Écrivaine, scénariste et ex-blonde de Dédé Fortin, Nicole Bélanger ne semble pas très heureuse par rapport à la sortie du film Dédé à travers les brumes de Jean-Philippe Duval, dans lequel Bénédicte Décary joue son rôle. Elle a fait parvenir au Voir une lettre à cet effet, que voici reproduite intégralement:
Dédé récupéré
Au milieu de l’énorme battage publicitaire et promotionnel fait autour du film Dédé à travers les brumes, il serait peut-être bon d’écouter la voix du principal intéressé. Pas la voix du Dédé tout propre, tout beau, plus socialement acceptable, plus sortable (comprendre exportable) qu’on nous présente dans le film. Pas la voix du Dédé dépouillé de son accent du Lac-Saint-Jean et qui lave plus blanc qu’on entend dans la bande originale, mais celles du vrai Dédé. Le Dédé brillant, énervé, énervant, rebelle et contestataire; celui qui parlait pour les pauvres, les pas beaux, les différents; le Dédé qui a existé dans la vie réelle, qui a planté un couteau dans son vrai coeur et qui est mort au bout de son vrai sang.
“Maudit que le monde est beau
Dans les films de Jean-Claude Lauzon
En Harley-Davidson
Pas de casque, pas de tête, pas de pantalonCâline qu’le monde est beau
Dans notre dernier vidéoclip
Hé que le monde est donc beau
Avec sa chirurgie plastique.”
(…)
“Maudit que le monde est beau
Quand y va chercher son oscar
Maudit que le monde est beau
Dans un décapotable de char” 1
Non Dédé, il n’est pas beau le monde. Il est plus factice et plus menteur qu’au temps où tu l’as quitté. Il n’y a plus de sincérité ni d’humanité dans grand-chose. On ne respecte plus la mort ni le chagrin du deuil. On exploite et récupère sans scrupule tout ce qui peut rapporter pour nourrir d’insatiables monstres avec la complicité tranquille d’un public assoiffé d’émotions.“Aujourd’hui la télévision est v’nu nous voir
Pour constater l’état du désespoir.
Une coup’e de sans-abri à la veille de Noël
Ça c’est un beau sujet pour le show des nouvelles”
(…)
La caméra dans ‘face, j’y faisais des grimaces
Mais que c’est qui font là à filmer ma carcasse” 2Je ne le sais pas Dédé… Je peux seulement souhaiter que tu reposes en paix dans ton éternité et que tu n’entendes pas les marchands du temple quand ils viendront danser sur ta tombe en se partageant le butin.
Nicole Bélanger,
Écrivaine, scénariste et ex-blonde de Dédé1 Maudit que le Monde est beau! Les Colocs. Paroles d’André Fortin.
2 Passe-moé la puck,. Les Colocs. Paroles d’André Fortin.
On peut sentir la douleur de madame Bélanger. Je peux comprendre. Cependant, si Monsieur Fortin a décidé d’en finir, ce n’était pas une solution en soi encore moins un acte de bravoure contre son mal existentiel et le mal en général. Ce n’est pas la porte de sortie ni un baume sur quoique ce soit, encore moins pour les gens si près de lui. Le mal existe et sous toutes ses formes. Il est existe et il faut faire avec, rester debout, lutter et ne pas baisser les bras. Mais il y a le bien, le beau, le fabuleux et le magnique. Et rien ne reste pareil, tout change et tout recommence. C’est la beauté de la vie, fort heureusement.
Ce film reste un film. Ce film n’est pas un documentaire et n’a jamais clamé l’être je crois. Il ne soulève pas les exploits d’un héros mais les chansons d’un homme souffrant qui a baissé les bras.
Je vais voir le film cet après-midi. Merci madame Bélanger pour cette précision. La quincagénaire que je suis n`a pas suivi la carrière des Colocs mais connaissait tous leurs succès par coeur. Grâce à votre lettre, j`entendrai et regarderai ce film avec des yeux et un coeur différent de la simple cinéphile ordinaire . Avec tous mes resprects madame.
Pingback depuis La caisse de son – Le blogue ?? Dave L??vesque − D??d?? ne fait pas l’unanimit??
Personnellement, je suis content de lire l’opinion de quelqu’un qui a connu Dédé de si proche et qui fait, de plus, partie intégrante de l’histoire qui nous est raconté dans le film. À la sorti d’un film de ce genre, on se pose inévitablement les questions: Est-ce que le récit est fidèle? Qu’est-ce qui est réel et qu’est-ce qui est »javellisé » ? Pour reprendre l’analogie de Mme Bélanger.
Peu importe l’opinion que l’on se fait du film, peu importe le portrait de l’artiste que l’on se construit à la suite du visionnement, il est difficile de ne pas tenir compte de l’avis de quelqu’un qui l’a bien connu. C’est important de le prendre et de l’intégrer à ce que le film nous a laissé.
Je pense tout de même que peu importe l’argent que rapportera ce film et au delà des considérations populaire qui aurait pu modifier le ton de l’histoire de Dédé vers quelque chose de plus »socialement acceptable », l’œuvre de l’artiste rayonne. On ne peut pas le nier.
