Inch’Allah: un engouement international
Inch’Allah, le second long métrage d’Anaïs Barbeau-Lavalette qui est à l’affiche au Québec depuis le 28 septembre dernier a suscité l’intérêt de plusieurs distributeurs internationaux depuis sa première mondiale qui s’est déroulée lors du Festival international du film de Toronto.
En effet, à ce jour, 14 pays ou territoires ont acquis les droits de distribution du film, soit la Grèce, la Turquie, la France, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, le Brésil, l’Espagne, le Portugal, le Moyen-Orient, Hong Kong, Taiwan et la Corée du Sud. De plus, si ce n’est déjà fait, il semble que des ventes devraient prochainement se concrétiser pour des marchés majeurs dont les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie.
Par ailleurs, les producteurs du film ont annoncé aujourd’hui la mise en ligne d’une carte interactive illustrant la région de Jérusalem et qui devraient permettre aux cinéphiles de mieux comprendre le conflit qui marque cette région du monde. Des photos prises sur le terrain, des textes vulgarisant divers concepts (le Mur de séparation, les checkpoints, etc.), de même qu’une ligne du temps retraçant les principaux événements ayant influencé le cours de l’Histoire depuis la fondation d’Israël jusqu’à aujourd’hui accompagnent également la carte.
Inch’Allah raconte l’histoire de Chloé, une obstétricienne québécoise interprétée par Évelyne Brochu qui travaille en Israël dans un dispensaire palestinien dirigé par un médecin français et qui se lie d’amitié avec Ava, une militaire travaillant au checkpoint, de même que Rand, une jeune mère de famille vivant à Ramallah.
Pour informations: www.inchallah-lefilm.com/carte
Rarement, je visionne le disque offert en supplément (making of) lorsque je loue un film. Toutefois, il me faut souligner que Anaïs Barbeau Lavalette m’a impressionnée en ce qui concerne sa réalisation du »making of » du film Incendies du réalisateur Denis Villeneuve. Si on croisait les artisans du film, j’avais pourtant l’intime conviction que ce n’était que prétexte à un projet plus percutant. En effet, Lavalette trace presqu’un portrait de la région et de ses habitants. Bref, on a la vague impression qu’elle a concocté un documentaire.