Sorties DVD du 27 août : Sorties DVD du 27 août: Gatsby le magnifique et plus
Cinéma

Sorties DVD du 27 août : Sorties DVD du 27 août: Gatsby le magnifique et plus

Good Lie, The (Histoire à faire peur), thriller de Shawn Linden, avec Thomas Dekker, Matt Craven et Julie LeBreton.

Canada, 2013, Filmoption International, 93 min.

[voir_etoile cote=1.5]

Autour d’un feu de camp, Cullen (Thomas Dekker, faux) écoute ses amis raconter des histoires littéralement à dormir debout. Pendant ce temps, il se remémore dans quelles circonstances il a appris un lourd secret que lui cachait sa mère (Julie LeBreton, vive) peu après son décès. Alors que ces récits se voulant drôles et gore devraient maintenir la tension que tente d’installer Shawn Linden (Nobody), ils ne font que ralentir le rythme et accentuer les faiblesses de l’intrigue principale. Récit de vengeance dépourvu de subtilités et bardé d’invraisemblances, The Good Lie se révèle un téléfilm bas de gamme peuplé de personnages caricaturaux où les effets spéciaux ne sont guère plus convaincants que le coup de théâtre maladroitement amené. (M. Dumais)

Great Gatsby, The (Gatsby le magnifique), drame sentimental de Baz Luhrmann, avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire et Carey Mulligan.

États-Unis, Australie, 2012, Warner Bros., 142 min.

[voir_etoile cote=2.5]

Moins de 40 ans après la version somptueuse de Jack Clayton, avec Robert Redford et Mia Farrow, Baz Luhrmann propose sa version du roman où F. Scott Fitzgerald posait un regard aiguisé et lucide sur la bourgeoisie oisive et superficielle des années folles. Nous ayant habitués à ses extravagances, son goût pour le baroque flamboyant et son habile mélange des genres et des époques, le cinéaste australien paraît en panne d’inspiration. Tandis que l’opulence des jeunes richards se déclinait en une lumineuse gamme de blancs chez Clayton, chez Luhrmann, elle explose en un clinquant éventail de couleurs. En voulant en mettre plein la vue avec ses majestueux manoirs art déco et ses magnifiques costumes signés Prada et Miu Miu, Luhrmann a négligé l’émotion et la direction d’acteurs. Racontée par Nick Carraway (Tobey Maguire, l’air constamment ahuri), agent de change aspirant écrivain, l’histoire d’amour entre Gatsby, héros tragique et romantique faisant figure de bouffon pathétique sous les traits de Leonardo DiCaprio, et de Daisy, incarnée par Carey Muligan aux yeux embués de larmes, se révèle ici qu’une pâle romance pour adolescents. (M. Dumais)

Hoi-sa-won (A Company Man), thriller de Lim Sang-yoon, avec So Ji-sub, Lee Mi-yeon et Kwak Do-won.

Corée du Sud, 2012, DEP Distribution, 96 min.

[voir_etoile cote=3]

Très apprécié de ses employeurs, Ji Hyeong-do (So Ji-sub, charismatique) songe à quitter son emploi de tueur à gages afin de mener une vie rangée. Or, au cours d’une mission où il doit éliminer un jeune confrère, il l’aide à s’échapper puis, il se lie d’amitié avec la famille de ce dernier. Lorsque ses employés découvrent la supercherie, c’est la tête de Ji Hyeong-do qui est mise à prix. Malgré une réalisation conventionnelle et un récit classique un tantinet fleur bleue, ce premier long métrage de Lim Sang-yoon s’avère plus que prometteur. Carburant à l’humour noir, notamment au deuxième acte où le tout se transforme en un haletant jeu du chat et de la souris, A Company Man saura certainement satisfaire les amateurs de thrillers sud-coréens grâce à sa finale spectaculaire à souhait. (M. Dumais)

Kon-Tiki, drame historique de de Joachim Roenning et Espen Sandberg, avec Pal Sverre Valheim Hagen, Anders Baasmo Christiansen et Gustaf Skarsgard.

Norvège, Danemark, Grande-Bretagne, 2012, Alliance Vivafilm, 101 min.

