Sorties DVD du 12 novembre Frances Ha, La légende de Sarila et plus
Cinéma

Sorties DVD du 12 novembre Frances Ha, La légende de Sarila et plus

Cage dorée, La, comédie de Ruben Alves, avec Rita Blanco, Joaquim de Almeida et Roland Giraud.

France, 2012, AZ Films, 90 min.

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Braves immigrants portugais, José et Maria Ribeiro (Joaquim de Almeida et Rita Blanco) incarnent la perfection aux yeux de leurs employeurs. Tous deux sont bien alors embarrassés d’annoncer à la ronde qu’ils viennent d’hériter d’un vignoble dans leur pays natal. Carburant aux clichés sur la communauté portugaise et sur la bourgeoisie française, La cage dorée de Ruben Alves aura tôt fait d’exaspérer le public le plus patient tant le tout prend l’allure d’un laborieux sitcom hystérique. De connivence avec ses coscénaristes Hugo Gélin et Jean-André Yerles, le réalisateur verse dans la caricature plutôt que dans le pittoresque ou dans la truculence en proposant une galerie de personnages tous plus insupportables les uns que les autres. Certes, on devine derrière les élans satiriques de cette chronique familiale une certaine tendresse dans le regard d’Alves. Toutefois, il est regrettable que dans cet hommage à ses parents, il ait insisté pour emprisonner Maria et José dans une série de quiproquos  lourdingues les faisant paraître plus pitoyables que pathétiques. (M. Dumais)

Frances Ha, comédie de Noah Baumbach, avec Greta Gerwig, Mickey Summer et Adam Driver.

États-Unis, 2012, Métropole Films Distribution, 86 min.

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Après The Squid and The Whale qui lui a valu des éloges, Noah Baumbach récidive avec Frances Ha, comédie romantique atypique où l’amour déployé est en fait une amitié profonde entre Frances (Greta Gerwig, charmante et spontanée) et Sophie (Mickey Sumner, juste et honnête). Cette amitié fusionnelle sera bouleversée par le déménagement de Sophie de leur appartement de Brooklyn vers un logement huppé de Tribeca. Magnifiquement tourné en noir et blanc, Frances Ha ne force pas le ton, ne provoque pas les moments clairs-obscurs, reste dans la simplicité qui fait sa marque, demeure féerique et terriblement terre-à-terre simultanément. Épaulé par une trame sonore composée entre autres de pièces de Georges Delerue, Frances Ha intègre avec une aisance surprenante les moments musicaux, dont des pièces de Hot Chocolate et de David Bowie fort bien choisies qui portent le travail des protagonistes et ajoutent à la magie, sans verser dans la comédie musicale, provoquant ainsi parfois une version contemporaine du cinéma muet, où tout se déroule dans le regard, dans le geste porté par la musique. Une grande réussite. (J. Ledoux)

Légende de Sarila, La, film d’animation de Nancy Florence Savard, avec les voix de Guillaume Perreault, Mariloup Wolfe et Maxime LeFlaguais.

Canada (Québec), 2012, Locomotion Distribution, 75 min.

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Afin de sauver leur communauté de la famine, trois jeunes chasseurs au cœur pur, Poutoulik le fils du chef (voix de Maxime Le Flaguais), sa fiancée Apik (Mariloup Wolfe) et son meilleur ami Markussi (Guillaume Perreault) prennent la route de la légendaire terre promise de Sarila. Au cours de leur quête, l’infâme chaman Croolik (Mario Saint-Amant) tentera d’éliminer Markussi, qui possède aussi des dons. Cependant, la déesse Sedna (Elisapie Isaac) veille sur le vaillant trio. Avec ses magnifiques paysages nordiques s’étendant à perte de vue, le soin minutieux apporté aux costumes et accessoires et son charme folklorique emprunté à la culture inuite, La légende de Sarila de Nancy Florence Savard (La légende du sapin de Noël) séduit l’œil d’emblée. Si les tout-petits seront bien servis avec les quelques éléments disneyens, les plus grands finiront par trouver le temps long tant les embûches finissent par se ressembler. Quant aux mélomanes, ils regretteront de ne retrouver que deux chansons d’Elisapie Isaac tout au long de ce récit initiatique au ton parfois emphatique. (M. Dumais)

Main dans la main, comédie fantaisiste de Valérie Donzelli, avec Valérie Lemercier, Jérémie Elkaïm et Béatrice de Staël.

France, 2012, Les Films Séville, 84 min.

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Un jour qu’il se rend à l’Opéra Garnier afin d’y livrer un miroir, Joachim Fox (Jérémie Elkaïm), modeste miroitier de province, croise Hélène Marchal (Valérie Lemercier), rigide directrice de l’école de danse. Sur un coup de tête, le premier embrasse la seconde. Sans comprendre ce qui leur est arrivé, les voilà tous deux imitant les gestes de l’un et l’autre, retenus ensemble par une force invisible. Aux commandes de cette comédie loufoque, plus agaçante que charmante, Valérie Donzelli paraît s’amuser sans trop se soucier de la vraisemblance de cet univers où la mélancolie valse joliment avec la fantaisie. Laissant peu à peu tomber le côté slapstick de l’entreprise, Donzelli parvient en de trop rares instants à livrer une émouvante réflexion sur l’amour et la solitude, qu’elle teinte d’éléments à caractère social. Alors qu’elle s’était montrée en pleine possession de ses moyens dans La guerre est déclarée, Donzelli s’est permis un certain laisser-aller qui gâche par endroits l’ensemble. (M. Dumais)

Man of Steel (Homme d’acier, L’), science-fiction de Zack Snyder, avec Henry Cavill, Amy Adams et Michael Shannon.