Ses textes, ils sont intacts, et ils résonnent dans ce film qui a pris soin de les mettre à l’avant plan.
L’interprétation de Sébastien Ricard est brillante, car elle habite sans faille l’artiste que l’on avait connu au travers de sa vie publique.
Le film m’a donné envie d’en apprendre davantage sur les Colocs, mais surtout d’en réécouter, encore …
Madame Bélanger… Il y a deux ou trois petites choses que je n’arrive pas à m’expliquer concernant votre sortie éditoriale sur ce film? Malgré votre peine d’avoir perdu votre ex, pourriez-vous bien me dire pourquoi avoir accepter d’alimenter le ou les scénaristes du film?
Si c’est le cas, alors pourquoi ne pas avoir réagit lorsque vous avez lu le scénario? À moins que le producteur ne vous l’ait jamais soumis dans son intégralité, j’ai peine à m’expliquer comment vous avez pu accepter de laisser votre vrai nom à une histoire fictive bourrée, selon vos propos, d’intentions malsaines et mercantiles que vous dénoncez si vertement dans votre lettre? Il me semble que de s’être garder « une petite gêne » n’aurait pas été superflue, non? Vous savez cette vraie « petite gêne » qui ressemble à un grand silence qui impose par son opacité un réel respect pour les défunts?
Une précision pour Monsieur Normsky qui me demande pourquoi j’ai « accepté d’alimenter le ou les scénaristes du film ». Je n’ai jamais lu le scénario (que j’ai si généreusement et si naïvement nourri), encore moins approuvé, puisqu’on n’a jamais accepté de m’en faire lire une ligne malgré mes demandes répétées.
Vous n’êtes pas sans savoir madame Bélanger, puisque j’ai lu dans votre bio que vous pratiquiez le métier de publicitaire que le marché EST intrinsèquement ‘Pharisien » par définition. J’emploie le terme PHARISIEN à dessein parce que vous faites relativment allusion au « biblique » dans votre lettre les comparant à de vulgaires marchands d’images sans scrupule…
D’étaler sur la place publique votre soit disante colère ne fait à mon humble avis qu’attiser l’exposition de ces GROS méchants voraces de l’industrie que vous conchiez avec tant d’apparente véracité. Résultat, la sympathie même inconsciente que vous vouliez vous attrirer n’atteint pas réèllement la cible que vous visiez, mais à lire les quelques commentaires ci-haut, encourageraient plutôt la consommation de ce film que vous présentez comme un sous-produit insipide et mensonger. Et ce, deux fois plutôt qu’une. En fait, vous devenez malgré vous un agent de propagande culturelle qui travaille bénévolement pour ces soit-disant SALOPARDS de petits fabricoteurs de films à papa…
En bout de piste, malgré votre précision concernant le fait regrettable que nous n’ayez pas été consultée ne confirme qu’une chose: vous contribuez à faire mousser les entrées quand même. Du moins pour les deux ou trois blogueurs çi-haut…
Néanmoins ma question initiale reste en substance la même… Pourquoi vous exhibez-vous de la sorte en écrivant une lettre publique qui ressemble à une envolée lyrique en forme d’aparté un peu naive sans avoir tenté de retirer votre vrai nom de la production qui semble copiner avec une conscensualité molle et débilitante que vous déconcez? Personne ne vous a empêché de décliner votre identité associée à ce soit-disant navet? À la rigueur, je trouve ça un peu louche voire même indécent, pueril et légèrement nombriliste.
Alors, un conseil: gardez donc votre Dédé dans votre coeur et foutez-nous la paix avec vos états d’âme laconiques infantilisants et qui trahissent plutôt un exhibitionnisme d’adolescente blessée par une peine d’amour qui mélange avec si peu de bonheur le message social de monsieur Fortin avec le vôtre? Dédé récupéré? Sans vouloir vous vexer, comment vouliez-vous que cela ait été autrement? En voulant rétablir les faits en dénonçant les iniquités de manière aussi simpliste, vous tombez grossièrement dans la trappe de la récup à deux sous.
Mais peut-être est-ce votre but; que l’on retienne votre nom pour vous donner une quelconque petite tribune médiatique? Une certaine visibilité dans la faune des fans des Colocs? Allez savoir.
Pour finir cette trop prolixe missive (mille excuse…) madame, j’irai quand même engraisser prochainement ces GROS PORCS qui attendent VILAINS ET BAVANT d’ouvrir leurs grandes gueules pleines de dents pour happer mon petit billet d’entrée… Ensuite, comme toute personne sensée et critique, je pourrai m’en faire une idée comme la majorité des Chrétiens que nous sommes.
Merci tout de même de votre réponse.
Je vous transmets, madame Bélanger, mes sentiments distingués et mes sincères condoléances, car le deuil d’un être cher c’est une épreuve profonde et ma foi assez empreinte de gravité qui se moque bien de nos petits égos perdus et souffrettants toujours en quête désespérée d’un sens pour tenter d’expliquer un geste aussi complexe que celui d’un suicide comme celui de monsieur Fortin.
