Mon oncle Antoine et Les Ordres parmi les nouveaux chefs-d’oeuvre de Mediafilm
L’agence Médiafilm qui répertorie les synopsis, critiques, cotes et données génériques de plusieurs milliers de films a ajouté cette semaine dix nouveaux longs métrages dans la prestigieuse liste des chefs-d’oeuvre (film coté 1).
Parmi ceux-ci, notons entre autres les films québécois Mon Oncle Antoine de Claude Jutra et Les Ordres de Michel Brault. Ces deux longs métrages rejoignent ainsi Pour la suite du monde de Pierre Perreault qui était, jusqu’à maintenant, le seul film québécois considéré comme étant un chef-d’oeuvre par l’agence.
Quant aux 8 autres films, il s’agit de Belle de Jour de Luis Bunuel, Bonnie and Clyde d’Arthur Penn, Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman, A Woman Under the Influence de John Cassavetes, Paris Texas de Wim Wenders, Le Sacrifice d’Andrei Tarkovski, Le Tambour de Volker Schlöndorff, et One flew over the cuckoo’s nest de Milos Forman.
Pour les besoins de la cause, rappelons que, pour être un chef-d’oeuvre, un film doit être agé de plus de 20 ans, être une oeuvre phare dans un genre ou un mouvement artistique, ou encore une oeuvre marquante d’un maître du cinéma.
Cette année, les dix oeuvres ont été déterminées par un jury formé d’une partie du comité de rédaction officiel de Mediafilm, et de plusieurs spécialistes du cinéma issus du milieu de l’enseignement: Jean Beaulieu, Martin Bilodeau, André Caron, Manon Dumais, Helen Faradji, André Lavoie, François Lévesque, Louis-Paul Rioux, Henri-Paul Chevrier, Daniel Dupré, Daniel Dupré, Yves Lever, Geneviève Notebaert, Pierre Pageau, Yves Picard, et Richard Turmel.
Pour consulter la liste complète des 134 chefs-d’oeuvre de Mediafilm: www.mediafilm.ca/fr/cotes-1.sn
Considérant que chacun des 3 films québécois ayant la cote 1 comptent sur la participation de M. Michel Brault – co-réalisation (Pour la suite du monde), réalisation (Les ordres) et direction photo (Mon oncle Antoine) -, ceci permet donc de mettre ce dernier comme le plus grand cinéastre du Québec.
Désolé, mais il n’appartient pas à Mediafilm uniquement de déclarer que tel ou tel film mérite la très rare Cote référentielle Suprême (1), qu’on accordait autrefois de façon beaucoup plus serrée et rigoureuse! Ne leur en déplaise, ceci doit absolument se décider de façon PLÉNIÈRE, consensuelle, par un sondage à l’échelle la plus internationale possible auprès des critiques et universitaires du monde entier. Non mais pour qui la petite clique du boulevard St-Joseph Est se prend-elle, elle qui chaque année avec ce genre de palmarès trop personnel et subjectif, y perd à chaque fois en crédibilité??? J’y vois bien plus, compte tenu de certains choix, une autre de ces initiatives d’affirmation nationale…