[voir_etoile cote=3]

Représentant aux Oscars la Norvège dans la catégorie du Meilleur film en langue étrangère, Kon-Tiki ne faisait certes pas le poids auprès d’Amour de Haneke. Non pas que ce récit d’aventures de Joachim Roenning et Espen Sandberg (Max Manus) soit dénué d’intérêt, bien au contraire, ni que sa réalisation, ambitieuse, laisse à désirer. En fait, en voulant rendre hommage au valeureux exploit de leur compatriote Thor Heyerdahl, les deux cinéastes livrent non pas une palpitante page d’histoire, mais un récit d’aventures classique semblant conçu pour un jeune public. Ainsi, alors qu’on suit Heyerdahl (Pal Sverre Valheim Hagen) et son équipage dans leur traversée en radeau du Pacifique afin de prouver sa thèse voulant que les Sud-Américains aient ainsi pu s’installer en Polynésie, plus d’un spectateur restera sur sa faim. Et pourtant, ce ne sont pas les épreuves qui manquent, allant des vagues colossales aux attaques de requins, en passant par de violents orages. Si tout cela est illustré de façon on ne peut plus convaincante, on ne saurait en dire autant de la psychologie des personnages, lesquels font figure de corps bronzés et musclés aux cheveux platine brûlés par le soleil. (M. Dumais)

Still Mine (Jusqu’au bout), drame de Michael McGowan, avec James Cromwell, Geneviève Bujold et Rick Roberts.

Canada, 2012, Métropole Films Distribution, 103 min.

[voir_etoile cote=3]

Inspiré d’un fait divers s’étant déroulé au Nouveau-Brunswick, Still Mine de Michael McGowan (One Week, Score: A Hockey Musical) raconte le combat de Craig Morrison (James Cromwell) pour obtenir le droit de construire lui-même une maison afin de mieux répondre aux besoins de sa femme Irene (Geneviève Bujold), atteinte de la maladie d’Alzheimer. Tourné à hauteur de personnages authentiques, Still Mine bénéficie d’une mise en scène valorisant le talent de ses interprètes, qui incarnent avec une sincère et touchante conviction un couple d’aînés amoureux comme au premier jour. S’il ne fallait retenir qu’une scène pour illustrer l’essence de Still Mine, à la fois austère et lumineux, cela pourrait bien être celle où Cromwell, caressant la table qu’il a fabriquée dans sa jeunesse, explique de sa voix pénétrante comment celle-ci porte en elle tout l’historique de la famille, les bons comme les mauvais moments. À cet instant, le magnifique visage de Bujold, portant fièrement les marques du temps, devient encore plus radieux. Dans cette scène toute simple, l’amour, la force et le courage de ce couple s’incarnent avec puissance. (M. Dumais)

At Any Price, drame de Ramin Barhani, avec Dennis Quaid, Zac Efron et Clancy Brown.

États-Unis, 2012, Métropole Films Distribution,104 min.

Colony, The (La colonie), science-fiction de Jeff Renfroe, avec Laurence Fishburne, Kevin Zeggers et Bill Paxton.

Canada, 2013, Les Films Séville, 94 min.

Grupo 7(Unit 7 / Groupe d’élite), aventures d’Alberto Rodriguez, avec Immaculada Alcántara, Andrés Blanco et Javier Berger.

Espagne, 2012, Mongrel Media, 95 min.

Lost Medallion : The Adventures of Billy Stone, The, aventures de Bill Muir, avec Billy Unger, Sammi Hanratty et James Hong.

États-Unis, 2013, E1 Entertainment, 98 min.

Mein Bester Feind (My Best Enemy), comédie dramatique de Wolfgang Murnberger, avec Moritz Bleibtreu, Georg Friedrich et Ursula Strauss.

Autriche, Luxembourg, 2011, Phase 4 Films, 109 min.

Mud (Mud – Sur les rives du Mississipi), drame de Jeff Nichols, avec Matthew McConaughey, Tye Sheridan et Reese Witherspoon.

États-Unis, 2012, Les Films Séville, 130 min.

Pain & Gain (Coup musclé), thriller de Michael Bay, avec Mark Wahlberg, Dwayne Johnson et Anthony Mackie.

États-Unis, 2013, Paramount, 130 min.

Scatter My Ashes at Bergdorf’s, documentaire de Matthew Miele.

États-Unis, 2013, Les Films Séville, 93 min.

Shadow Dancer  (L’espionne de l’ombre), thriller de James Marsh, avec Andrea Riseborough, Clive Owen et Gillian Anderson.

Grande-Bretagne, France, Irlande, 2012, Métropole Films Distribution, 102 min.

Street Wars (Soldats d’infortune), aventures de Wayne Rose, avec Steven Seagal, Meghan Ory et Warren Christie.

États-Unis, 2011, Alliance Vivafilm, 90 min.

Will, drame sportif d’Ellen Perry, avec Perry Eggleton, Damian Lewis et Bob Hoskins.

Grande-Bretagne, Turquie, 2011, E1 Entertainment, 102 min.