Les Sommets du cinéma d'animation à Québec: un témoin de l'effervescence artistique de La Cité
Cinéma

Les Sommets du cinéma d’animation à Québec: un témoin de l’effervescence artistique de La Cité

La renommée de Québec en terme de cinéma n’est plus à faire: très nombreux sont les créatifs qui s’y établissent et qui y créent. Il y a aussi ceux qui diffusent, qui propagent le bon cinéma. Et ça, c’est la spécialité de Antitube.

Cela fait maintenant douze ans -ce n’est pas rien – que l’organisme logé à-même le complexe de la Coopérative Méduse propose ses Sommets du cinéma d’animation au public de Québec et de Montréal. Un événement qui prend racine ici, dans la Vieille Capitale.

En tout c’est un millier de films qui ont été soumis, rien de moins, dans l’espoir d’être ajoutés à la programmation de la présente édition du désormais prestigieux festival. Du jamais vu, selon le directeur de la programmation d’Antitube John Blouin. « Cette année, ça grossit. On peut vraiment dire que l’événement est d’envergure internationale. »

Son coup de coeur absolu? Tropismes de Pierre Hébert. Une soirée de dessins animés réalisés en direct par ce grand maître, jumelés aux mots de Nathalie Sarraute et à la musique du multi-instrumentiste Jean Marchand. « Ça, pour moi, c’est un trip de p’tit gars. » Et ça aura lieu ce vendredi le 22 novembre à 21h au Cercle.

 

Cité numérique

Et puis bon,  le commissaire d’art vidéo vous le dira: les Sommets cadrent à merveille avec l’esprit de St-Roch et son industrie des jeux vidéos en plein essor. Mais reste que le gros de l’événement se tient au Clap, dans Ste-Foy. Un non-sens? Absolument pas. Un gros bassin de cinéphiles à l’habitude de s’y rendre, et depuis des années, pour y voir des films de qualité.

Parce que lorsqu’on lui demande s’il aimerait voir s’implanter un cinéma dans St-Roch ou (à la rigueur) ailleurs au centre-ville, John Blouin est catégorique. « Je prône la mobilité, parce que c’est comme ça qu’on va chercher le public. » Certes, les gens vont de moins en moins au cinéma, et Antitube a compris qu’il fallait faire les choses différemment.

Y’aurait-t-il des films pour enfants, public (encore) indissociable du mot « animation »?  « Attends que je vérifie, pour pas te dire de niaiseries. Non, aucun. À part l’atelier de bruitage pour les enfants et leurs parents donné par Frédéric Lebrasseur. »

Il en va presque là d’un statement.

 

Les  Sommets du cinéma d’animation

Du 21 au 24 novembre

antitube.ca