Réjean Ducharme: son histoire d’amour avec Québec se graye d’un nouveau chapitre
Catherine Genest
Photo : Jean-Sébastien Ouellet
Il y a eu le festival Québec en toutes lettres de 2011, des oeuvres signées Roch Plante (son alter ego) incorporées à l’exposition rendant hommage à Pierre Gauvreau puis la mise en scène de Dévadé au théâtre de la Bordée par Frédéric Dubois. Ducharme sonne et résonne entre les murs de La Cité ces derniers mois et plus que jamais.
C’est au tour du théâtre Premier Acte d’entrer dans la danse, de présenter une pièce s’articulant autour de l’auteur de L’avalée des avalés. Si tous ignorent de quoi Réjean Ducharme a physiquement l’air, si tous ignorent sa véritable identité, le charme opère plus fort encore cette saison avec la présentation de Détour de chant.
La pièce est en fait un parcours déambulatoire intérieur aux allures de comédie musicale interactive puisque le spectacle se veut d’abord et avant-tout un patchwork chanté de neuf romans du mystérieux auteur: L’avalée des avalés, Les enfantômes. L’océantume, Le nez qui voque, La fille de Christophe Colomb, L’hiver de force, Dévadé, Va savoir, et Gros Mots.
En tout, on compte sept comédiens (dont Nicola-Frank Vachon alias Ésimésac et Joëlle Bond) et quatorze chansons originales à découvrir au gré d’une promenade entre les murs du centre Frédéric Back. La mise en scène est signée par Jean-Sébastien Ouellet.
Détour de chant
Du 11 février au 1er mars
Théâtre Premier Acte
Bonjour,
Votre mot graye m’a fait sursauter, employé dans le sens que vous sembler vouloir l’utiliser, il s’agit du mot gréer, qui s’utilise en terme de marine dans le sens de pourvoir, je crois que c’est ce que vous avez voulu dire, votre mot graye fera sans doute parti de notre créole québécois qui bientôt ne sera compris que de nous seuls les québécois tellement notre français est écorché. Le français sera une autre langue.
L. Boucher