Sorties DVD du 16 juillet: 42, Cyanure et plus
Cinéma

Sorties DVD du 16 juillet: 42, Cyanure et plus

42, drame historique de Brian Helgeland, avec Chadwick Boseman, Harrsion Ford et Nicole Beharie.

États-Unis, 2013, Warner Bros., 128 min.

[voir_etoile cote=2]

Premier Noir à jouer dans la Ligue majeure de baseball (après une saison chez les Royaux de Montréal), Jackie Robinson (Chadwick Boseman, charismatique) a milité toute sa vie pour la cause égalitaire. Hélas, le biopic que lui consacre le tâcheron Brian Helgeland (Knight), pourtant brillant scénariste (L.A. Confidential), n’arrive pas à la cheville de ce grand homme. Ponctué de dialogues emphatiques, 42 souffre d’une réalisation à l’emporte-pièce, d’une trame sonore pompeuse et d’une direction artistique téléromanesque. Se résumant à une suite d’épisodes marquants dans la carrière de Robinson, cette page importante de l’histoire des Noirs manque cruellement de souffle épique et de profondeur. Truculent, un tantinet caricatural, Harrison Ford, dans le rôle du manager des Dodgers Branch Rickey, pimente cet ennuyeux drame sportif au rythme lancinant.  (M. Dumais)

Cyanure, drame psychologique de Séverine Cornamusaz, avec Alexandre Etzlinger, Roy Dupuis et Sabine Timoteo.

Suisse, 2013, Alliance Vivafilm, 103 min.

[voir_etoile cote=2.5]

Achille (Alexandre Etzlinger) vient d’avoir 14 ans. Autant d’années où son père Joe (Roy Dupuis) a croulé en prison. Alors que celui-ci est sur le point d’être libéré, Achille idéalise son retour, espérant pouvoir enfin connaître une vie familiale normale. Or sa mère (Sabine Timoteo), en quête de stabilité, se montre réticente à l’idée, même si elle a jadis été éperdument amoureuse de Joe. Bancale, cette coproduction Canada-Suisse de la cinéaste Séverine Cornamusaz (Cœur animal) possède un sujet fort qui aurait pu donner lieu à un très beau drame chargé d’émotions. Hélas, on a parfois l’impression que les meilleures pistes filent entre les doigts de la réalisatrice. Au final, entre quelques plaisants segments fantasmés par l’adolescent, Cyanure met de l’avant la sensibilité du nouveau venu Etzlinger, qui se défend plutôt bien. (A. Duguay)

Bullet to the Head, drame policier de Walter Hill, avec Sylvester Stallone, Sung Kan et Jason Momoa.

États-Unis, 2012, Les Films Séville, 91 min.

[voir_etoile cote=2.5]

S’étant fait plus discret ces dernières années, le cinéaste Walter Hill se plonge à nouveau dans ses genres de prédilection. S’inspirant du roman graphique Du plomb dans la tête, il signe ainsi un film d’action ultraviolent, combinant le buddy cop movie au film noir et au western moderne. Enrobée d’une trame sonore blues-rock évoquant Lethal Weapon, cette production met en scène un tueur à gages (Sylvester Stallone impassible et à la voix caverneuse) devant s’unir à un flic (Sung Kang) afin d’éliminer un ex-mercenaire forcené (Jason Momoa) qui les traque. La chimie de ce duo improbable n’est pas de la trempe de celle jadis rendue par Eddie Murphy et Nick Nolte dans le 48 Hrs. du même réalisateur, mais la formule plaira néanmoins au public cible. (A. Duguay)

Evil Dead (L’opéra de la terreur), drame d’horreur de Fede Alvarez, avec Jane Levy, Shiloh Fernandez et Jessica Lucas.

États-Unis, 2013, Columbia, 91 min.

[voir_etoile cote=2]

En 1980, sans crier gare, débarquait sur les écrans un film d’horreur fauché qui ne se prenait pas au sérieux mais qui s’avérait absolument terrifiant : Evil Dead de Sam Raimi. Devenu instantanément film culte, Evil Dead a fait l’objet de deux suites et, inévitablement, plus de 30 ans après sa sortie, d’un remake. Hélas! Malgré sa réalisation nerveuse, pour ne pas dire hystérique, son climat anxiogène et ses effets spéciaux plutôt réussis, la mouture de Fede Alvarez ne se compare pas avantageusement à l’original. S’inscrivant dans la lignée des « torture porms » à la Saw ou à la Hostel, Evil Dead n’apporte rien de bien neuf, si ce n’est que des litres et des litres de sang. Entourée d’acteurs guère convaincants, Jane Levy en fait des tonnes en possédée dans ce malheureux spectacle grandguignolesque. Si au moins on avait eu droit à un caméo de Bruce Campbell

Ombline, drame de Stéphane Cazes, avec Mélanie Thierry, Corinne Masierro et Catherine Salée.

France, 2012, AZ Films, 95 min.

[voir_etoile cote=3.5]

Si ce drame carcéral de Stéphane Cazes n’atteint pas les sommets du prodigieux Un prophète de Jacques Audiard, Ombline n’en demeure pas moins une émouvante et captivante incursion dans l’univers carcéral féminin. Privilégiant les plans serrés, le réalisateur traduit l’atmosphère tendue régnant entre ces murs, où la lumière pénètre difficilement. Bien qu’il porte un regard humaniste, plus déterministe qu’optimiste, sur les détenues, lequel confère une certaine chaleur à cet ensemble âpre, Cazes ne se fait pas toujours subtil pour dépeindre ses personnages. Ainsi, à chaque matonne impitoyable, il en oppose une conciliante, et il en fait autant avec les prisonnières, alors qu’Ombline (Mélanie Thierry) partage une cellule avec une harpie (excellente Corinne Masiero) et une bonne pâte (Catherine Salée, touchante). Avec son visage de madone, animée d’une fougue animale, Mélanie Thierry exprime une large gamme d’émotions allant de la tendresse maternelle à la rage meurtrière. (M. Dumais)

Bad Kids Go to Hell, drame d’horreur de Matthew Spradlin, avec Cameron Deane Stewart, Angie Duke et Ali Faulkner.

États-Unis, 2012, Phase 4 Films, 91 min.

Bert Stern : Original Mad Man, documentaire de Shannah Laumeister.

États-Unis, 2011, Cinéma du Parc, 93 minutes.

Erased (The Expatriate), thriller de Philipp Stoelzl, avec Aaron Eckhart, Liana Liberato et Olga Kurylenko.

États-Unis, Canada, Belgique, Grande-Bretagne, 2011, Les Films Séville, 100 min.

The Girl (L’exilée), drame de David Riker, avec Abbie Cornish, Will Patton et Maritza Santiago Hernandez.

États-Unis, 2012, TVA Films, 95 min.

Silenced (Do-ga-ni), drame de Dong Hyeuk-hwang, avec Yoo Gong, Jeong Yu-mi et Kim Hyeon-soo.

Corée du Sud, 2011, E1 Entertainment, 125 min.

Under the Bed (Terreurs nocturnes), drame d’horreur de Steven C. Miller, avec Jonny Weston, Gattlin Griffith et Peter Holden.

États-Unis, 2012, Mongrel Media, 87 min.

Wild Bill, drame de Dexter Fletcher, avec Charlie Creed-Miles, Will Poulter et Sammy Williams.

Grande-Bretagne, 2011, E1 Entertainment, 98 min.