Cinéma

Le FCVQ dévoile sa programmation intégrale

« Québec, c’est une ville qui peut ». C’est ce que le directeur général Ian Gailer nous avait dit, enthousiaste, motivé, à son entrée en poste en 2015. Le Festival de cinéma de Québec a depuis pris une toute nouvelle tournure, bonifié par l’expertise de ce type qui a d’abord fait ses classes à Regard sur le court-métrage au Saguenay.

// À lire: notre entrevue avec Ian Gailer

On savait déjà que les films de Samuel Matteau, prodige de La Cité, Luc Picard et Francis Leclerc serait présentés en première au Palais Montcalm. Or, on connait maintenant la programmation intégrale de l’événement cinématographique qui aura lieu du 13 au 23 septembre.

Forcément, la liste de films en compétition officielle génère chez nous un intérêt bonifié. Ailleurs de Matteau y figure, de même que 120 battements par minutes de Robin Campillo. Une oeuvre préalablement présentée à Cannes qui nous replonge dans les années 1990, en pleine crise du Sida.

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Paris sert aussi de décor pour Thirst Street de Nathan Silver, l’histoire d’une agente de bord dont le destin changera abruptement après une escale dans la ville lumière.  Un long-métrage en apparence tordu et violent qui nous fait naviguer dans la psyché d’une femme mal-en-point. La comédienne principale, Lindsay Burdge, semble bouleversante dans ce rôle.

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Le « biopic » Tom of Finland, une réalisation de Dome Karukoski, se mesurera aux quatre œuvres citées ci-dessous. Ce récit bien réel est celui de l’illustrateur scandinave Touko Laaksonen, une icône de la communauté LGBTQ encore à ce jour. Vous avez forcément déjà vu ses dessins d’hommes alpha montés comme des taureaux.

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La cinéaste dominicaine Laura Amelia Guzmán fait équipe avec son mari Israel Cárdenas pour nous présenter un film réalisé à quatre mains. Le duo nous transporte dans leur pays d’origine avec Sambá, un drame sportif qui met en vedette un boxeur fraîchement sorti de prison.

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Contemporain de Basquiat et Haring, Richard Hambleton (alias Shadowman) a enjolivé les rues de Manhattan avant de sombrer dans un oubli certain, accablé par ses excès de drogue. Le documentariste Oren Jacoby lui offre ce portrait, cet hommage.

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Ce n’est qu’un échantillon. Cette catégorie inclus aussi des œuvres de Carlo Guillermo Proto (La résurrection d’Hassan), de Patrick Demers (Origami), de Kaouther Ben Hania (La Belle et la Meute) et finalement de John Caroll Lynch (Lucky).

Toute la programmation est disponible via fcvq.ca