Bien à vous,
AN
Ouch!
J’ai connu madame Bélanger à l’université ,,,,
Elle est vraiment une femme de coeur ,,, et j’ai beaucoup pensé a elle quand j’ai vu le film….
J’avais envie d’entendre son opinion,,, de lire ses paroles ,,, et je lui dire que je regrette de l’avoir perdu de vu lors de la mort de Dédé , pour lui souhaitez mes cordoléances,,,,
Merci beaucoup Nicole , de nous avoir donner ses belles pensées pour Dédé,,, et d.écrire pour nous tous , un dernier adieu….
Adrien Normsky la prend dans les fesses.
Adrien Normsky a dit : Alors, un conseil: gardez donc votre Dédé dans votre coeur et foutez-nous la paix avec vos états d’âme laconiques infantilisants et qui trahissent plutôt un exhibitionnisme d’adolescente blessée par une peine d’amour qui mélange avec si peu de bonheur le message social de monsieur Fortin avec le vôtre? (…)
Mais peut-être est-ce votre but; que l’on retienne votre nom pour vous donner une quelconque petite tribune médiatique? Une certaine visibilité dans la faune des fans des Colocs? Allez savoir.
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Je ne suis pas psychanalyste, monsieur Normsky. Peut-être l’êtes-vous? Je ne sais… Vous semblez bien pouvoir sonder les âmes. Je n’ai pas ce talent.
Cela dit, votre envolée lyrique face à cette prise de position de Nicole Bélanger, et votre désir de la diffuser ici, en public, ne vous dispense certainement pas d’un certain exhibitionnisme verbal.
Quoi qu’il en soit, qu’est-ce donc que ce conseil de curé gris que vous proférez ici : « Gardez donc votre Dédé dans votre coeur et foutez nous la paix »?
D’une part, qui est donc ce « nous » qui prend place de sujet dans votre affirmation? Vous parlez au nom de la race humaine? Vous êtes plusieurs à écrire ce message?
D’autre part, et c’est important, si toutes les personnes chez qui Dédé occupe une place privilégié dans leurs coeurs devaient le garder là, et seulement là, afin de « nous » foutre la paix, eh bien, il n’y aurait pas eu de film, personne pour aller le voir… D’ailleurs, Jean-Philippe Duval fait partie de ceux-là. Tous ceux qui l’ont connu ont un Dédé bien à eux dans leurs coeurs… L’existence même de ce film en est la démonstration patente. Certains devraient se taire pour vous foutre la paix et vous permettre de manger votre pop-corn sans scrupule?
Vous auriez été vraiment populaire, au siècle dernier, alors que les curés sommaient les fidèles de garder leurs interprétations des évangiles dans leurs coeurs (et même là, c’était déjà trop) pour s’en tenir à l’interprétation qu’eux seuls avaient le droit de professer.
Pour finir, il y a toute une palette de sentiment qui permet aux individus de s’exprimer en public… Pour vous, manifestement, il n’existe que l’exhibitionnisme et le désir d’occuper une place médiatique, entre les deux, rien. De telles ornières doivent rendre la vie bien triste… Pourtant, de nombreuses possibilités rendent très probable le fait que Nicole Bélanger ait choisi de dire ce qu’elle pense de cette bouffonnerie médiatique en toute bonne foi.
Bien à vous.
S.
Monsieur Jodoin
Que vous preniez la défense de madame Bélanger, je n’ai rien contre. Bien au contraire. Je savoure votre réplique que je juge sincère et qui résonne encore en moi! Pour vous dire… Et contrairement à ce que vous avancez quant à mes intentions, je ne me prends aucunement pour une quelconque Éminence grise qui imposerait son Imprématur sur la libre-expression, loin s’en faut! Je serais le premier à monter aux barricades si cela était. Croyez-moi…
Ce que je trouve discutable, c’est de prendre une tribune publique pour déblatérer des insignifiances si affligeantes qu’elles deviennent une insulte à l’intelligence. D’autant plus que madame Bélanger avait un podium en or pour dénoncer avec lucidité la récupération de la vie d’un personnage public dont elle a partagé la vie à un moment donné et qui a semble-t-il était grossièrement traficoté. Et surtout qu’elle profite de la sortie du film qu’elle dénonce pour tomber dans un spleen existentiel un peu boutonneux avec des sanglots de breloques en toc aussi pauvres et vains… Rien de plus. Rien de moins.
