Le cinéaste québécois Pierre Falardeau, bien connu pour ses opinions politiques très senties, est mort des suites d'un cancer. Il avait 62 ans.
Pierre Falardeau, c'était bien sûr la série des Elvis Gratton et le film Le Party, les pas très subtils coups de gueule médiatiques, le personnage caricatural du souverainiste pur et dur…
Mais c'était aussi le réalisateur d'oeuvres qui abordaient de front notre histoire telles que 15 février 1839 et Octobre, sans compter tous ces documentaires percutants qu'il a tournés, de Continuons le combat à Le Steak en passant par À force de courage, Pea Soup et Le Temps des Bouffons.
Ajout:
La chef du PQ, Pauline Marois, vient d'émettre ce communiqué:
«Au nom de mon aile parlementaire et en mon nom, je souhaite offrir mes plus sincères condoléances à la famille de Pierre Falardeau ainsi qu'à toute la famille souverainiste qui a perdu cette nuit un des plus ardents défenseurs de la cause indépendantiste du Québec. Homme de coeur, homme de convictions, Pierre Falardeau n'a jamais eu peur des mots pour exprimer son attachement profond à ce pays qu'il aurait voulu voir naître, le Québec», a commenté la chef de l'opposition officielle.
«Son départ laissera un immense vide dans le coeur de bien des Québécois mais son oeuvre continuera de rayonner et de demeurer bien vivante dans nos mémoires. Qu'on pense à son film 15 février 1839, à Octobre ou dans un tout autre registre Elvis Gratton. Pierre Falardeau usait de la plume et de sa verve pour nous provoquer, parfois de façon imagée, mais en général de façon convaincante. C'était un homme libre qui allait au bout de ses convictions. Salut Pierre.»
Cette nouvelle m’attriste. Falardeau pour moi était une référence. Même avec ces excès, j’aimais cet homme au coeur d’or.
Quelle bonne nouvelle. Un indépendantiste de moins…si seulement Marois pouvait le suivre.
Dure semaine pour le Québec. Après Nelly Arcand, c’est au tour d’un fort en thème, Pierre Falardeau, de nous quitter en fumée. N’empêche. Le drapeau national est orphelin d’un autre lys. Les fédéralistes se réjouiront de sa mort et du cancer qu’il incarnait pour le Canada: ceux-là manquent peut-être de compassion et d’objectivité ou tout simplement de vision, ou de couleur, ou de courage. C’est une autre version de l’Histoire. N’aurait-il pas pu partir en octobre, en pleine rébellion?
Même choc que lorsque j’ai appris le décès de René Lévesque.
Avec le départ de Pierre Falardeau, c’est la tombe des Québécois qui se creuse un peu plus. Parce que, des gens de cette trempe, il en reste de moins en moins.
Race en voie d’extinction. Que ferons-nous ? Que choisirons-nous ? L’Antartique ou le Québec ? Les phoques, les chats, les poissons ou les Québécois ?
Choix difficiles, certains diront. Hum.
Peut-être que, de là-haut, Falardeau-et là je ne parle pas du soleil !-pourra-t-il nous imprégner d’un peu plus de courage et de génie ?
Je vous salue, Monsieur Falardeau, et au plaisir !
Voilà enfin une bonne chose de faite! Pierre Falardeau vient de mourir. Ne reste plus qu’à l’embaumer et à fermer le couvercle. Avec sa belle tête de péquiste empaillée et mangée par les mites, il n’aura fait, en mourant, que de débarasser le peuple d’un déchet de la société qui perdurait depuis trop longtemps.
On ne referme pas si facilement le couvercle d`un cercueil sur un Pierre Falardeau voyons donc. Un personnage comme lui a la vie éternelle puisqu`il reste dans nos souvenirs et qu`il a écrit plusieurs pages de notre histoire. Peu importe notre allégeance politique, René Lévesque , Félix Leclerc, Pierre-Élliot Trudeau, Jean Drapeau, Robert Bourassa et même Maurice Duplessis nous ont quitté mais n`ont jamais été aussi vivants dans nos discussions entre amis ou en famille. Qui d`entre nous peut-il se vanter de dire haut et fort ce qu`ìl pense vraiment, qui prend des risques sur le plan culturel de faire des films ou des livres qui seront d`avance critiqués, qui se met à l`ouvrage pour que notre descendance trouve des traces de ce qui s`est passé à un moment précis dans des lieux précis. Il n`est jamais trop tard pour commencer…prenez vos caméras, vos crayons, vos claviers, vos pinceaux mais de grâce, bougez-vous un peu au lieu de mourir sans jamais avoir laisser de traces.
Enfin on met nos vidanges au chemin! Quel bon débarras.
Un méprisant personnage est mort.Passons à autre chose et souhaitons que les médias québécois ne nous gavent pas de nouvelles à son sujet.
Vive la liberté d’expression des parfaits fédéralistes! Je lis le même genre de commentaires généreux de leur part que j’avais lu lors du décès de Pierre Bourgault. Je suis peut-être hors d’ordre, mais alors que Sam Hamad déplorait l’appel à la violence du Moulin à paroles parce qu’on y lisait le manisfeste du FLQ, il est normal, et même « moral », de souhaiter la mort d’environ 50% des québécois adultes (le pourcentage du oui lors du référendum de 1995). Qui osera dénoncer cette violence et cet appel à la violence du côté du Parti Libéral du Québec ou du Parti Libéral du Canada? Il semble bien qu’on ne verra pas ça de la part d’un parti qui a voté la loi des mesures de guerre en 1970 afin d’emprisonner les indépendantistes. Probablement que nombre de fédéralistes d’aujourd’hui souhaite la mise en application de cette loi actuellement. Le respect de la démocratie et de la liberté d’expression et des droits humains (selon la définition des saints et parfaits fédéralistes) l’ordonne.
J’ai le coeur gros de la mort de cet être si entier et plein d’amour pour son peuple. Un être à part, généreux, exceptionnel. Oui, il était avait le langage coloré, parfois un peu trop « criard » à mon goût, mais c’était la voie/voix qu’il avait choisi pour se démarquer et être entendu, enfin, celle de son « personnage » qui au fond avait les mêmes convictions profondes que celui qui le mettait en scène.
Ces mauvais clones/clowns-aigris qui le descendent ici n’ont rien d’autres en leur coeur que ce vinaigre bas de gamme pour lui rendre un dernier hommage, ce n’est pas grave, monsieur Falardeau en a entendu d’autres et des meilleures !
Salut Falardeau !
Une madame Blouin triste
Falardeau chiait sur la tête de ceux qui le subventionnait(Ottawa) pour ses films.Je ne crois pas que Falardeau avait de l’amour pour son peuple .Au contraire il méprisait les québécois de n’être pas à son image.
WOW.Je suis heureuse d’apprendre que je ne suis pas la seule à penser que Falardeau était un déchet de la société québécoise..Bye Bye Falardeau
C’est drôle de voir à quel point les commentaires des gens sont divisés. Personnellement, ça me touche. Je crois que cet homme a fait évoluer la société québécoise même s’il ne s’y est pas toujours pris de manière diplomatique. Il a dénoncé bien des choses qui aiderons les plus éveillés d’entre nous à conserver un équilibre dans notre société. C’était un homme brillant et intègre, mais malheureusement, il s’est trop souvent tiré dans le pied par l’amertume et la vulgarité de ses propos. Sans doute il aura trop vécu de frustrations?…. Je suis convaincu qu’il demeurera parmi les grands de notre histoire, laissant tout un patrimoine de prise de conscience sociale.