Le cinéaste québécois Gilles Carle, qui souffrait depuis longtemps de la maladie de Parkinson, est décédé la nuit dernière. Il était âgé de 80 ans. Il laisse dans le deuil sa muse, Chloé Sainte-Marie.
Carle a fait ses débuts comme scénariste et réalisateur à l'ONF, où il a réalisé son premier long métrage, La vie heureuse de Léopold Z, avec Guy L'Écuyer en 1965. Il a par la suite tourné plusieurs autres films marquants dans l'histoire de notre cinéma, notamment Red (1970, avec Daniel Pilon), Les mâles (1971, avec Donald Pilon), La vraie nature de Bernadette (1972, avec Micheline Lanctôt), La mort d'un bûcheron (1973, avec Willie Lamothe) et La tête de Normande St-Onge (1975, avec Raymond Cloutier), Les Plouffe (1981, avec Pierre Curzi) et Maria Chaptdelaine (1983, avec Carole Laure).
Au revoir, Monsieur Carle!
Après nous avoir divertis, fait réfléchir, fait connaître notre société,
Après avoir souffert silencieusement pendant tant d’années,
Après l’inauguration de la maison qui porte votre nom afin d’aider les gens comme vous et Madame Sainte-Marie à rester ensembles le plus longtemps possible, malgré la lourdeur de la maladie et le peu d’aide des gouvernements,
Prenez le temps de vous reposer, vous le méritez amplement!
C’est une perte pour le Québec mais je crois que sa conjointe Chloé Sainte-Marie aura maintenant droit à des vacances, car rien n’est plus accaparant que le rôle d’aidant naturel. À une époque révolue, les gens mourraient subitement d’une crise cardiaque alors qu’aujourd’hui, avec l’augmentation de l’espérance de vie, on se retrouve avec des gens transformés en légumes qui ne veulent pas mourir. Je ne sais pas si la maladie de Parkinson est plus sévère que la maladie d’Alzheimer mais dans les 2 cas il semble s’agir de cas très lourd. Je conserverai un bon souvenir de sa filmographie car il était un précurseur du cinéma québécois. Repose en paix Gilles et, pour Cloé recommence à vivre car tu as encore de nombreuses années devant toi.
eh bien, un autre, qui a contribué a tisser notre culture et notre cinematographie, .. qui s’en va.
J’espere qu’on aura de la mémoire (on en a pas toujours je trouve ) .
Et j’espere qu’un cinéma aussi Libre que le sien, survivra, et meme, vivra !
..en cette ere de normalisation ou le box office est le seul critere, le moins qu’on puisse dire est que ce n’est pas acquis.. – meme si la releve est la.
Mon pere est mort en ’97, des des suites de la maladie de Parkinson.
Il a vecu en CHSLD les deux dernieres années de sa vie. J’aurais aimé qu’il recoive les meme soins que Carle a reçu… et qu’il ait une ‘qualité de vie ‘ (!) comparable compte tenu des circonstances.
Bravo et Merci a Chloé qui s’est donnée, demenée, qui a tant parlé pour faire connaitre mieux cette maladie.
.. faudrait que je m’implique davantage pour les Parkinsoniens.
.. et que je me re-tape les films de Gilles , aussi.
salut !!!!!! xxxx