Sans vouloir faire aucunement du préchi-précha comme vous semblez prêter à mes intentions, il faut savoir faire bon usage de ses mots. Et entre vous et moi, trouvez-vous cela éclairant, pertinent, intelligent, moderne et bien de ce siècle de nous comparer et je cite à « un public assoifé d’émotions » près de l’Autel des Marchands qui iront cracher et danser sur nos Tombes en ramassant le « butin »?! On est pas loin des Dix Commandements avec Charlton Heston, non?! Manque plus que l’Arche et on assiste à la version II du film… Et pour parler du pronom de la première personne du pluriel sur lequel vous me reprochez mes errances, trouvez-vous vraiment que la lettre de madame Bélanger s’adresse à vous, à nous, à qui au juste? Au-dessus de nos têtes? À QUI? Je dirais plutôt que cela s’adresse plutôt elle qui se regarde dans un miroir…
À mon humble avis, et je réitère cette qualité, c’est un témoignage truffé de mauvaise foi qui n’amène strictement rien, qui remue d’une façon complaisante un triste événement qui demanderait un peu plus d’éclaircissement et de rigueur. C’est bien étrange que vous me compariez à un homme du siècle dernier?… Je trouve que la sortie de madame Bélanger me fait penser à une scène où madame de Pompadour qui de son salon doré exprimerait les émanations de la tristesse de son âme avec deux ou trois citations de son défunt, deux ou trois souhaits éthérés qui parle de manants qui ne savent pas ce qu’ils font et pour finir sa tirade, deux petits coups de son éventail pour sècher sa larmichette qui s’est malencontreusement tapie dans le creux de sa ridule en bas de son menton poudré… Soyez sérieux un peu monsieur Jodoin? Voyons donc! Visiblement, vous vous êtes mépris sur mes intentions.
Pour finir, je vous confierais monsieur Jodoin que j’ai moi-même vécu un deuil récemment et laissez-moi vous dire que la gravité n’est pas une notion Janséniste, Calviniste ou autre discipline saso-maso du même genre… Le deuil ne se marchande pas. Il impose le respect mais aussi LE SILENCE,,,. Et, par le fait même, nous oblige, nous les vivants à prendre et à apprendre de cette mort. À partager bien sûr notre tristesse de voir partir un être cher, mais cela se fait obligatoirement dans l’intimité la plus stricte sinon qu’elle serait la raison d’être d’un deuil? Sa gravité? Je ne crois pas que vous soyiez en désaccord avec ça tout de même, non?
Et je finirai sur une question toute bête adressée à vous monsieur Jodoin: croyez-vous sincèrement qu’un blogue soit l’endroit idéal pour exprimer son deuil? Surtout après autant de temps? Surtout pendant la semaine de promo d’un film commercial qui s’adresse à des 13 ans et +?!! En tout cas pour moi, je trouve ça lourd et complètement inutile.
Au plaisir
AN
Monsieur Jodoin
Que vous preniez la défense de madame Bélanger, je n’ai rien contre. Bien au contraire. Je savoure votre réplique que je juge sincère et qui résonne encore en moi! Pour vous dire… Et contrairement à ce que vous avancez quant à mes intentions, je ne me prends aucunement pour une quelconque Éminence grise qui imposerait son Imprématur sur la libre-expression, loin s’en faut! Je serais le premier à monter aux barricades si cela était. Croyez-moi…
Ce que je trouve discutable, c’est de prendre une tribune publique pour déblatérer des insignifiances si affligeantes qu’elles deviennent une insulte à l’intelligence. D’autant plus que madame Bélanger avait un podium en or pour dénoncer avec lucidité la récupération de la vie d’un personnage public dont elle a partagé la vie à un moment donné et qui a semble-t-il était grossièrement traficoté. Et surtout qu’elle profite de la sortie du film qu’elle dénonce pour tomber dans un spleen existentiel un peu boutonneux avec des sanglots de breloques en toc aussi pauvres et vains… Rien de plus. Rien de moins.
Sans vouloir faire aucunement du préchi-précha comme vous semblez prêter à mes intentions, il faut savoir faire bon usage de ses mots. Et entre vous et moi, trouvez-vous cela éclairant, pertinent, intelligent, moderne et bien de ce siècle de nous comparer et je cite à « un public assoifé d’émotions » près de l’Autel des Marchands qui iront cracher et danser sur nos Tombes en ramassant le « butin »?! On est pas loin des Dix Commandements avec Charlton Heston, non?! Manque plus que l’Arche et on assiste à la version II du film… Et pour parler du pronom de la première personne du pluriel sur lequel vous me reprochez mes errances, trouvez-vous vraiment que la lettre de madame Bélanger s’adresse à vous, à nous, à qui au juste? Au-dessus de nos têtes? À QUI? Je dirais plutôt que cela s’adresse plutôt elle qui se regarde dans un miroir…
À mon humble avis, et je réitère cette qualité, c’est un témoignage truffé de mauvaise foi qui n’amène strictement rien, qui remue d’une façon complaisante un triste événement qui demanderait un peu plus d’éclaircissement et de rigueur. C’est bien étrange que vous me compariez à un homme du siècle dernier?… Je trouve que la sortie de madame Bélanger me fait penser à une scène où madame de Pompadour qui de son salon doré exprimerait les émanations de la tristesse de son âme avec deux ou trois citations de son défunt, deux ou trois souhaits éthérés qui parle de manants qui ne savent pas ce qu’ils font et pour finir sa tirade, deux petits coups de son éventail pour sècher sa larmichette qui s’est malencontreusement tapie dans le creux de sa ridule en bas de son menton poudré… Soyez sérieux un peu monsieur Jodoin? Voyons donc! Visiblement, vous vous êtes mépris sur mes intentions.