États-Unis, 2013, Warner Bros., 143 min.

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Produit par Christopher Nolan, Man of Steel de Zack Snyder (300, Watchmen), dont une suite est déjà annoncée, rappelle davantage, par son imagerie sombre et sa lente progression dramatique, les nouvelles aventures du justicier de Gotham que celles au charme désuet mettant en vedette le regretté Christopher Reeve. Utilisant habilement les allers-retours dans le temps, Snyder s’intéresse longuement aux dilemmes moraux de cet extraterrestre (Henry Cavill, montagne de muscles indécemment séduisante) élevé par deux honnêtes fermiers du Kansas (Kevin Costner et Diane Lane, corrects). L’intrigue se corse momentanément quand entrent en scène le vil général Zod (Michael Shannon, impeccable) et le spectre de Jor-El (Russell Crowe, intense). Cependant, l’action s’englue dans une telle orgie d’effets spéciaux et le montage devient si frénétique que le spectateur finit par être étourdi puis lassé. Enfin, côté cœur, espérons qu’il y ait plus de chimie entre Lois Lane (Amy Adams, peu crédible) et Clark Kent au prochain épisode. (M. Dumais)

Turbo, film d’animation de David Soren, avec les voix de Ryan Reynolds, Paul Giamatti et Michael Peña.

États-Unis, 2013, 20th Century Fox, 96 min.

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Depuis qu’il est au monde, l’escargot Turbo (voix de Ryan Reynolds) a la vitesse dans la peau, au grand dam de son grand frère Chet (Paul Giamatti) qui préférerait le voir cultiver ses tomates au soleil. Par un concours de circonstances, Turbo tombe dans une substance qui lui permet de devenir rapide comme l’éclair. En peu de temps, grâce à la complicité d’un livreur de tacos (Michael Peña), le mollusque se retrouve au Indy 500, où il devra affronter son idole, le champion québécois Guy Gagné (Bill Hader, qui n’a sans doute jamais entendu un Québécois parler anglais…). Si la prémisse est pour le moins originale, au final, David Soren (Merry MadagascarMadly Madagascar) signe un premier long métrage qui ne réinvente pas la roue. Certes, l’animation est au point et les couleurs, des plus éclatantes, mais malgré tout le caractère qu’on a voulu donner à Turbo et à ses pairs, ceux-ci ne se révèlent pas aussi attachants et attrayants que les bolides humanisés de Pixar. Qui plus est, pour un film où il est question de vitesse, Turbo peine à gagner son rythme de croisière. (M. Dumais)

Aftershock (Ondes de choc), drame d’horreur de Nicolas Lopez, avec Eli Roth, Andrea Osvart et Ariel Levy.

États-Unis, Chili, 2012, VVS Films, 89 min.

And While We Were Here, drame sentimental de Kat Coiro, avec Kate Bosworth, Iddo Goldberg et Jamie Blakcley.

Grande-Bretagne, 2012, 83 min.

Attack, The, drame de Ziad Doueiri, avec Ali Suliman, Evgenia Dodena, et Raymond Amsalem.

Liban, France, Belgique, 2012, D Films, 105 min.

Barbara, drame de Christian Petzold, avec Nina Hoss, Ronald Zehrfeld et Jasna Fritzi Bauer.

Allemagne, 2012, EyeSteelFilm, 105 min.

Grabbers, comédie d’horreur de Jon Wright, avec Richard Coyle, Ruth Bradley et Russell Tovey.

Grande-Bretagne, 2012, Métropole Films Distribution, 94 min.

Greening of Whitney Brown, The (Nouvelle vie de Whitney Brown, La), comédie de Peter Skillman Odiorne, avec Sammi Hanratty, Brooke Shields et Aidan Quinn.

États-Unis, 2011, Mongrel Media, 86 min.

Greenwich Village – Music that Defined a Generation, documentaire musical de Laura Archibald.

Canada, 2012, Cinéma du Parc, 121 min.

How to Make Money Selling Drugs, documentaire de Matthew Cooke.

États-Unis, 2012, 96 min.

Kevin Hart : Let Me Explain, spectacle de Leslie Small et Tim Story.

États-Unis, 2013, Les Films Séville, 75 min.

Nativity 2 : Danger in the Manger!, comédie de Debbie Isitt, avec David Tennant, Marc Wootton et Jason Watkins.

Grande-Bretagne, 2012, 105 min.

Nothing Special, comédie d’Angela Garcia Combs, avec Julia Garcia Combs, Karen Black et Barbara Bain.

États-Unis, 2011.

Nuit blanche, thriller de Frédéric Jardin, avec Tomer Sisley, Julien Boisselier et JoeyStarr.

France, 2011, 98 min.

Stranded (Passager clandestin), drame d’horreur de Roger Christian, avec Christian Slater, Brendan Fehr et Amy Matysio.

États-Unis, 2012, 84 min.

Syrup, comédie d’Adam Rappaport, avec Amber Heard, Shiloh Fernandez et Kellan Lutz.

États-Unis, 2013, 90 min.

Twenty8k, thriller de David Kew et Neil Thompson, avec Parminder Nagra, Michael Socha et Kaya Scodelario.

Grande-Bretagne, 2012, Ciné Maison Royale, 102 min.