Scène

Un texte d’Evelyne de la Chenelière monté par Olivier Coyette à Bruxelles

L'automne prochain, le Belge Olivier Coyette, metteur en scène de Terrorismes (un spectacle coproduit par le Grand Jour donné aux Écuries en novembre 2009) et l'un des auteurs de Correspondances (une production des Porteuses d'aromates donnée aux Écuries en mars dernier), mettra en scène et jouera Désordre public, d'Evelyne de la Chenelière, au Théâtre Le Public, à Bruxelles. Rappelons que la pièce, née d'une autre, Aphrodite en 04, avait été créée à l'Espace Go en 2006 dans une mise en scène d'Alice Ronfard.

Communiqué de presse: «Désorde public, d'Evelyne de la Chenelière. Avec Benjamin Boutboul, Olivier Coyette, Sophie Jonniaux, Virgile Magniette, Mirabelle Santkin et Emilienne Tempels. Mise en scène: Olivier Coyette. Assistanat à la mise en scène: Alice Lopez. Scénographie et costumes: Fabien Teigné. Lumière: Laurent Kaye. Du 16/09/11 au 05/11/11 – Salle des Voûtes. Une création et production du Théâtre Le Public.

Bien malgré lui, Max, comédien égocentrique et borné, est progressivement projeté dans la tête de ceux qu'il croise : il entend très distinctement leurs pensées les plus secrètes et vit une intimité soudaine avec les usagers des transports en commun. Entre ses amis, ses amours et sa famille, c'est tout son univers qui bascule…

La célèbre auteure québécoise, Prix littéraire de langue française, nous conte une histoire de relation entre jeunes gens où l'on fait face à cette "étrange étrangeté" de l'autre et de soi-même. À travers une cinquantaine de séquences menées tambour battant, en "shortcuts" comme au cinéma, et convoquant une trentaine de personnages autour de son héros, la pièce propose une photographie de notre société occidentale. Elle porte un regard tendre et amusé sur la jeunesse et le sens de la vie, elle nous chuchote des secrets sur le théâtre et les artistes, elle dénonce avec force notre incapacité à aimer, elle ironise sur nos manques et nos faiblesses, elle nous parle de bonheur collectif et de compassion. Elle nous invite, avec légèreté ou profondeur, à plus d'empathie pour notre humanité… sans concessions.»