Pour finir, je vous confierais monsieur Jodoin que j’ai moi-même vécu un deuil récemment et laissez-moi vous dire que la gravité n’est pas une notion Janséniste, Calviniste ou autre discipline saso-maso du même genre… Le deuil ne se marchande pas. Il impose le respect mais aussi LE SILENCE,,,. Et, par le fait même, nous oblige, nous les vivants à prendre et à apprendre de cette mort. À partager bien sûr notre tristesse de voir partir un être cher, mais cela se fait obligatoirement dans l’intimité la plus stricte sinon qu’elle serait la raison d’être d’un deuil? Sa gravité? Je ne crois pas que vous soyiez en désaccord avec ça tout de même, non?
Et je finirai sur une question toute bête adressée à vous monsieur Jodoin: croyez-vous sincèrement qu’un blogue soit l’endroit idéal pour exprimer son deuil? Surtout après autant de temps? Surtout pendant la semaine de promo d’un film commercial qui s’adresse à des 13 ans et +?!! En tout cas pour moi, je trouve ça lourd et complètement inutile.
Au plaisir
AN
Monsieur Normsky,
je vois que vous écrivez très bien et je vous en félicite !
Je ne suis pas le genre d’homme à intervenir sur des « blogues », je laisse ça aux autres.
J’ai écrit une seule fois sur le site du Voir et c’était pour encourager une artiste locale qui méritait les encouragements et de se faire connaître.
Je ne croyais pas devoir intervenir dans le débat concernant le film « Dédé à travers les brumes ». Le groupe « Les Colocs » n’a pas été LE groupe de mon adolescence mais j’ai quand même beaucoup apprécié certaines de leurs chansons et je les apprécie encore, une fois rendu « plus vieux ».
J’ai lu dans le journal « Le Soleil » que Madame Nicole Bélanger avait publié un « cri du Coeur » concernant ce film et j’étais tout simplement curieux de savoir ce qu’une personne ayant vraiment connu et fréquenté André Fortin avait à dire à ce sujet. Si le film est d’actualité, je crois que son commentaire l’est autant. Elle a vécu avec cet homme et je crois qu’elle est mieux placée que quiconque pour avoir une opinion juste, il me semble. Peut-être une opinion « biaisée » par une relation Amoureuse éclatante mais satisfaisante à l’époque, qu’est-ce que j’en sais ???
Madame Bélanger a émis un commentaire, SON commentaire sur ce qu’elle perçoit à propos d’un homme qu’elle a fréquenté et que nous connaissions seulement en tant « qu’artiste qui tourne à la radio et qui fait des spectacles ».
Monsieur Normsky, de quel droit vous acharnez-vous sur cette dame ???
Vous avez une façon de vous exprimer qui devrait vous encourager à écrire de très belles paroles de chansons ou encore de très beaux romans, vraiment ! On SENT vraiment la poésie « humaniste » s’extirper de votre génie comme du pue suintant d’un bubon … La bonne odeur !!!
Hélas ! J’ai seulement l’impression que vous vous servez de votre beau vocabulaire pour vous défouler tout simplement de vos frustrations… Vous devez probablement être un être malheureux, refermé sur vous-même, et vous offrez peut-être ici… enfin, vous espérez peut-être offrir ici, devrais-je dire, toute la base d’un scénario concernant votre disparition éventuelle… C’est un fait que naître nous conduit forcément à la mort. Nous n’avons aucun contrôle là-dessus !
Monsieur Normsky, écoutez-moi, je vous assure que personne n’aura envie de porter à l’écran la vie d’une personne qui ne crée pas de petits moments de bonheur dans la collectivité et il se trouve que vous n’avez vraiment pas créé de Bonheur dans mon Coeur à chaque fois que j’ai lu vos commentaires !
Monsieur Normsky, vous maîtrisez bien la langue française, vous semblez avoir une culture générale assez étendue mais sachez qu’il existe des professionnels qui offrent des thérapies ou encore des médecins qui offrent certains médicaments pouvant aider à stabiliser la maladie mentale…
Je ne vous vise pas personnellement, il en va de soi, vous comprendrez…
Je voulais simplement vous faire savoir que si Monsieur André Fortin avait consulté des professionnels de la santé mentale et pris certains médicaments, il serait probablement toujours vivant et prêt à composer encore de très belles chansons. Vous l’admettrez certainement !
Si votre deuil vous fait souffrir à ce point, parlez-en avec votre Coeur ! Ne devenez surtout pas mesquin !
Si vous ne pouvez pas surmonter le SILENCE, laissez les autres parler ! Même si la réaction des autres ne correspond pas à votre vision de la vie et de la mort.
Et, de grâce, éteignez votre cerveau et allumez votre Coeur.
Ça pourrait vous faire du bien et ça pourrait aussi faire du bien aux gens qui lisent vos chroniques d’une folie annoncée…
Madame Bélanger, merci d’avoir fait part de votre point de vue !
