Sorties DVD du 10 septembre
Cinéma

Sorties DVD du 10 septembre

Den Skaldede frisor (Love is All You Need / Pour le meilleur et pour le pire), comédie sentimentale de Susanne Bier, avec Trine Dyrholm, Pierce Brosnan et Paprika Steen.

Danemark, Suède, Italie, 2012, Metropole Films Distribution, 116 min.

Deux étoiles

Dans une série de cartes postales ensoleillées de Sorrente, soutenue par une série de tubes italiens dont la trop entendue Sara perche ti amo, la splendide Trine Dyrholm apporte grâce et gravité à cette comédie romantique bancale de Susanne Bier. À ses côtés, Pierce Brosnan fait montre d’une belle vulnérabilité, tandis que la piquante Paprika Steen fait rire la galerie en belle-soeur lubrique et vulgaire. Le talent du trio ne fait toutefois pas oublier les personnages secondaires grossièrement esquissés, l’intrigue pétrie de clichés et le dénouement télégraphié. On saluera cependant l’effort de Susanne Bier d’essayer de s’éloigner des comédies romantiques à numéros hollywoodiennes. Malgré tout, le résultat laisse à désirer, considérant le grand talent de la cinéaste et du scénariste du sublime mélodrame After the Wedding.(M. Dumais)

Manèges humains, Les, drame de Martin Laroche, avec Marie-Évelyne Lessard, Marc-André Brunet et Normand Daoust.

Canada (Québec), 2012, K-Films Amérique, 89 min.

Trois étoiles

Tournant un documentaire sur le parc d’attractions ambulant où elle travaille, une jeune femme ayant subi l’excision (Marie-Evelyne Lessard, interprétant avec brio un rôle difficile) est confrontée à son passé lorsqu’elle tombe dans l’œil d’un confrère (Marc-André Brunet). Bientôt, elle fera une demande troublante à un collègue plus âgé qu’elle (Normand Daoust). Drame intimiste tourné en caméra subjective, Les manèges humains de Martin Laroche prend d’abord la forme d’un documentaire ludique ponctué d’amusantes conversations corsées entre camarades, tous interprétés avec un naturel désarmant, avant de se transformer pour la protagoniste au franc-parler en thérapie bouleversante. Même lors des scènes les plus délicates, des confessions les plus douloureuses, Martin Laroche maintient le cap et signe une audacieuse réflexion sur la résilience où gravité rime parfaitement avec légèreté. (M. Dumais)

Plan parfait, Un, comédie sentimentale de Pascal Chaumeil, avec Diane Kruger, Dany Boon et Alice Pol.

France, 2012, Les Films Séville, 105 min.

Une étoile et demie

Le secret d’une bonne comédie romantique réside avant toute chose dans la chimie opérant entre les deux parties qui formeront un couple sous nos yeux. Or, dans Un plan parfait, aucun courant ne passe entre Diane Kruger et Dany Boon. Ainsi, plus ce récit laborieusement rocambolesque nous amenant aux quatre coins de la planète avance, jamais n’éprouve-t-on l’envie que ces deux-là vivent heureux jusqu’à la fin des temps. Derrière la caméra, Pascal Chaumeil ne semble pas vraiment s’être donné la peine de diriger ses deux acteurs. Tandis que Diane Kruger se la joue gamine taquine, Dany Boon compose un insupportable personnage, allant jusqu’à imiter l’accent québécois à la manière des Nuls pour les besoins d’une scène. Se voulant cocasse et ludique, le tout se révèle lourd et embarrassant.  (M. Dumais)

Rapailler l’homme, documentaire d’Antonio Pierre de Almeida.

Canada (Québec), 2012, Locomotion Distribution, 75 min.

Quatre étoiles

Incursion dans l’atelier de création où a germé, autour de Gilles Bélanger et Louis-Jean Cormier, le projet Douze hommes rapaillés, ce film, d’ Antonio Pierre de Almeida, fait le récit du processus de composition et de réalisation des albums (tomes 1 et 2), depuis les ébauches grattées par Bélanger à la table de sa cuisine jusqu’à l’alchimie des enregistrements studio. Bien sûr nous verrons et entendrons les Vincent VallièresJim CorcoranMichel RivardYann Perreau, Martin LéonYves LambertRichard SéguinDaniel LavoieDavid MarinPierre Flynn et Michel Faubert se mettre en bouche les chansons nées des poèmes de Miron. Mais surtout, c’est la figure du poète qui apparaît peu à peu, dans la façon qu’ont les uns et les autres de réagir à ses propos sur l’amour, la rupture, le territoire, le pays. De sa caméra discrète mais présente là où ça compte, Antonio Pierre deAlmeida capte au fond davantage que ce que permet le portrait direct: l’infinie richesse des harmoniques. (Tristan Malavoy-Racine)

Reluctant Fundamentalist, The, thriller de Mira Nair, avec Riz Ahmed, Liev Schreiber et Kate Hudson.

