Yellow Moon à La Licorne et en tournée
Scène

Yellow Moon à La Licorne et en tournée

Le Théâtre de La Manufacture représente Yellow Moon – La ballade de Leila et Lee, à la Licorne du 5 au 23 mars, ainsi qu’en tournée au Québec. La traduction de Maryse Warda d’un texte de David Greig est mise en scène par Sylvain Bélanger et met en vedette Denis Bernard, Sylvie De Morais, Benoît Drouin-Germain et Monique Spaziani.

Un vendredi soir, dans une petite ville d’Écosse : Stag Lee Macalinden, un jeune homme qui rêve de devenir un grand pimp, va piquer de l’alcool au supermarché. Il y rencontre Leila Suleiman, une jeune musulmane qui, comme tous les vendredis soir, s’y rend pour dévorer des revues de célébrités. Alors que la soirée se poursuit tranquillement au cimetière local où Lee a entraîné Leila, un événement tragique forcera les deux jeunes à fuir la ville. Ne sachant pas où aller, ils partent en cavale dans les Highlands, espérant se réfugier chez le père biologique de Lee disparu depuis très longtemps.

Après une première série de représentations remarquée en 2010, le Théâtre de La Manufacture reprend le spectacle à Montréal et en tournée. Cette dernière, qui débutait le 23 janvier, s’arrêtera à La Licorne, du 5 au 23 mars.

Dans cette pièce, l’auteur aborde la question identitaire, dans une écriture épique, crue et poétique. Comment se définir dans un monde qui ne nous ressemble pas ? Et comment savoir qui on est lorsqu’on ne sait pas d’où on vient ? Lee et Leila partent tout d’abord à la recherche d’un endroit pour se cacher et fuir les conséquences de leurs gestes, mais se retrouvent rapidement face à eux-mêmes et à leur avenir. Dans cet univers rude, Leila et Lee, deux êtres que tout sépare, découvriront aussi l’amour, ses frissons, ses mystères. Inspirée de l’aventure de « Stagger Lee », une histoire de meurtre bien ancrée dans le folklore américain, Yellow Moon est le récit d’une légende plus grande que nature. L’histoire de
David Greig est une histoire dure et belle où les étrangers nous sont familiers, où la poésie humanise les pères absents, et où le romantisme sauve de la détresse. Un récit à quatre voix qui nous incite à nous blottir contre ceux qui nous racontent, se souviennent et revivent.

5 au 23 mars à la Licorne, Montréal
2 avril au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke
5 avril Pavillon de l’Entrepôt (Lachine), Montréal
6 avril Maison de la culture Mercier, Montréal