J’ai aimé le film mais je sais maintenant que, comme tout film, ce n’est pas nécessairement la « vraie vérité » qu’on voit au cinéma…
Michel Poulin
Je vous remercie de ce commentaire monsieur. J’en prends bonne note. Je sens dans vos propos que je trouve pertinenents une certaine clémence qui est tout en votre honneur. Bref, vous me semblez être homme de coeur et d’intelligence. La preuve? Vous venez de toucher le mien, car j’en ai encore un malgré les apparences…
Pour cette raison, monsieur Poulin, je décide de mettre un terme à mes interventions dans ce blogue. Et vous avez bien raison de ne pas trop vous attarder à écrire dans des blogues comme vous en faites mention dans votre lettre. Je trouve qu’ils grossissent les choses et atteignent très vite une certaine nécrose de la pensée. Surtout lorsque l’opinion empiète le pas sur la raison et à un dégré suprerieur, les mots le qui s’échappent du coeur.
Avec tout mon respect.
AN
Cher monsieur Normsky,
je suis vraiment heureux et soulagé du bon dénouement de cette « histoire »…
Maintenant, faites-moi plaisir, écrivez un livre, rien de moins ! Ecrivez-en plusieurs !
Plus jeune, j’ai rencontré un auteur au Salon du livre. Naïf adolescent, je lui ai demandé comment faire pour écrire un livre ?
Il m’a répondu simplement : « Ecrivez simplement une page par jour et vous obtiendrez un livre de 365 pages à la fin de l’année ». J’en suis resté bouche bée devant une réponse si simple mais si criante de vérité et cette réponse bien simple est demeurée ancrée dans ma mémoire. Je vous la communique à mon tour.
Monsieur Normsky, vous avez de belles tournures de phrases, vous « voyagez loin » dans l’écriture de la langue française, alors surprenez-moi ! Vous êtes un « passionné » et le mot est faible.
Surprenez tout le monde !
Je vous fais la promesse d’acheter votre premier livre dès qu’il paraîtra et j’irai vous demander si vous pourriez me faire l’honneur de me le dédicacer ? Je vous le dit honnêtement. Vraiment.
La VIE n’est pas toujours facile et il y a trop de conflits et trop souvent de déceptions… Ça fait mal au Coeur et ça nous donne envie de Crier. Voici l’exemple parfait comme quoi il est possible de CRIER haut et fort et que le résultat soit beaucoup plus surprenant que ce à quoi on s’attendait, voire qu’on craignait… Tant d’un côté que de l’autre.
Monsieur Normsky, vous avez le verbe facile. Faites-en maintenant l’outil pour faire briller la VIE ! Si vous avez cessé de REVER, faites rêver les autres, ça va probablement leur faire du bien !
Respectueusement,
Michel Poulin
Pingback depuis L’ex-blonde de D??d?? Fortin r??agit ?? la sortie du film « BONHEUR.blog
après avoir lu que vs aviez réagi après le film, j’ai travaillé fort pour trouver votre lettre, l’opinion de quelqu’un ayant côtoyé l’homme de près me semblant des plus pertinentes.
également, je crois comprendre un peu d’où provient votre lettre. néanmoins, n’ayant pas eu la chance de connaitre cet homme au talent extraordinaire, et malgré l’imperfection évidente du film, (aucune trace de l’accent du lac?!! ben voyons!) j’en ai douloureusement apprécié chaque minute. et depuis, je suis en deuil moi aussi. en deuil pour cette tragédie qui nous a pris ce grand esprit, mais en deuil pour sa famille, ses amis, ceux qui l’aimaient lui, en deuil pour la vie, qu’il a refusée, à bout d’espoir, en deuil parce qu’il devrait être encore ici. le visionnement fut difficile par moments, rongée moi-même par des questionnements, des constats, par une douleur! du même essence que ceux qui le ravageaient. c’est difficile quand on essaye de pas y penser, imaginez les visionner sur grand écran… puis voir où ça l’a mené lui…
je comprend que pour vous, qui avez connu et aimé le vrai de vrai andré fortin, le film puisse avoir des allures grotesques. mais faites confiance au public? il comprend des gens fins et intelligents, capables de voir au-delà de ce qui lui est servi.
finalement, je suis p-e naïve, mais les intentions derrière ce film me semblent pures. rappeler l’ampleur de la contribution d’un grand artiste à son art, souligner la sensibilité, l’intelligence, la fougue de l’homme.
bien à vous
Nicole Bélanger,
Je n’ai pas eu la chance comme toi de côtoyer Dédé.
Je crois que sa mémoire méritait d’être propagée, aussi imparfaite fut elle.
Loin de moi de vouloir comparer, mais le visionnement de ce film m’a fait revivre un très bon ami d’enfance, qui a subit la même fin et faisait parti du groupe CANO.
