Au Cinéma du Parc les 10 et 11 juin : Des projections spéciales de Discopathe, film québécois applaudi partout mais mal-aimé chez soi
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Au Cinéma du Parc les 10 et 11 juin : Des projections spéciales de Discopathe, film québécois applaudi partout mais mal-aimé chez soi

Discopathe, de Renaud Gauthier, récolte un succès indéniable dans les festivals étrangers et a fait l’objet de nombreuses ententes de distribution partout dans le monde, sauf au Québec! Le Cinéma du Parc offre une chance aux Montréalais de voir le film les 10 et 11 juin.

Film tourné à Montréal, en anglais et en français, Discopathe met en vedette Jérémie Earp-Lavergne, Sandrine Bisson, Ingrid Falaise, Ivan Freud, Christian Paul, Mathieu Lepage, François Aubin et Katherine Cleland. Le film prendra l’affiche 2 soirs seulement : les 10 et 11 juin à 21h00.

Depuis septembre dernier, le film et son réalisateur effectuent une impressionnante tournée internationale de festivals fantastiques (Fantasia Montréal, Beyond Fest Los Angeles, FrightFest Londres, San Sebastian, Barcelone, Gerardmer, Bruxelles et Fantaspoa Porto Alegre), où des ententes de distribution ont été conclues avec les États-Unis, l’Allemagne, et bientôt, la France.

Mais, curieusement, en sol québécois, aucun distributeur ne veut s’associer au long métrage tourné en format 2:35 anamorphique. Discopath nous transporte d’une boîte de nuit de New York en 1976 jusqu’à un pensionnat pour jeunes filles de Montréal en 1980 sur les traces d’un jeune homme timide (Jérémie Earp-Lavergne) que le disco transforme en assassin sanguinaire.

En entrevue en février dernier avec notre collègue Manon Dumais, le réalisateur Renaud Gauthier se disait toutefois confiant. « Je suis confiant, je trouve que j’arrive à point avec mon film. Avec toute la gang de SPASM et de Fantasia, il y a tout un marché, peut-être plus grand encore que celui des «feel bad movies» que Vincent Guzzo appelle « lamentards ». Je sais que je n’ai pas fait une œuvre d’art, mais je pense que c’est quand même une belle patente.»

Mis en image par le photographe John Londono et bénéficiant des talents de Rémy Couture au maquillage, le film est un bel ovni dans notre cinématographie.

 

À LIRE: notre entrevue avec Renaud Gauthier