Sorties DVD du 3 décembre: Louis Cyr, Wolverine et plus
Cinéma

Sorties DVD du 3 décembre: Louis Cyr, Wolverine et plus

All the Boys Love Mandy Lane (Tous les garçons aiment Mandy Lane), drame d’horreur de Jonathan Levine, avec Amber Heard, Anson Mount et Michael Welch.

États-Unis, 2006, Les Films Séville, 90 min.

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Quelqu’un en voudrait-il à Jonathan Levine à qui l’on doit l’émouvant 50/50 et le mignon Warm Bodies? La question est légitime devant ce gâchis datant de 2006 que l’on ressort on ne sait trop pourquoi des boules à mites. Mettant en vedette l’insipide et poseuse Amber Heard dans le rôle d’une fille sans histoire qui rend dingue tous les garçons, ce supposé drame d’horreur raconte le week-end sanglant de cinq jeune garçons et filles dans un ranch appartenant aux parents de l’un d’entre eux. Avec son avalanche de clichés mollement empruntés au genre, ses effets racoleurs et son interprétation médiocre, cette production bas de gamme semble en peine de se trouver un public cible. Circulez, il n’y a rien à voir! (M. Dumais)

Boys, le documentaire, Les, documentaire de Louise Leroux.

Canada (Québec), 2013, Les Films Séville, 100 min.

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Le logo y est utilisé, la sempiternelle pièce d’Éric Lapointe, également et le sujet, bien sûr, mais là s’arrêtent les rapprochements entre ce documentaire de Louise Leroux et Les Boys, fameuse saga de Louis Saia. Derrière la supercherie, se cache toutefois un cinéma-vérité aussi humain que sympathique. Les «boys» ici sont, en fait, les membres d’un club de hockey de garage de La Prairie qui rassemble des hommes de toutes les couches de la société et de tous les âges (incluant le charismatique chanteur vétéran André Lejeune!). Le hasard aidant, Leroux s’est retrouvée avec une distribution incroyablement séduisante (et, malheureusement, mal exploitée: on aurait aimé en apprendre davantage sur ces joueurs). Même si la direction photo de ce cinéma-vérité aurait pu être enjolivée et que la trame sonore – souvent grandiloquente – pourrait être moins présente, Les boys, le documentaire demeure une œuvre efficace. On se surprend même à suivre les extraits de matchs comme s’il s’agissait du hockey du Canadien. (A. Péloquin)

Horse Palace, Le, documentaire de Nadine Gomez.

Canada (Québec), 2012, Les Films du 3 mars, 68 min.

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Dans le sud-ouest de Montréal subsistent les vestiges du premier quartier populaire, derniers témoins de la vie ouvrière au 19e siècle, que la Fondation du Horse Palace de Griffintown tente à tout prix de préserver. Vibrant plaidoyer pour la survie de ce pittoresque patrimoine, Le Horse Palace de Nadine Gomez s’avère également un émouvant portrait d’un homme d’exception, Leo Leonard, humble propriétaire de l’une des dernières écuries du Vieux-Montréal. D’un humanisme comparable à celui de Roger Toupin, épicier variété de Benoît Pilon, s’inscrivant dans la même veine que Le dernier cabaret de Catherine Proulx, Le Horse Palace illustre avec une éloquente sensibilité le peu de considération des promoteurs immobiliers pour notre petite histoire.  (M. Dumais)

Louis Cyr – L’homme le plus fort du monde, drame biographique de Daniel Roby, avec Antoine Bertrand, Rose-Maïté Erkoreka et Guillaume Cyr.

Canada (Québec), 2013, Les Films Séville, 130 min.

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Bénéficiant de la direction artistique soignée de Michel Proulx, de l’impériale bande sonore de Jorane et de la photographie éclatante de Nicolas BolducDaniel Roby signe un biopic classique au souffle épique à la hauteur de Louis Cyr. À l’instar de la solide biographie de Paul Ohl, dont s’est inspiré le scénariste Sylvain Guy, ce grand film populaire offre des scènes à couper le souffle, dont ce tour de force où le Samson de Saint-Jean-de-Matha retient quatre chevaux. Avec son physique herculéen, sa force tranquille et son charisme indéniable, Antoine Bertrand s’avère l’interprète idéal pour incarner le mythique homme fort québécois. (M. Dumais)

Mortal Instruments – City of Bones, The (Cité des ténèbres – La coupe mortelle, La), drame fantastique d’Harald Zwart, avec Lily Collins, Jamie Campbell Bower et Robert Sheehan.