Bon courage,
Laurent Desbois
ANDRÉ PAIEMENT (1950-1978), OU LE DÉSESPOIR DU COLONISÉ
http://www.lib.unb.ca/Texts/TRIC/bin/get.cgi?directory=vol7_2/&filename=gay.htm
Paul Gay
Cet article étudie le cas, poussé à l’extrême, d’un Franco-Ontarien de Sturgeon-Falls qui s’est enlevé la vie, probablement pour n’avoir jamais admis sa situation de colonisé, et qui a crié – sous le rire et dans le grotesque des gestes comiques – son désir d’indépendance et d’affirmation française dans un milieu anglais.
Avant son triste et soudain départ…. André Paiement avait écrit :
« Oui Je sens que mon pays
Ne vivra plus, plus tellement longtemps
Oui mon pays désuni
Je l’ai connu
Je l’ai vécu longtemps
Et quand je pense à tous les bons moments
J’ai envie d’y rester
Mais quand je pense à tous ce temps perdu
Je dois m’en aller
Oui je sens que mon pays
Ne vivra plus, plus tellement longtemps »
« Mon Pays », paroles et musique par André Paiement.
Voir « Lavalléville », comédie musicale franco-ontarienne (sic), par André Paiement, Prise de Parole, 1775.
http://www.leparolier.org/quebecois/classartistes/c/cano.htm
Merci Nicole Bélanger pour votre texte,
Quand j’ai su qu’une personne ayant bien connu André Fortin, avait exprimé ses commentaires sur le film, je tenais absolument à les lire.
D’abord car je n’étais pas sûr de vouloir voir le film.
Je me souviens des commentaires de gens du groupe ‘The Doors’ qui disaient ne pas reconnaître du tout Jim Morrison dans le film.
Ce semble être le cas ici pour vous et je le comprends tellement.
Je suis d’accord avec vous, les gens sont sans scrupules pour faire soit une piasse, ou un film vu et apprécié par la foule en manque de sensation, adepte du voyeurisme devenu la norme.
Même chose pour le film Polytechnique. Je ne veux pas voir ce film, car je n’ai pas besoin de cela pour m’expliquer cette tragédie qui me semble être arrivée hier. Et cela fait 20 ans. Pourtant j’y ai été touché que par personnes interposées.
Alors j’imagine dans votre cas.
Les producteurs et tous les autres participants devaient se dire : bon ça fait déjà 10 ans, il nous semble que ça fait assez longtemps et qu’on aurait bien droit à une belle subvention bien méritée pour le chef-d’oeuvre que l’on va produire!
Je n’irai pas le voir.
Merci pour votre avis.
Pingback depuis P.S.: Ceci n’est pas D??d??. « 4C – Le blogue
On est le 31 mai 2009.
Il y a quelques heures, j’ai vu le film et je suis passée par toute la gamme d’émotions.
C’est un film. Je n’allais pas voir une authentique biographie avec sceau de certification. Mais la vision d’un cinéaste.
Je n’ai pas suivi tout ça de près. Je ne connais pas le pourquoi, mais un film c’est un film . Je me suis laissée prendre à travers les paroles, la musique, l’intensité que je connaissais de Dédé et son monde intérieur un peu pocké .
J’ai beaucoup apprécié la qualité photographique, les images silencieuses qui parlaient fortement d’elles-mêmes. J’étais heureuse aussi du choix de Sébastien Ricard pour son jeu juste,parce qu’il chante lui-même et compose (d’où sa grande sensibilité ), qu’il connaît ce monde, ses intérêts politiques etc.
Que ça ce soit passé différemment ou pas je m’en fous. J’ai redécouvert avec plus de profondeur les Colocs, leurs chansons, leur histoire, les paroles de leurs chansons et l’intensité.
Il y a quand même 9 ans que Dédé est parti.
Je pense que le deuil des proches est fait depuis tout ce temps.
Il est important qu’il ne sombre pas dans l’oubli parce qu’il a été un personnage public. Un chanteur, un compositeur, un idéaliste, un homme engagé, un « fighter », un homme qui en a touché beaucoup. Nous du public on souffre en silence quand quelqu’un qu’on affectionnait, décède. On ne fait pas partie des proches ce qui ne veut pas dire que ça ne nous fait pas mal.
Le revoir ainsi à travers un film me fait du bien. Je pense à lui, je le retrouve.Je me fais du cinéma? Et pourquoi pas? Quel est donc ce monde que l’on vit au travers des artistes que l’on aime? Un monde à part. Des émotions que l’on partage, que l’on reçoit , que l’on vit avec intensité. Je fais mon deuil aujourd’hui grâce à ce cinéaste qui a eu envie de nous partager tout ça. Et je n’ai pas ressenti en regardant ce film qu’il dansait sur la tombe de Dédé, au contraire.
C’est une célébration à l’oeuvre, à l’écriture, à la musique,aux déchirements, à la ferveur, aux paradoxes de Dédé et à laisser sa trace….et à la partager comme artiste.
Une très belle oeuvre musicale, humaine et cinématographique. Bravo aux comédiens.
