Du 19 au 21 février, à la Salle Wilfrid-Pelletier de la PdA, les Grands Ballets Canadiens de Montréal (GBCM) présentent Tchaïkovski possédé par son double, une production du Eifman Ballet Théâtre De Saint-Pétersbourg qui nous plonge dans la vie tourmentée de Tchaïkovski, torturé par une homosexualité réprimée, et déchiré entre sa soif de reconnaissance et son désir de rébellion. On dit que l'œuvre de Boris Eifman met en lumière l'extraordinaire intensité dramatique et la technique sans faille des danseurs de la compagnie. Musique de Tchaïkovski.
Du 26 mars au 4 avril, au Théâtre Maisonneuve de la PdA, on présente, en première canadienne, un programme double extrêmement prometteur. Stijn Celis, qui nous a donné les inoubliables Noces en 2002 et une Cendrillon des plus surprenantes en 2007, offre cette fois aux GBCM une création exclusive, une relecture du fameux Sacre du printemps. Le chorégraphe chinois Shen Wei, qui a contribué à la 29e Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Beijing à l'été 2008, sera également de la soirée avec le retour tant attendu de Re-,II. Musique de John Tavener et musique traditionnelle cambodgienne du groupe Moon Band.
Du 7 au 16 mai, les GBCM dansent pour la première fois La Belle au bois dormant de Mats Ek (photo). La relecture du chorégraphe suédois, que l'on dit subversive, cocasse et touchante de fragilité, est bien entendu librement inspirée du conte de Perrault, mais aussi de la version de Petipa, créée en 1890. Exit, donc, la belle princesse endormie, bonjour la jeune fugueuse, rebelle et toxicomane, en quête d'amour et de paradis artificiels. Musique de Tchaïkovski.
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