Allemagne, Canada, 2013, Les Films Séville, 130 min.

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Série de romans jeunesse de Cassandra Clare lancée en 2007, The Mortal Instruments est, à l’image de Twilight, un fourre-tout fantastique où vampires et loups-garous se frottent aux hormones et à la crise d’adolescence. En plus desdits vampires et loups-garous, The Mortal Instruments rassemble également sorciers, démons ainsi que des shadowhunters, êtres mi-humains, mi-anges tout droit sortis d’une agence de mannequins combattant le Mal. Au centre de ce conflit opposant cieux, enfers et une tonne de clichés, se trouve une jeune fille sans histoire (Lily Collins, correcte compte tenu de la situation), qui découvrira que ses origines sont plus mystérieuses qu’elle pouvait le croire. Déjà que la série de bouquins de Clare est cataloguée comme une saga prévisible à l’os, l’immensité de son univers fantastico-urbain, seul point fort de City of Bones, se retrouve bêtement remâché sous la plume de Jessica Postigo Paquette et la houlette du tâcheron Harald Zwart. Au-delà de l’intrigue télécommandée, des tensions ne demeurant qu’en surface, de la morale cliché à mort et des combats surnaturels d’une d’incroyable mollesse, cette adaptation cinématographie semble complètement déconnectée de son public cible ou, pis encore, le sous-estime. Mince consolation: les décors sont jolis. (A. Péloquin)

Smurfs 2, The (Schtroumpfs 2, Les), comédie fantaisiste de Raja Gosnell, avec Hank Azaria, Neil Patrick Harris et Brendan Gleeson.

États-Unis, 2013, Columbia, 105 min.

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Après avoir pris d’assaut Manhattan dans The Smurfs il y a deux ans, les Schtroumpfs mettent le cap sur Paris afin de secourir la Schtroumpfette (voix de Katy Perry dans la version américaine / voix de Marie-Mai dans la version doublée au Québec), prisonnière de Gargamel (Hank Azaria, cartoonesque). Écrit par cinq scénaristes, qui livrent peu subtilement une réflexion sur la paternité et le sens de la famille, The Smurfs 2 de Raja Gosnell (Scooby Doo) fait partie de ces films pour enfants qui négligent totalement les adultes les accompagnant au cinéma. Devant si peu de finesse, il y a à craindre que de jeunes cinéphiles puissent se sentir insultés une fois la magie et les fous rires passés. (M. Dumais)

Wolverine, The (Wolverine, Le), drame fantastique de James Mangold, avec Hugh Jackman, Tao Okamoto et Rila Fukushima.

États-Unis, 2013, 20th Century Fox, 126 min.

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En deuil de Jean Grey (Famke Janssen), Logan (Hugh Jackman) se terre dans sa caverne au Canada. Au cours d’une altercation avec des chasseurs mal-léchés, l’homme aux griffes d’adamantine apprend de Yukio (Rila Fukushima), jeune japonaise maniant gracieusement et puissamment le sabre, qu’un dénommé Yashida (Haruhiko Yamanouchi), qu’il a sauvé d’une mort certaine à Nagasaki lors de la Seconde Guerre mondiale, souhaite le voir avant de passer l’arme à gauche. Ponctué de nombreux combats, The Wolverine de James Mangold n’en comporte cependant pas qui soient des plus époustouflants ni des plus mémorables. Ainsi, lorsque Logan affronte une bande de ninjas, force est d’admettre qu’il ferait pâle figure aux côtés de la mariée de Kill Bill. Alors que ce récit sur l’identité avance laborieusement et que la confrontation finale n’apporte pas les frissons escomptés, on se demande si l’homme-carcajou ne serait pas un peu fatigué et s’il ne serait pas temps qu’il range ses griffes. (M. Dumais)

Drinking Buddies, comédie dramatique de Joe Swanberg, avec Olivia Wilde, Jake Johnson et Anna Kendrick.

États-Unis, 2012, 90 min.

Year in Burgundy, A, documentaire de David Kennard.

États-Unis, France, 2012, Kino Video, 88 min.