États-Unis, Grande-Bretagne, Canada, 2012, Metropole Films Distribution, 130 min.

Trois étoiles

The Reluctant Fundamentalist démarre sur les chapeaux de roue. Lors d’une fête au son enlevant d’un groupe de qawwali, un professeur américain enseignant à Lahore est enlevé. Avec un montage parallèle frénétique et des plans de caméra étourdissants, Mira Nair offre une vision du Pakistan qui n’a rien à voir avec ce que nous montrent les bulletins de nouvelles. S’ensuit un long dialogue entre un Pakistanais (Riz Ahmed) et un journaliste Américain (Liev Schreiber) à qui il raconte sa relation avec son mentor de Wall Street (Kiefer Sutherland) et sa petite amie artiste bobo (Kate Hudson). Au cours de ce récit en flash-back, où la cinéaste et le scénariste William Wheeler établissent d’audacieux parallèles entre les loups de Wall Street et les terroristes, surgit une réflexion bavarde, mais non moins intéressante sur la perception et les apparences. (M. Dumais)

Star Trek Into Darkness (Star Trek vers les ténèbres), science-fiction de J.J. Abrams, avec Chris Pine, Zachary Quinto et Benedict Cumberbatch.

États-Unis, 2013, Paramount, 133 min.

Trois étoiles

Dans cette suite palpitante des aventures spatiales du capitaine Kirk (Chris Pine) et son fidèle second Spock (Zachary Quinto), les membres du vaisseau Entreprise partent à la recherche d’un odieux traître (Benedict Cumberbatch) ayant trouvé refuge chez les Klingons. Revisitant avec bonheur l’univers créé par Gene Roddenberry, J.J. Abrams préserve une fois de plus le charme vintage de la série originale sans pour autant se priver d’en mettre plein la vue avec des effets spéciaux pétaradants. Si les amourettes entre Spock et Uhura (Zoe Saldana) et Spock n’apportent pas grand-chose au moulin, les bouderies de Scotty (Simon Pegg) décrochent quelques sourires dans ce récit qui ne réinvente pas la roue et ne s’embarrasse pas de la vraisemblance. Alors que Pine s’avère plus esthétique que convaincant, Quinto et Cumberbatch s’élèvent au-dessus de la mêlée avec une aisance redoutable. (M. Dumais)

Blood, drame policier de Nick Murphy, avec Paul Bettany, Stephen Graham et Mark Strong.

Grande-Bretagne, 2012, E1 Entertainment, 92 min.

Charm, drame d’horreur d’Ashley Cahill, avec Ashley Cahill, Rebecca Dayan et Jennifer Murray.

États-Unis, 2012, 86 min.

Frankenstein’s Army (Armée de Frankenstein, L’), drame d’horreur de Richard Raaphorst, avec Karen Roden, Joshua Sasse et Robert Gwilym.

Pays-Bas, États-Unis, République tchèque, 2013, E1 Entertainment, 84 min.

Lesser Blessed, The, drame d’Anita Doron, avec Joel Evans, Kiowa Gordon et Chloe Rose.

Canada, 2012, Les Films Séville, 85 min.

Parade’s End, drame sentimental de Susanna White, avec Benedict Cumberbatch, Rebecca Hall et Roger Hallam.

Grande-Bretagne, 2012, Warner Bros., 300 min.

Peeples, comédie sentimentale de Tina Gordon Chism, avec Kerry Washington, Craig Robinson et S. Epatha Merkerson.

États-Unis, 2013, Alliance Vivafilm, 95 min.

Radio Unnnameable, documentaire de Paul Lovelace et Jessica Wolfson.

États-Unis, 2012, Mongrel Media.

Sassy Pants, comédie sentimentale de Coley Sohn, avec Anna Gunn, Ashley Rickards et Haley Joel Osment.

États-Unis, 2012.

Sharknado, drame d’horreur d’Anthony C. Ferrante, avec Ian Ziering, Tara Reid et John Heard.

États-Unis, 2013, VSC, 87 min.

Sweeter Side of Life, The (Amour de pâtisserie, Un), comédie sentimentale de Michael Damian, avec Kathryn Morris, James Best et Alastair Mackenzie.

États-Unis, 2013, TVA Films, 108 min.

Vérité si je mens! 3, La, comédie de Thomas Gilou, avec Richard Anconina, José Garcia et Marc Andreoni.

France, 2011, Filmoption International, 119 min.

We Steal Secrets : The Story of Wikileaks, documentaire d’Alex Gibney.

États-Unis, 2012, E1 Entertainment, 130 min.