« Moi, dans les ruines rouges du siècle » : l'histoire incroyable mais vraie d'un immigrant
Scène

« Moi, dans les ruines rouges du siècle » : l’histoire incroyable mais vraie d’un immigrant

Le Montréalais d’origine ukrainienne Sasha Samar vit – présentement, de surcroît – le rêve de tout homme de théâtre. La pièce qu’il a imaginée (Moi, dans les ruines rouges du siècle) parcoure la province toute entière, très en demande chez les diffuseurs.

Demain c’est à Shawinigan que le spectacle s’arrête, à la salle Philippe-Filion. Aussi comédien, Samar y jouera aux côtés de Sophie Cadieux, Annick Bergeron, Georey Gaquère et Robert Lalonde. La mise en scène et le texte sont de Olivier Kemeid.

Son père était ouvrier à Tchernobyl au moment de la tragédie nucléaire, son enfance il l’a passée dans une Union soviétique en totale déconfiture. Invraisemblable, mais pourtant vraie, la vie de Sasha Samar a tout de celle d’un Forrest Gump de l’Est.  Une vie transposé au théâtre par Kemeid avec, dit-on, beaucoup d’humour et de sensibilité.

Pas étonnant, donc, que Moi, dans les ruines rouges du siècle ait gagné le prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre dans la catégorie Montréal pour la saison 2011-2012.