Je cite le premier commentaire…
« Cependant, si Monsieur Fortin a décidé d’en finir, ce n’était pas une solution en soi encore moins un acte de bravoure contre son mal existentiel et le mal en général. Ce n’est pas la porte de sortie ni un baume sur quoique ce soit, encore moins pour les gens si près de lui. »
C’est de très mal connaître la culture japonaise, surtout celle du seppuku (hara-kiri). Je pense que Dédé a choisit cette forme de suicide pour le symbolisme derrière cette acte. Et, l’ignorance de ce symbolisme et tout ce qui a derrière cela ne peut vous permettre de comprendre cet acte, encore moins de le dénigrer.
J’aimerais répondre à tout ceux qui tente de blaser Nicole Bélanger, à toutes ces personnes qui jugent et se permette de juger quelqu’un qui tente de rectifier les fausseté comme on connait des journalistes et des cinéastes qui tentent de mousser un film déprimant tentant d’en faire un film d’action genre »Rambo de cuisine québécois ». C’est facile on te traite de putte, de tout croche, de groupee québécoise, de volage, Elle madame Bélanger vous répond en vous donnant des répliques bibliques assez bizarre pour une putte de film, une Marie Madeleine qu’on aimerait bien dilapidé sur la place publique n’es ce pas les petites critiques?
Si ça vous arrivait que feriez vous, vous laisseriez aller comme si rien n’était je suis sûr que vite sur le clavier comme vous êtres d’écrire vos commentaires vous seriez les premiers a répliquer, à crier à l’injustice, à inonder les ligne de J.E. pour vous faires entendre, c’est ce genre de personne comme vous qui contribuez au jeu du téléphone à amplifier les faits encore plus négativement au lieu de vous la fermer. Elle à le droit de parler pas nécessairement vous, étiez vous là, Dédé il était de votre famille vous le connaissiez? faites moi rire, moi je l’ai connus 1 soir, back stage avant un spectacle, stressé, constipé de parole, nerveux, réplique facile, hargneux, bête avec moi et les autres autour, mais la vedette c’était lui, lui et lui alors je suis rester surpris quand moi parce que moi aussi vous ne me connaissez pas mais je suis quelqu’un qui a bonne notoriété artistique, il ne me connaissait pas il m’a blasté en petit bonhomme, je lui dit comment ça va je suis content de te parler un peu, il m’a dit pas très beau ce qu’il m’a dit il venait de perdre la vente de tout ses futurs disques avec moi, les autres ont ri, c’est comme ça qu’on réagit, par respect pour l’artiste et le show qu’il allait donner je l’ai fermer mais moi écraser et vraiment blaster en public les gens c’est ma spécialité. Comme Serge Fiori mon artiste favoris il a choqué, l’écriture, pondre, produire être constant dans ses oeuvres l’a envoyé par le fond, et l’exemple pour les jeunes, les pauvres, les désabusés, les vulnérables de la société s’est envolé avec lui, canaliser sa force destructrice, son mépris pour l’ordre, pour la société comme les crises de nos adolescents il faut un jour renverser le mal vers le bien construire et non détruire, arrête de critiquer, dénoncer mais si tu détruis quelque chose il faut que tu le remplace par mieux, imaginez le parti rhinocéros qui gagne les élections au Québec on fait quoi, dans le passé ça a déjà passé près de se faire le monde quand ils ont réalisés ils ont capotés imaginez que ce serait arrivé. C’est drôle en maudit sur le moment mais après on fait quoi? Donc Dédé c’est ça au point de succès les autres auraient du continuer è écrire ses textes lui les chanter avec énergie, renverser la vapeur dans quelque chose de créatif et constructif et fonder des mouvements d,aide aux démunis et ramasser du cash parce que c’est normal il a le droit de bien vivre et aussi faire bien vivre ceux qui l’entoure et récompenser ceux qui l’ont emmener là ou il s’est rendus, constipation textuelle a se forcer a écrire, dépression, le système l’a eu à l’usure avec les pression de son gérant qui lui voulait que la mine à argent produise, mais la mine était devenu trop grosse comme pour harmonium et Fiori et la mine à fermer, Fiori à survécu, il a compris, Dédé déjà trop loin dans sa »brume » à jamais rien compris et est mort non pas utilement crucifié par les autres pour quelque chose mais méthode souffrante Samouraï et erre quelque part entre deux monde écoutant le calvaire de ses chansons teinté de lamentation. Moi Dédé je l’ai pleuré, je l’aimais aussi n’en douter pas, ses chansons je m’attendais a voir des textes de vérité, de soleil, de lumière jaillir dans un avenir rapproché, un changement radical de direction, mais non un maudit gros nuage est venu au dessus de sa tête et il n’a jamais revu le soleil notre Dédé, aurait mieux fallu que personne ne fasse ce film pour que quelque petit con fasse encore un peu d’argent sur son dos, un documentaire sans fin d’histoire aurait été mieux et si le réalisateur l’aimait vraiment il n’aurait pas fait ce film de cette manière comme pour le film polytechnique un autre navet raté pour voyeur dépression engendrant de nouveau meurtre et suicide à germer dans la tête des faibles esprits.