Sinclair, Tisser le fil rouge, M Éditeur, un collectif qui revient sur le printemps érable.
Les chrysanthèmes de la folie, de Fabrice Balester. Il s’agit d’un roman policier qui paraît en France, et en ce cas précis, je signe une postface.
Une biographie d’Emma Goldman, signée Max Leroy.
Contre l’autonomie, de Sarah Conly, un ouvrage de philosophie politique qui paraît aux PUL.
Un ouvrage de Pascal Lubrun sur l’Économie participaliste (Lux)
J’ai enseigné cet été et n’enseigne pas cet automne. Je compte notamment travailler sur deux projets qui tardent à être complétés: l’édition critique de L’initiation mathématique de Charles-Ange Laisant, un polytechnicien libertaire du XIX e siècle. Et une anthologie des écrits de mon cher Condorcet.
Je vais enfin continuer à travailler avec la belle gang de la revue À bâbord, pour la douzième année — déjà! Chronique éducation pour les 5 numéros de l’année. Avec mon amie Isabelle Duchesne, on a dirigé le dossier du premier numéro, qui porte sur le réchauffement climatique anthropique. J’y signe un texte sur les sceptiques et les négationnistes.
Bonne rentrée à vous tous et toutes. Je retourne au boulot : un texte sur les Trois Mousquetaires et l’amitié à terminer pour les Cahiers du théâtre Denise Pelletier, qui monte une chouette adaptation du livre de Dumas.
L’option consistant à vous tourner les pouces est – à l’évidence! – depuis toujours exclue de votre programme, Monsieur Baillargeon.
(Ce qui n’est tout de même pas une raison pour s’esquinter indûment…)
Je vois beaucoup d’écriture dans votre programme, ce qui veut aussi dire la publication éventuelle de livres, d’ouvrages. Notre « cher » ministre de l’éducation y va d’une déclaration fracassante ce matin. J’aimerais bien vous entendre à ce propos. Ma mère m’a amenée à très bas âge à la bibliothèque municipale. À l’école, aller à la bibliothèque était pour moi une aventure incroyable, un autre monde qui s’ouvrait à moi. Très jeune, je m’éveillais déjà devant les images. Ma mère me faisait la lecture. Dès la petite enfance, des livres, il y en avait sur ma table de chevet. S’éveiller à la lecture, n’est-ce pas s’éveiller au monde? Et si les livres cessent d’exister, comment accèderons-nous à la réflexion sur notre monde? Il ne restera que le pragmatisme gaga du quotidien, sans les histoires pour le comprendre et en faire la critique?
(Dans Le Devoir de ce matin…)
Le ministre de l’Éducation Yves Bolduc ne voit aucun problème à ce que les commissions scolaires coupent dans les achats de livres pour leurs bibliothèques. Dans un contexte de restrictions budgétaires, il soutient que ce n’est pas à lui de dire où les commissions doivent couper et qu’elles peuvent faire leurs propres choix. Un discours en apparence contradictoire avec celui de la ministre de la Culture, Hélène David, qui a promis d’aider l’industrie du livre, grandement dépendante des ventes scolaires.
L’achat de livres dans les bibliothèques n’est donc pas essentiel pour le ministre de l’Éducation ? « Il n’y a pas un enfant qui va mourir de ça et qui va s’empêcher de lire, parce qu’il existe déjà des livres [dans les bibliothèques] »,affirme le ministre Bolduc, en ajoutant que les commissions scolaires n’ajouteront seulement pas de livres dans leur collection et achèteront moins de nouveautés littéraires ces prochaines années. « J’aime mieux qu’elles achètent moins de livres. Nos bibliothèques sont déjà bien équipées. […] Va dans les écoles, des livres, il y en a, et en passant, les livres ont été achetés l’an passé, il y a 2 ans, ou 20 ans. »
Je ne saurais mieux m’exprimer mieux que vous sur le sujet. J’ajouterais que ce même homme, notre minsitre de l’éducation qui trouve que les livres ne sont pas si importants que ça en édcuation, veut aussi, contre ce que montre la recherche crédible , poursuivre le programme d’achats de TBI.
Ubu règne, il est roi. Au secours!
Après avoir -sans aucune éthique- bénéficié d’une prime pour avoir inscrit de « pseudo »patients et les avoir abandonnés, l’ex-ministre de la santé devenu ministre de l’éducation tient des propos affligeants et stupides. Le livre de la rentrée parlementaire devrait s’intituler : Une Démission attendue … dans toutes les bibliothèques !!
Je l’espère avec impatience.