La directrice artistique du Théâtre de l'Opsis, Luce Pelletier, dévoilait hier le cycle de création théâtrale qui animera la compagnie pour les prochaines années. Rappelons que, depuis 1998, l'Opsis organise son travail et sa recherche dramaturgique de façon cyclique. Après Tchekhov, Oreste et les États-Unis, l'Opsis se tourne vers l'Italie. Deux spectacles seront créés en 2010-2011. Tout d'abord, du 5 au 30 octobre, à la Cinquième Salle de la Place des Arts, Serge Denoncourt revisite Il Campiello, une pièce de Carlo Goldoni qu'il a monté en 1988. «Trois jeunes filles sont à marier, deux jeunes hommes sont prêts à prendre épouse. La vie suit son cours au rythme des querelles quotidiennes. À la fin du carnaval de Venise, arrive le cavaliere, un jeune bourgeois napolitain qui cherche une femme. Il s'installe à l'auberge du coin et se mêle à la vie des habitants du campiello. Laquelle des trois jeunes filles choisira-t-il? Les mères sont prêtes à tout pour que ce soit la leur.» Avec Annick Bergeron, Luc Bourgeois, Louise Cardinal, François-Xavier Dufour, Stéphanie Labbé, Magalie Lépine-Blondeau, Marie-Laurence Moreau, Olivier Morin, Adèle Reinhardt et Jean-Guy Viau. Du 11 janvier au 5 février, au Théâtre Prospero, Luce Pelletier met en scène Bar, une pièce de Spiro Scimone, un dramaturge né en 1964. «Bar raconte quatre jours dans la vie de deux hommes dépassés par les événements. L'un rêve de faire des cocktails dans les bars prestigieux. L'autre, au chômage, fricote avec la petite mafia. Deux hommes perdus dans le fond d'un bar miteux qui tentent de trouver un moyen de se sortir du marasme.» Avec Pierre-François Legendre et Jean-Nicolas Verrault. Abonnements: [email protected] ou 514 522-9393. Photo Dominique Lafond.
